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Des sacramentaux
controversés?
(suite)
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Triangles et cornes au lieu de cœurs : il
s’agit du même principe qu’à la réfutation no.3,
soit le jeu de l’éclairage, des ombres et reflets
sur le métal... C’est un petit exercice tout à fait
subjectif... du genre "Il faut le croire pour le
voir"... Chercher à voir Satan par tout, c’est
lui faire trop d’honneur...
De plus, rappelons à l’auteur de cette
fabulation, que s’il ne se trouve pas d’étoile
au-dessus des cœurs, c’est normal... puisqu’il n’y
en a jamais eu dans l’apparition donnée à Catherine.
8)
Il est douteux d’affirmer que la
Franc-maçonnerie, qui contrôle les finances
mondiales, ait besoin de renflouer ses coffres en
vendant des médailles "de 4 sous", et de surcroît
des médailles qui font la promotion de la dévotion à
la Vierge Immaculée, leur Ennemie jurée ! En fait,
ce qui risque de faire tomber l’industrie de la
Médaille miraculeuse, c’est bien précisément la
psychose actuelle l’entourant, et qui jette le doute
et le trouble dans les âmes. C’est cela qui fait
l’affaire de la Franc-maçonnerie... et de Satan.
Questionné au sujet d’une hypothétique
"récupération" de la Médaille Miraculeuse par la
Franc-maçonnerie, le Père Antonio Maria Santoro9
répliqua :
« Mon avis, c’est celui de saint Paul :
" Certains, il est vrai, le font par envie, en
esprit de rivalité, mais pour les autres, c'est
vraiment dans de bons sentiments qu'ils prêchent le
Christ. Ces derniers agissent par charité, sachant
bien que je suis voué à défendre ainsi l'Évangile ;
quant aux premiers, c'est par esprit d'intrigue
qu'ils annoncent le Christ ; leurs intentions ne
sont pas pures ; ils s'imaginent ainsi aggraver le
poids de mes chaînes.
Mais qu'importe ? Après tout, d'une manière
comme de l'autre, hypocrite ou sincère, le Christ
est annoncé, et je m'en réjouis. Je persisterai même
à m'en réjouir..."
(Philippiens 1, 15-18)
L’essentiel c’est
que ces médailles ou objets soient "bénits" par un
prêtre "valide" ! »
9)
L’inscription du pays d’origine, ou du
fabriquant, sur médailles, statues et images
pieuses, est une pratique commerciale fort ancienne,
que n’a jamais réprouvée l’Église. Celle-ci sait
bien que derrière l’apostolat, il y a des impératifs
d’ordre matériel avec lesquels les fabricants
doivent composer. Cela n’a jamais nuit à la validité
des sacramentaux.
On peut aussi faire remarquer que l’inscription
"1860" apparaissant sur les Médailles miraculeuses
les plus anciennes (sur le globe aux pieds de
Notre-Dame), ne figurait pas dans la vision qu’eut
Catherine, du tableau de la Médaille. En effet, la
Vierge Marie n’a pas l’habitude d’apparaître avec la
date du jour sous les pieds ! Et pourtant, personne
ne trouve à redire.
10) L’inscription
latine figurant sur certaines médailles est la
suivante :
“Regina sine labe originali concepta, ora pro nobis”
(ou "o.p.n.", en abréviation). Il s’agit de
la même traduction latine utilisée par l’Église
Catholique dans son rituel de bénédiction de la
Médaille miraculeuse10
ainsi que dans les Litanies de la Sainte Vierge.
Cela signifie : « Reine conçue sans le péché
originel, priez pour nous. »
D’une part, on ne saurait accuser l’Église
d’errer dans une telle matière. D’autre part,
consulté sur la question, le père Thomas-Marie,
o.s.b.11
a répondu :
« C'est la concision du latin qui résume
l'abondance du français : essentiellement il ne
manque rien, car
"Maria" est comprise
implicitement dans le mot "Regina",
que votre rituel de 1929 nomme ainsi, par son
titre ; et de même "Qui avons
recours à vous"
est contenu dans "Priez pour
nous" ; enfin, "conçue sans
péché" est dit dans "sine
labe originale".
