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Le nouveau Colisée
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ou la subversion par les loisirs
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Dans la même veine, le jeu Yu-Gi-Oh, dont le grand symbole est celui des Rose-Croix
(franc-maçonnerie magique) qui honore également l’œil d’Horus au sommet de la pyramide,
parle d’une "Société de lumière" qui cherche à réduire l’humanité en esclavage par
le contrôle mental…
Le roman "Anges et démons" est un parfait exemple de désinformation
où Dan Brown présente les Illuminati avec leur symbolisme, les entoure de prestige pour
conclure finalement qu’ils auraient disparu depuis plus de deux siècles ! Pour le
public moyen, les Illuminati, c’est juste un jeu de table, une société fictive dans
un roman de Dan Brown, alors qu’ils sont derrière tout ce qui tombe et meurt,
se dresse et s’établit en préparation d’une dictature mondiale !
De son côté, Homer Simpson est reçu dans la "Confrérie des tailleurs de Pierre",
la franc-maçonnerie, par le "Numéro Un", Vénérable de la Loge.
Le créateur des Simpson manie la satire sur le mode ordurier, présente
régulièrement d’énormes grossièretés et d’authentiques blasphèmes qu’il
ne se donne même plus la peine de déguiser. Exemple : dans l’épisode du 18
octobre 2009, Bart Simpson, proclamé sauveur d’un peuple cannibale, se voit
poursuivi par ces anthropophages, qui cherchent à le manger. Sa mère
se demande alors : ‟Quels gens civilisés mangeraient et boiraient
le corps de leur sauveur ?” La Catholic League américaine a vivement protesté.
Du côté de la musique, donnons juste un exemple des nombreuses
références à l’ordre nouveau : sur une pochette de disque figure une
pyramide tronquée avec le titre Future Leaders of the World (futurs dirigeants du monde).
Sachant tout cela, trouvera-t-on étonnant qu’en 1881 l’Abbé Arminjon ait appelé l’Antéchrist
‟le messie de la franc-maçonnerie” ?
CADRE FICTIF, CONTENU RÉEL DÉFORMÉ
Catégorie chargée où se trouve une grande partie de nos produits fictifs dans
leur rôle très sérieux d’outils d’enseignement et d’armes de propagande.
L’auteur le plus connu dans ce genre tendancieux est aujourd’hui Dan Brown à
qui le roman sert d’écran protecteur contre toutes les poursuites. Grâce à
ce paravent, il expose sans scrupule une cause très maçonnique, gravement antichrétienne.
Le Da Vinci Code appuie ses noires faussetés contre le Christ sur l’Évangile apocryphe
de Marie-Madeleine justement rejeté par l’Église parce qu’il déforme les faits ;
Anges et Démons exalte les Illuminati (encore eux !) et Le Symbole Perdu montre
la maçonnerie comme une fraternité bénigne, utile et bienfaisante injustement
honnie par d’affreux fanatiques. Dan Brown a fréquenté la Philips Exeter Academy,
école privée pour enfants des élites, largement financée par les Illuminati…
L’un des nombreux clichés dont abuse largement cette littérature de propagande
est celui qui annonce que ce que l’auteur dévoile ‟secouera sur ses bases la
chrétienté entière”. On finit par en rire, tant ce cliché revient souvent dans
la "fiction" si réelle de Dan Brown ! Dans la même veine, Harry Potter, exalte
avec passion la cause noire des sorciers et celle, mieux camouflée, de la
franc-maçonnerie. Ses attaques contre la foi courent juste sous la surface,
la plus évidente étant manifestée dans le rôle du Christ attribué à Harry…
Là aussi, le cadre fictif du roman sert d’écran protecteur à l’auteur,
comme à Philip Pullman dans ses Royaumes du Nord. Chacun des personnages
de Pullman a sur l’épaule un esprit familier appelé "dæmon"
(prononcer "démon", précise la première page) et on trouve dans ses
livres d’énormes distorsions. Exemple : ‟Depuis que le pape Jean Calvin
a transféré le siège de la papauté à Genève…” L’enfant qui lit ces mots
les croira sans savoir que Calvin était un hérétique de Genève et qu’il
se retournerait certainement dans sa tombe s’il savait qu’un Anglais du
siècle des horreurs a pris la liberté de le proclamer pape !
Du côté de la bande dessinée, L’Histoire Secrète en 15 tomes
est l’histoire revue et corrigée sous l’angle maçonnique,
tandis que la Collection La Loge Noire déforme radicalement
toute la doctrine chrétienne en l’accommodant trop bien à la sauce
"trois points" (4).
Dans son film L’Antéchrist, inspiré par L’Antéchrist
de Nietzche et gagnant du Festival de Cannes 2009, Lars Von Tier
laisse entendre que le monde n’aurait pas été créé par Dieu, mais par Satan !
Sur une carte du jeu "Intervention divine", on voit la très célèbre fresque
de Michel-Ange montrant Dieu et Adam se touchant presque du doigt, tandis
que le texte en dessous rappelle la parole de Karl Marx : ‟La religion est
l’opium du peuple”. Quant aux Jeux japonais, ils montrent mieux que tout
autre le caractère mondial de la subversion par la voie des loisirs. En
effet, sachant que la présence chrétienne est extrêmement réduite en
territoire nippon, on peut se demander pourquoi ces jeux contiennent
tant d’éléments bibliques – dûment déformés, comme il se doit – et
que certains, comme le jeu 666 Satan, exaltent ouvertement l’Individu du Dessous !
