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Créer sa
propre réalité
Une idée est omniprésente dans
la série "Harry Potter", celle qui est à la base
même de la pensée occulte sous toutes ses formes: si
l'on associe une volonté personnelle forte aux
techniques adéquates, on peut créer la réalité par
la puissance de sa propre pensée.
De tout temps, la littérature
a fait place à l'imagination et au rêve; mais ici,
on va beaucoup plus loin; ces livres n'enseignent
pas seulement les bases de la sorcellerie, mais
encore ses niveaux supérieurs. Ils constituent une
sorte de cours accéléré de sorcellerie.
L'hérédité
spirituelle
Elle semble faire tout
naturellement partie de l'univers de Harry Potter.
On le sait, Harry possède certains
pouvoirs parce que ses parents étaient sorciers.
Pour cette raison, Harry est un privilégié.
Les dimensions
parallèles
L'Express de Poudlard part de
King's Cross, gare londonienne connue de tous. Mais
il part du Quai Neuf-Trois-Quarts, à onze heures.
Pour accéder à ce quai, il faut franchir une
barrière dimensionnelle qui a l'aspect d'un mur
banal. Si on a foi en la magie et en ses propres
pouvoirs, on entre simplement dans le mur, et hop!
on se retrouve dans une autre dimension, dans le
monde merveilleux de la magie. Là, fini le monde
insipide et terne des "Moldus": l'existence est
colorée et palpitante; on est entré dans "la vraie
vie" !
Spectres et
revenants
dans "Harry Potter".
Divers esprits hantent
l'établissement et se manifestent constamment:
Nick-quasi-sans-tête, un revenant que le
bourreau, autrefois, n'a pas su décapiter
complètement; Peeves, l'esprit frappeur et
farceur qui harcèle un peu tout le monde; Dobby,
sorte de lutin qui idolâtre Harry.(...) A Halloween,
on fête le "jour mortuaire" de Nick, qui remporte un
franc succès en mimant son exécution ratée: de quoi
saturer d'horreur l'esprit de n'importe quel enfant.
Utilisation
occulte des nombres
On pourrait écrire de longs
développements sur l'utilisation
occulte des nombres dans la série "Harry
Potter" et dans les étapes de la publication de ces
ouvrages.
Le chiffre 11
et ses multiples, par exemple, ont pour les
satanistes une valeur particulière: ils sont liés au
Mal, à la destruction. Le "Dictionnaire des
Symboles" (Editions R. Laffont) les décrit comme
"une des principales clés de l'occultisme noir".
-
Harry a été enlevé au
monde des "Moldus" le jour de ses
11 ans.
-
Quand il a été choisi par
la baguette magique faite pour lui (oui, c'est
la baguette qui choisit son sorcier dans ce
récit, et non le contraire!) il a découvert
qu'elle avait 11 pouces
de long.
-
Le train de Poudlard part
à 11 heures. Le jour où
il a fallu faire repousser les os de Harry, le
médecin sorcier lui a dit qu'il fallait
reconstituer 33 os
différents.
-
Harry occupe la chambre
no.11 dans l'auberge du
"Chaudron Baveux";
-
le sorcier Voldemort s'est
entraÎné pendant 11 ans
avant de s'attaquer aux parents du jeune Harry.
-
En France, "La Coupe de
Feu" a paru le 29 novembre. Ces livres emploient
aussi le 13, chiffre qui
en ésotérisme est lié à la rébellion.
On pourrait multiplier les
exemples.
Le "privilège"
d'une marque sur le front
comme Harry Potter
Harry, ce petit sorcier
prodige auquel les enfants s'identifient, a
sur le front une marque, une
cicatrice en forme de foudre, stigmate qui rappelle
sa résistance victorieuse au grand destructeur
Voldemort. Cette foudre est un symbole bien connu
des occultistes. Les SS hitlériens la portaient, et
plusieurs groupes de musiciens satanistes
l'utilisent également: elle représente la puissance
de frappe de Lucifer (NDLR: c'est aussi le S de
"Satan"). On la retrouve aussi sur la couverture
de chaque volume de la série, dans le jambage
vertical du "P" de "Potter".
Lors de la parution du
"Prisonnier d'Azkaban" aux USA, les librairies
ont distribué aux jeunes acheteurs
650 000 tatouages autocollants en forme de petite
foudre violette, que les enfants arboraient
fièrement sur le front en quittant le magasin.
D'autres librairies ont embauché des maquilleurs et
fait peindre le signe sur le front de tout enfant
qui achetait un volume de la série. "Un simple
simili tatouage, disent certains, ne peut faire de
mal à personne!"
Ces Chrétiens se rendent-ils
compte de ce qui peut se graver dans le coeur d'un
enfant quand on l'amène à désirer
ardemment une marque sur le front, ou à
envier ceux qui en portent une?
Qui plus est, la marque de
Harry est signe de "victoire" sur un "seigneur de la
mort". Peut-on être sûr que cet enfant gardera la
même réceptivité à la vérité biblique et à Jésus,
Seul et Unique Vainqueur de la mort et de Satan?
Ceux qui voient là un simple
divertissement anodin savent-ils que le jeu est une
chose très sérieuse pour un enfant, et que la nature
de ses jeux façonne déjà les dispositions profondes
et cachées de son coeur?
La Bible parle d'une marque
sur le front dans le livre de l'Apocalypse au
chapitre 13:
[L'antichrist ] fait que
tous, les petits et les grands, les riches et les
pauvres, les hommes libres et les esclaves,
reçoivent une marque sur la main droite ou sur le
front, et que nul ne puisse acheter ni vendre, sans
avoir la marque, le nom de la bête ou le chiffre de
son nom. C'est ici la sagesse. Que celui qui a de
l'intelligence calcule le chiffre de la bête. Car
c'est un chiffre d'homme, et son chiffre est
666.
Fabrication
et consommation de drogues
modifiant les états de la conscience
Dans "Harry Potter à l'Ecole
des Sorciers", les jeunes élèves
apprennent à fabriquer et à s'administrer
"correctement" diverses drogues: par exemple,
des préparations à base d'absinthe.
Ecoutez le professeur
spécialiste des potions, Sévérus Rogue: "Je peux
vous apprendre à mettre en bouteille la célébrité, à
fabriquer la potion de la gloire, et même à tenir
prisonnière la mort..."
La prise de ces substances est
présentée comme désirable et glorieuse! Le "polynectar",
par exemple, permet de changer d'identité, de
devenir qui l'on veut.
Les "sorties
en astral"
Le deuxième volume décrit avec
précision le "voyage astral",
dans lequel un sorcier quitte son corps physique et
se rend en esprit dans un autre lieu ou une autre
dimension.
L'ami d'Harry, Ron Weasley,
explique qu'on n'a nul besoin d'une voiture quand on
maîtrise cette technique (Edition américaine, p.
69). Dans "Le Prisonnier d'Azkaban", il est
également question de "voyage astral",
qui laisse le corps comme "une coquille vide"
(Edition américaine, p. 247).
Réincarnation
"La Chambre des Secrets"
enseigne aussi la réincarnation
(Edition américaine, pp. 427-428).