Le nouveau Colisée
... ou la subversion par les loisirs

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Voici quelques exemples des malins "arrangements" dont nos Réformateurs exploitent toutes les ressources en mêlant habilement le vrai avec le faux, le réel et le fictif, de manière à produire du "virtuel plausible". Aidés par leur patron, Lucifer-Non-Serviam, ils misent sur leur talent de savants malfaiteurs, mais beaucoup plus encore sur l’ignorance publique.

CADRE RÉEL, CONTENU RÉEL TRONQUÉ OU "ADAPTÉ"

C’est l’événement du jour rapporté aux nouvelles ou celui du passé raconté par l’histoire : informations, récits, biographies, documentaires, etc., mais amputé, faussé et travesti au point de n’avoir plus de rapport avec les faits vécus... Une fois dûment "filtré", tordu, dénaturé, l’événement transformé par ces puissants faussaires pas toujours très subtils devient méconnaissable. Parfois, ils le diffusent dans son intégrité, avec tous les détails sordides, juteux, scabreux, uniquement lorsqu’il sert leurs objectifs secrets. Le public sait ces choses dans une large mesure, mais répète fidèlement ce que dit la télé...

C'est l'événement du jour rapporté aux nouvelles...

CADRE RÉEL, CONTENU INVENTÉ

Le mot "théorie", élastique et commode, sert bien les intérêts des grands Réformateurs. Dans l’encyclopédie Universalis (cadre réel), la théorie de l’évolution (contenu inventé) brillamment réfutée par des savants sérieux (notamment les Drs. W. R. Thompson, T. N. Tahmisian et Jean-Pierre Petit, est plantée comme une réalité parfaitement démontrée : ‟L’évolution est un fait, seules les sectes religieuses ne l’acceptent pas.” Plus nuancée au sujet de la théorie de la réincarnation, la même encyclopédie déclare celle-ci fortement "appuyée" par le résultat des régressions hypnotiques remontant à d’hypothétiques vies antérieures… En revanche, la théorie du complot est une grande création inventée à dessein pour protéger sans cesse un complot trop réel en ridiculisant ceux qui démontrent sa pleine réalité, son état d’avancement et ses noirs objectifs. Invention du même cru, le code du politiquement correct s’emploie à mettre le monde au diapason fêlé de la Pensée Unique en nivelant par le bas les idées, attitudes, paroles et opinions, de sorte que tous ceux qui dérogent à sa loi soient tout de suite isolés, hués, voire souvent molestés.

CADRE FICTIF, CONTENU FICTIF

C’est ce genre de fiction libre de toute entrave qui offre le meilleur terreau à cultiver. C’est un champ sans limite aux immenses perspectives ouvertes à mille dérives, qui permet de concocter des intrigues sur mesure pour servir au public les données rajeunies d’un très vieux paganisme. Les spiritualités "zen" à dominante magique, occulte, nouvel-âgeuse, avec "retour au naturel", arbres parlants, vieille sagesse animale, divinités et monuments étranges, sont mises au goût du jour, largement exaltées dans les veines ludique et cinématique.

Au catalogue des Éditions Asmodée (Asmodée, démon de la chair), les Pokémons, qui fêtaient leurs vingt-cinq ans en mars 2021, ‟caracolaient en tête des ventes sur le marché français du jeu et du jouet” avec de nouvelles cartes intitulées "Destinées Radieuses" (bien sombres destinées pour les âmes immortelles !). Ces petits "monstres de poche" chargés d’influences noires continuent à répandre tambour battant des virus d’occultisme.

D’autre part, la société secrète, hélas ! bien trop réelle, est souvent présentée comme entité fictive. Elle est même devenue un personnage à part entière tant elle s’immisce partout, notamment dans les films, les jeux et la chanson, avec son corollaire obligé, l’initiation. Dans le dessin animé Nemo, par exemple, le jeune poisson à peine capturé est reçu dans "la Confrérie de l’Aquarium".

CONTENU FICTIF DÉFORMÉ

Depuis longtemps, les Studios Disney prennent dans leurs scénarios d’insolentes libertés, notamment avec les contes de Perrault en dessins animés ; ajoutant, retranchant, transformant les finales et la morale avec. Résultat : la culture de l’image a évacué Perrault, et l’enfant d’aujourd’hui vous raconte sans ciller la version déformée propagée par Disney. Plus près de nous, l’œuvre de deux géants de la littérature anglaise, Tolkien et C.S. Lewis, a été assombrie, grandement paganisée dans sa version filmée : Le Seigneur des Anneaux et Les Chroniques de Narnia ont subi des changements qui leur donnent des allures excessivement occultes, alors que dans les livres, ces aspects-là demeurent plus ou moins secondaires, n’étant ni la vedette ni un moteur de l’intrigue. En conséquence, beaucoup de croyants, rebutés par ces films aux allures trop occultes, ont rejeté les livres sans les avoir ouverts. (3)

Le roman Le Jardin Secret (The Secret Garden) paru en 1911 a donné lieu à trois films : la version 1949, assez fidèle au livre, raconte l’histoire d’un jeune handicapé sauvé d’une vie cloîtrée par sa cousine qui l’oblige à sortir de sa chambre et l’emmène respirer dans le "jardin secret" de sa vieille tante défunte. La version 1993 contient, sans bonne raison, une sorte de rituel incantatoire tout à fait étranger au livre. Dans la version 2020, produite par David Heyman, réalisateur des films d’Harry Potter, c’est la pensée magique qui sauve le handicapé et non plus le grand air ni les charmes botaniques du charmant petit jardin ! On y voit en outre des fantômes de défunts qui tirent d’un incendie les héros en danger.