* * * * * *
En mars 2009, le Colisée de Rome fêtait les 2000 ans de l’empereur Vespasien,
son glorieux constructeur. Verra-t-il l’avènement de la Rome refondue dans le
Nouvel Ordre Mondial ? C’est probable, mais s’il s’écroule avant, il
peut partir tranquille, car il laisse derrière lui une vaste postérité.
Combien de cinémas, de stades et de salles de spectacles s’appellent Le Colisée !
Construits sous la même forme circulaire étagée, ils demeurent très
fidèles aussi à son esprit : les Jeux qu’on y présente ne sont pas
moins bestiaux que ceux que présentait leur colossal ancêtre, et
les monstres modernes dépassent en cruauté les fauves les plus féroces
qui firent bien des martyrs. Quant au public actuel, héritier de vingt
siècles de christianisme, il trouve tout cela très cool… Certes, la
Rome antique regardait de vrais hommes combattre de vrais fauves et
couler du vrai sang, alors que de nos jours tout cela est "virtuel".
Ne nous y trompons pas, pourtant, car le virtuel corrompt les âmes de l’intérieur !
Si la conscience publique a raison de réserver son respect au réel,
elle se trompe lourdement en croyant la fiction doucement inoffensive.
Frappez l’intelligence et la volonté de l’homme et vous réglerez vite
tout son comportement. C’est ce que font sans trêve nos Manipulateurs.
Mick Jagger, chanteur des Rolling Stones et sataniste déclaré,
n’en fait aucun mystère : ‟Nous travaillons toujours à diriger la pensée
et la volonté du public et tous les autres groupes en font autant”. George
Lucas, réalisateur de La Guerre des Étoiles, est tout aussi ouvert :
‟J’ai mis la Force dans mes films dans l’intention d’éveiller chez les
jeunes un certain genre de spiritualité” ; pas de celle de l’Évangile,
inutile de le dire !
En haut: George Lucas, réalisateur de "La Guerre des Étoiles".
En bas: Mick Jagger, rockeur.
Que sera donc, enfin, ce Nouvel Ordre des Siècles (Novus Ordo Seclorum),
cette Rome ressuscitée par le Pouvoir Occulte ? Interrogeons
là-dessus deux maîtres incontestés de la "fiction réelle",
George Orwell et H. G. Wells. Toute sa jeunesse, Orwell
admira Wells, dont il était l’élève, puis il s’en dissocia
durement à l’âge adulte. Sujet du désaccord : l’État mondial
à venir. Wells, grand initié de la Golden Dawn rosicrucienne,
membre de la Fabian Society, chef des services secrets britanniques
à l’étranger et maître d’Aldous Huxley, à qui est attribuée
l’expression "Nouvel Ordre Mondial", Wells exaltait sans frein
le projet de ‟fonder et imposer un nouveau modèle de vie à la
race humaine”. En 1928, Wells publia là-dessus un livre qui
fit date, The Open Conspiracy (La Conspiration Ouverte),
où il montre en détail et avec enthousiasme l’édifice à venir qui
porterait les folies dont nous sommes les témoins : méga-fusionnements,
désastres économiques, manipulations génétiques, perte de souveraineté
et de la liberté individuelle. Il aurait même reconnu plus ou moins
tacitement être le porte-voix d’une puissance invisible qui lui aurait
fourni les matériaux de son livre…
George Orwell / Aldous Huxley
De son côté, Orwell jugeait le projet d’un nouvel ordre mondial non seulement horrifiant,
mais tout à fait dément. En 1941, dans un article terrible intitulé
"Wells, Hitler et l’État mondial", il reproche sévèrement à son ancienne
idole de faire la promotion d’un esclavage total, le pire que l’histoire humaine
aura jamais connu… Wells, alors septuagénaire, accepta mal la chose et Orwell,
38 ans, prend la plume à son tour et se met à écrire ce qu’il entrevoyait si
cet ordre nouveau venait à s’établir. C’est "La Ferme des Animaux" et "1984",
deux romans explosant d’intuitions prophétiques qui prennent rapidement
forme sous nos yeux consternés. Sortis respectivement en 1945 et 1948,
ces romans entrent dans la catégorie "Cadre fictif, contenu réel" ou Fiction bien réelle.
Les romans de George Orwell: "La ferme des animaux" et "1984".
D’où venaient à Orwell ces intuitions si justes ? Nous ne saurions le dire,
mais elles annoncent trop bien la dictature affreuse que préparent en
coulisse la colossale machine des loisirs programmés et les Déformateurs
dont elle est l’instrument. Sur cet aspect réel de la culture de mort,
habilement maquillé et rendu invisible derrière le paravent épais des apparences,
ouvrons les yeux bien grands, car celles-ci sont maintenant plus trompeuses
que jamais. Demeurons vigilants, afin de ne pas dire comme les naïfs Troyens
face au cadeau mortel de leur ennemi rusé : ‟C’est juste un cheval de bois.” ■
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(4)
On fait référence ici à l'usage de certains francs-maçons de faire suivre leur signature de trois points, pour se reconnaître entre eux.
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