Tout le monde connaît les Témoins de Jéhovah,
au moins de nom, pour avoir reçu plus d’une fois
leur visite impromptue chez-soi, alors que ceux-ci
disaient vouloir venir « partager la Parole de
Dieu » par la lecture de passages bibliques…
On les a vus distribuer leurs publications
aux coins des rues, vêtus proprement et affichant un
sourire engageant, et bien sûr, on a tous entendu
parler de leurs nombreux procès entamés devant les
tribunaux pour refuser des transfusions sanguines...
Mais au-delà de l’image populaire projetée, qui
sont-ils au juste ?
Nous vous proposons un bref document qui a pour but de lever le voile sur
quelques aspects obscurs de cette secte, qui,
malheureusement, recrute quotidiennement de nouveaux
adeptes dans la population, même parmi les chrétiens
qui, mal informés, se laissent séduire par les beaux
discours des Témoins de Jéhovah.
Avant de leur ouvrir de nouveau notre porte,
prenons connaissance de ce qui se cache derrière
l’image «impeccable» de cette secte…
Il y a fort à parier que nous redoublerons de
vigilance à leur égard la prochaine fois qu’ils
chercheront à nous aborder.
LES ORIGINES
Le mouvement est d’origine américaine : il doit
sa naissance à un prédicant populaire,
Charles Taze Russell. Né en
1852, dans une famille de dénomination protestante
(presbytérienne), Russell commence à douter de
plusieurs vérités religieuses vers la fin de
l'adolescence, alors qu'un jour, confronté à une
personne niant l'existence de l'enfer, il n'arrive
pas à trouver d'arguments pour défendre sa foi
chrétienne. Quelque temps plus tard, des
circonstances l'amènent à se trouver dans une
réunion adventiste1 ;
fort impressionné par le sermon du pasteur, il y
retrouve la foi en l'inspiration divine des
Écritures. Il se met alors à scruter le texte sacré,
en particulier ce qui concerne l'enfer et le second
avènement du Christ, suite à quoi il en conclut que
la croyance à l'enfer n'est pas fondée sur des
textes bibliques et que la fin de notre monde est
proche.
Il réunit quelques disciples pour poursuivre
avec eux son étude de la Bible, mais des divergences
de vues sur un point de doctrine aboutissent à la
séparation des deux groupes en 1878.
En 1879, Russell fonde un journal
«Tour de garde» qui a pour
but de faire la promotion de ses idéologies. La même
année, il épouse Maria Frances Ackley, qui pendant
dix-huit ans, collaborera de près à ses travaux,
jusqu'à ce qu'en 1903 elle demande la séparation
légale, soupçonnant son mari d'infidélité. S'ensuit
alors un long procès où Russell est condamné à payer
à son épouse une pension alimentaire, verdict qu'il
portera en appel, mais sans succès, dans l'espoir de
se soustraire à cette obligation financière.
Ses
problèmes personnels ne seront que le début d'autres
périples judiciaires, car au cours de ses années de
« ministère », Russell deviendra en quelque sorte un
habitué de la Cour, poursuivant l'un ou l'autre en
diffamation, n'hésitant pas à se parjurer en cour à
plusieurs reprises, ou faisant lui-même l'objet de
procès en rapport avec des opérations financières
douteuses.
Il annonce la fin du monde pour 1914. À
sa mort, en octobre 1916, il est enterré à
Pittsburgh (États-Unis) dans un cimetière faisant
aujourd'hui partie d'un immense complexe maçonnique.
Une pyramide (un des principaux emblèmes
maçonniques) d’environ trois mètres de haut est
dressée dans ce cimetière à la mémoire de Charles
Taze Russell. Sur cette pyramide est gravé le nom de
l'organisation des Témoins de Jéhovah (Société de la
Tour de garde) mais aussi un étrange symbole dont la
présence est inexpliquée.
La croix dans la couronne est le symbole des
chevaliers templiers Knights Templars :
le plus haut degré de la
franc-maçonnerie. Ce même symbole se retrouve
dans certaines publications de la Société Watch
Tower.
Après la mort de Russell, lui succède un autre
président : Joseph Franklin
Rutherford. Cet homme au caractère
intransigeant, attaquera plus d'une fois, par ses
discours, les institutions gouvernementales et
politiques, mais surtout la religion en général,
l’accusant d’être une invention de Satan. Son
aversion des religions se déversera principalement
sur l’Église Catholique, contre laquelle il
entreprendra une violente campagne
anti-catholique par des discours de propagande,
allant jusqu’à illustrer l’Église Catholique romaine
par des caricatures grossières et dégradantes,
imprimées en couleur dans ses livres et brochures
distribuées largement.
Depuis la fondation du groupement, aucun nom
officiel ne désignait ce mouvement, si ce n’est le
nom légal de l’Organisation «Watch Tower Bible and
Tract Society» ; c’est Rutherford en 1931 qui, sous
prétendue «inspiration divine», trouve le nom qui
fera succès : celui de Témoins de Jéhovah.
En 1942, cinq jours après le décès de
Rutherford, le conseil de la « Bible and Tract
Society » se réunit pour procéder à la nomination du
nouveau président de la Corporation des Témoins de
Jéhovah : Nathan Homer Knorr
est élu. Rapidement, celui-ci élargit et intensifie
la propagande, mais en y apportant des
modifications, notamment dans la méthode d’approche
qui se veut plus cordiale et dont les mots d’ordre
sont désormais « politesse et courtoisie ». Pour
atténuer le souvenir nuisible des frasques de son
prédécesseur, Knorr travaillera à éclipser peu à peu
les travaux (écrits et enregistrements audio)
de Rutherford, mettant davantage de l'avant ses
propres techniques de propagandes qui se veulent
plus subtiles, permettant ainsi de recruter
davantage de nouveaux adeptes, y compris parmi les
Chrétiens qui, sous le règne de son prédécesseur, se
sentaient insultés dans leurs croyances. Par le
rétablissement apparent de ce pont, Knorr souhaite
endormir la méfiance des gens, tactique qui
s'avèrera malheureusement trop efficace pour
plusieurs.
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1
Secte protestante fondée aux États-Unis vers 1830.
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