CADRE FICTIF, CONTENU RÉEL

Structure très judicieuse pour publier des faits réels sans avoir trop à craindre les ciseaux de la censure ni les représailles : L’Archipel du Goulag de Soljenitsyne, publié en 1973 à Paris, n’aurait jamais passé aux yeux du KGB pour un "Essai d’investigation littéraire" ! Très utile également pour faire connaître au monde des crimes inavouables, comme certaines expériences de la CIA montrées en grand détail dans le film The Manchurian Candidate de 1962 et celui, plus récent (la techno évolue !) de 2004.

Ce film s’inspire d’un livre de John D. Marks, recueil d’entretiens avec des victimes du programme MK-ULTRA, qui permet de créer par traitement hypnotique des tueurs programmés. En 1997, le film de Mel Gibson Conspiracy Theory commence par un long monologue fidèle à la fameuse "théorie du complot", donc au complot réel, et met aussi en scène le personnage très cool de l’assassin programmé…

Le jeu Illuminati du concepteur Steve Jackson reproduit fidèlement ce que sait le public sur cette fraternité. En 1990, le même Steve Jackson sort un jeu de cartes à échanger, Les Illuminati et le Nouvel Ordre mondial où le thème de l’attaque terroriste tient une place de choix. Une carte montre même les tours jumelles du World Trade Center en train de s’effondrer (même chose dans la série télévisée The Lone Gunmen, où une faction du gouvernement américain détourne un avion pour emboutir une tour du même World Trade Center. C’était le 4 mars 2001, et donc six mois avant l’horreur du 11 septembre...).

Toujours dans le même jeu, une carte intitulée "Réduire la population" se fait l’écho fidèle du commandement dément (susmentionné) gravé sur les stèles d’Elberton, en Géorgie. Dans le film "V for Vendetta" sorti en 2006, la suppression des foules par de nouveaux vaccins et l’enrichissement correspondant des compagnies pharmaceutiques, est annoncée avec quinze ans d’avance... La même veine, développée dans le jeu et le film Assassin’s Creed (Credo de l’Assassin, 2016), montre comment devenir un "agent du changement" en purgeant la planète de tant d’humains nuisibles.

Les frères Wachowski, qui ont écrit le scénario de "V for Vendetta", sont mieux connus comme réalisateurs des films La Matrice montrant l’état des masses qui, le cerveau lavé, demeurent dans l’ignorance de leur propre esclavage. Pétris de mysticisme ésotérique avec des noms connus dans la franc-maçonnerie (l’Architecte, Mérovingien, Perséphone, le fabricant de clés) et plusieurs noms bibliques (Trinité, Sion, Nabuchodonosor), ces films présentent Neo, le nouveau sauveur qu’une voix appelle clairement ‟mon Jésus personnel” et qui brave mille dangers pour libérer le monde du joug de la Matrice. Par ailleurs, c’est dans un film de 1976, Network, qu’on trouve le meilleur réquisitoire contre la télévision comme outil de manipulation mentale. Quant aux deux films Trésor national (2004 et 2007), réalisés par les studios Disney, ils présentent officiellement la franc-maçonnerie telle qu’elle se présente elle-même à ceux qui ne la connaissent pas : sous un jour très flatteur.

Les trois films intitulés Skulls (2000, 2002 et 2004) mettent en vedette la société secrète Skull & Bones dont les deux grands candidats à la présidence en 2004, George W. Bush et John Kerry, ont avoué faire partie. Encore une fois, on y trouve trop de réalité pour que ce soient juste des films. Le jeu In Nomine Satanis honore les premiers mots de la messe noire. Le jeu en ligne Diablo nous apprend que la ‟Cathédrale de lumière et le Temple du Trine deviennent rapidement les forces dominantes qui cherchent à rallier les âmes du peuple de (la terre)”. Regardons de plus près ces deux grandes métaphores : la "Cathédrale de lumière" désigne la Loge maçonnique et le "Temple du Trine" l’Église catholique. Lorsqu’on relit la phrase avec les vrais noms, on retombe une fois de plus dans la réalité.

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(3) On trouvera une défense détaillée du Seigneur des Anneaux, avec des extraits des lettres de Tolkien, au chapitre "Le Héros et l’Aventurier" du livre "Harry Potter et l’Ordre des Ténèbres" (version intégrale) de Mona Mikaël.
https://www.christianpost.com/news/millennials-dont-know-dont-care-dont-believe-god-exists.html

 

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