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(suite)
Une fois pardonnés, allons recevoir Jésus
Ressuscité dans la Communion. Sous l'apparence
de l'hostie,
Jésus est réellement et
corporellement présent: Corps, Sang, âme et Divinité.
Cette présence est réelle: ce n'est pas
seulement une image ou un simple symbole.
Par la Communion, Dieu nous accorde de façon
spéciale
force, grâces et lumières pour
devenir meilleurs et résister au mal.
C'est pourquoi l'Église, dans un de ses
Commandements, demande aux fidèles de communier au
moins une fois par année, dans le temps de Pâques.
C'est un minimum vital. Mais quelqu'un qui saisit
réellement la grandeur et le profit d'une Communion
bien faite essaiera de communier chaque dimanche,
voire tous les jours si possible.
Il est si important de nourrir notre âme par la
réception de la Sainte Eucharistie, que Jésus a
déclaré:
"C'est moi qui suis le Pain de la vie (...) En
vérité, en vérité je vous le dis: si vous ne mangez
la Chair du Fils de l'homme et ne buvez son Sang,
vous n'aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma
Chair et boit mon Sang aura la Vie éternelle, et moi
je le ressusciterai au dernier jour. Car ma Chair
est vraie nourriture et mon Sang est vrai
breuvage. Celui qui mange ma Chair et boit mon
Sang demeure en moi, et moi en lui. De même que le
Père qui est vivant m'a envoyé et que je vis par le
Père, ainsi celui qui me mange vivra, lui aussi, par
moi."
(Évangile selon St Jean, chap. 4)
Pour nous aider dans cette démarche, il a choisi
de nous donner son Corps glorifié sous les
apparences du pain et du vin, afin de ne rebuter
personne.
Recevoir Notre-Seigneur, à la fois Dieu et
Homme, dans notre cœur n'est pas banal: mettons-y
amour, respect et l'attention que requiert un si
grand mystère.
Chaque parcelle d'hostie,
chaque goutte de vin consacré
contient Jésus en entier, comme si c'était
l'hostie complète: il faut donc attacher grande
importance à ces Parcelles, et les traiter avec
autant de respect que pour l'Hostie consacrée non
brisée(9).
L'Église
catholique a toujours été tellement
convaincue de la véracité des paroles de
Jésus "Ceci est
mon Corps",
"Ceci est
mon
Sang", qu'elle a établi des lois pour que
chaque Catholique qui communie le fasse avec
tout le respect dû à Dieu.
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La première des conditions pour pouvoir
communier, c'est Jésus Lui-même qui l'a
indiquée dans la parabole de l'invité
aux noces, qui doit être paré de la robe
nuptiale. Cette noce, c'est la réception
de la Sainte Eucharistie. La robe
nuptiale,
c'est l'état de grâce (être en
amitié avec Dieu, donc sans péché grave
non pardonné sur la conscience). On ne
peut pas passer à côté de cette exigence
qui est la plus importante.
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L'autre condition est le respect du
jeûne eucharistique, ce qui veut
dire: s'abstenir de toute nourriture ou
liquide (à l'exception de l'eau et des
médicaments), au moins 1 heure avant de
communier.(10)
Il faut, en outre, avoir une bonne
intention (la communion est une démarche
de foi et non une simple convenance sociale)
et un extérieur convenable (attitude
respectueuse, vêtements non provocants...).
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Nous savons que Jésus reste en nous tant que les
Saintes Espèces ne sont pas dissoutes par notre
corps (digestion), soit plus ou moins 10 à 30
minutes. Profitons de ce temps privilégié qui suit
la Communion pour parler «en ligne directe» à Jésus,
le remercier, lui confier nos préoccupations, notre
famille, le monde... Autrefois, on appelait cela
« faire notre action de grâce ».
Après la Communion, faisons, nous aussi, notre
« action de grâce ».
Et avant même d'aller communier, offrons notre
Communion pour consoler Dieu de tous les péchés qui
se commettent dans le monde. Cela s'appelle: la
Communion réparatrice.
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(9)
À ce sujet, on lira avec profit le petit document du
Père Ovila Melançon « Parcelles
Eucharistiques: présence réelle du Christ »
disponible sur notre site en téléchargement gratuit
(PDF):
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www.revueenroute.jeminforme.org
Site produit par la revue "En Route".
Autorisation de diffuser ce document, avec mention de la source.
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