Dozulé:ce que l'évêque du lieu et un de ses successeurs ont ordonné en 1985 et 1991. | |
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À cette ordonnance, Mgr Pierre Pican (successeur
de Mgr Badré) ajoutera le 15 mars 1991:
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«J'interdis donc à tout prêtre d'organiser,
d'accompagner et à plus forte raison de
présider toute réunion en relation avec ce
pseudo-message de Dozulé et de participer à
des rassemblements sur la Haute-Butte.
J'interdis également à tout prêtre de
célébrer l'Eucharistie sur la Haute-Butte,
notamment le 28 mars 1991
(1),
et de célébrer dans le cadre explicite d'un
pèlerinage ce jour-là, comme les autres
jours, à l'intention de Dozulé.
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(Notes explicatives)Cet interdit ne touche que le territoire
du diocèse de Bayeux- Lisieux, car là
s'arrête la juridiction de l'évêque. Il est
donc licite, pour tout prêtre en dehors de
ce diocèse, de participer ou de présider un
rassemblement en lien avec Dozulé, et même
de célébrer la Sainte Messe à ces occasions.
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«Ce pseudo-message, dont l'extravagance et
le caractère absolu ne méritent pas qu'on
s'y arrête, est habilement commercialisé
sous la forme de tracts, de supports
médiatiques, d'appels divers relancés
régulièrement et d'ouvrages de
vulgarisation.
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Quel lieu d'apparition, même reconnu par
l'Église, n'a pas son cortège d'écrivains
mettant leur talent au service du message,
pour le répandre à travers le monde, ou
encore de boutiques toutes prêtes à faire de
l'argent aux abords de nos sanctuaires? Si
les autres lieux d'apparitions n'échappent
pas à cela, comment peut-on demander qu'il
en soit autrement pour Dozulé?
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Cette surabondance donne une impression de
sérieux: elle est proprement illusoire et
rallie les gogos (...) Puisse le fanatisme
déchaîné, cultivé et habilement développé
par une poignée d'exaltés, ne pas nous
inquiéter.
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En qualifiant de «gogos» ceux qui, en
toute bonne foi, croient en la véracité des
apparitions de Dozulé, nous ne pouvons
qu'être étonnés et déçus d'un tel langage
venant de la bouche d'un homme d'Église, en
autorité.
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L'Église a arrêté la position à tenir et à communiquer. Tenons-la. Diffusons-la.» |
Or, l'Église n'a pas condamné Dozulé.
Elle reste prudente et nous invite à la même
vigilance.
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