(...) Les éditeurs de vos médailles latines ont
voulu internationaliser l'invocation française
originale... C'est discutable, comme beaucoup de
choses, mais il n'y a pas détournement "diabolique"
dans ce fait, me semble-t-il. »
Ci-haut, médailles miraculeuses très
anciennes, tirées du livre de Mgr Laurentin,
spécialiste. Et en bas, médailles
miraculeuses plus récentes. On remarque des
différences, et pourtant ce sont toutes
d’authentiques médailles !
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11)
De nombreux objets peuvent être bénits dont,
évidemment, les sacramentaux approuvés par l’Église.
La Médaille miraculeuse fait partie de ceux-ci, peu
importe la disposition de ses petites étoiles.
C’est démontrer une ignorance totale que
d’affirmer qu’on peut « débénir » un sacramental tel
qu’une médaille. Il n’existe pas de prières de
« dé-bénédiction » des sacramentaux !
Un sacramental ne perd sa bénédiction que
lorsqu’il est vendu12
ou lorsqu’il est détruit. Tant qu’il demeure, dans
sa forme, l’objet qui fut béni en tant que cet objet
particulier, il conserve sa bénédiction. Deux
exemples : un cierge est béni en tant que cierge.
Mais la cire qui coule par terre lorsqu’il est
allumé n’est plus bénite, car elle ne fait plus
partie du cierge. Le même raisonnement s’applique à
un scapulaire bénit ; les fils qui s’en détachent ne
sont pas bénits, car ils ne sont plus scapulaire,
mais seulement fils. Le scapulaire a été bénit en
tant que scapulaire.
Lorsqu’un prêtre exorcise un objet bénit, cet
objet demeure bénit et doit être traité comme tel.
Faisons bénir nos médailles. La bénédiction du
prêtre est puissante contre Satan car, à travers
l’homme d’Église, c’est Dieu Lui-même qui bénit.
Saint Benoît bénit un jour une coupe qu’on lui
présentait et qu’il soupçonnait d’être empoisonnée.
La puissance de la bénédiction (donc celle de Dieu)
fit éclater la coupe traîtresse !
Et si nous voulons être rassurés jusqu’au bout,
faisons exorciser nos médailles selon les règles de
l’Église, l’exorcisme étant encore plus puissant que
la simple bénédiction... puis portons ces médailles
avec respect et confiance. DIEU EST PLUS FORT QUE
SATAN.
Souvenons-nous également que si une médaille (ou
un autre sacramental) présente des manques
importants dans les éléments ESSENTIELS devant le
composer (par ex.: il manque le verso de la
médaille, ou le chapelet ne compte que 4 dizaines),
ce sacramental ne sera pas valide en tant que
médaille miraculeuse ou chapelet (valide quant aux
indulgences qui y sont normalement rattachées), mais
cela n’en fera pas un objet satanique pour autant
et, s’il est bénit, il mérite le respect dû à la
bénédiction. On peut très bien s’en servir pour
prier, car avant tout c’est le cœur qui compte dans
notre relation avec Dieu.
† † †
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Suite
(
Comprend:
à propos des chapelets,
Des chapelets Nouvel-Age?, Réfutations, Avis du
Père Jozo, Quand la psychose s'amplifie, Enterrer
ces chapelets?, A qui profite la situation?)
_____________________
9
Des "Frères Franciscains de l’Immaculée", Sanctuaire
Notre-Dame des Anges, France. Communauté de droit
pontifical, très active dans l’apostolat par la
Médaille Miraculeuse.
10
Manuel « Excerpta e
rituali romano ad usum parochorum » de 1929,
dans le rituel de bénédiction de la Médaille
Miraculeuse.
11
De l’abbaye bénédictine St-Joseph de Clairval,
Flavigny sur-Ozerain, France.
12
Vendu avec intention
de négoce, et non pas vendu pour le prix
coûtant, c’est-à-dire pour se faire rembourser
l’argent que l’on a dépensé pour l’acquérir pour
autrui.
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