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Maria Simma:
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Les âmes du Purgatoire
nous
parlent...
PARTIE 1 2
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Le
mariage, la famille
et les enfants
(suite / partie 2)
A partir de quel âge une mère peut-elle laisser
son enfant aux soins d'une personne qui n'est pas
membre de la famille ?
- Cela dépend un peu, naturellement, des
circonstances particulières, mais en général c'est
un péché de le faire avant l'âge de quatre ans. Les
blessures occasionnées avant cet âge sont les plus
difficiles à guérir parce qu'elles sont enfouies
très profondément dans le subconscient.
Les âmes ont-elles déjà parlé des punitions
physiques sur les enfants ?
- Oui, elles en ont parlé, et cela m'a valu
d'être attaquée par le magazine allemand Der
Spiegel il y a quelques années. Ils disaient que
j'étais d'accord pour qu'on batte les enfants.
C'était un mensonge. Les Pauvres âmes m'ont dit
qu'une fessée ou une claque est une chose nécessaire
et bonne dans le cas d'un jeune enfant très têtu et
désobéissant. Une petite claque ne fait pas de mal
et sera oubliée très rapidement au niveau conscient,
mais les conséquences de son entêtement resteront
gravées très profondément et pour très longtemps
dans son subconscient. Il faudrait naturellement n'y
recourir qu'avec beaucoup de modération, mais si
vous ne le faites pas et que vous attendez que
l'enfant soit plus âgé, ce sera trop tard, et vous
aurez à souffrir de votre enfant. Un enfant qui se
souvient dans son subconscient qu'il a reçu une
claque quand il n'avait que deux, trois ou quatre
ans n'aura besoin plus tard que d'un certain regard
de la part de ses parents pour agir correctement.
Bien des parents ont déjà aujourd'hui goûté aux
fruits que leur tolérance excessive a produits. La
violence au foyer est un très grand péché contre
l'amour, mais une discipline physique distribuée
avec soin est une nécessaire bénédiction du Ciel à
l'âge et au moment appropriés.
Un péché commis contre un enfant a-t-il plus de
poids que le même péché commis contre un adulte ?
- Oui certainement, beaucoup plus. Les péchés
contre un enfant, s'ils ne sont pas rapidement et
soigneusement réparés, seront considérés plus tard
par l'enfant comme normaux et acceptables, et il les
répétera. Et cela parce que le modèle parental est
très puissant et profondément implanté. Un divorce
ou un acte de violence, de malhonnêteté,
d'infidélité, de diffamation, ou peu importe, peut
très facilement entraîner une réaction en chaîne
identique chez les descendants. être parent est une
chose beaucoup plus sérieuse que ne semble le croire
la société moderne. Les gens délèguent beaucoup trop
facilement ces responsabilités à de soi-disant
professionnels qui n'ont pas avec les enfants les
liens créés par les grâces accordées par Dieu aux
parents, même si ces derniers peuvent commettre
quelques erreurs comme cela arrive à tous les
humains.
Est-ce que les enfants mentalement retardés vont
au Purgatoire ?
- Oui, mais leur Purgatoire est naturellement
beaucoup plus léger que celui des enfants sains
d'esprit. Tout dépend de ce que l'enfant était
capable de comprendre.
Beaucoup disent aujourd'hui que les parents
chrétiens sont trop autoritaires avec leurs enfants.
Que répondez-vous à cette remarque ?
- Les parents ne devraient jamais être
ultra-autoritaires avec leurs enfants car s'ils le
sont ils perdront bientôt leur obéissance, leur
affection et leur soutien. Il y a beaucoup de
parents qui sont trop autoritaires avec leurs
enfants et qui ne sont pas du tout chrétiens, de
sorte que cette remarque n'est pas réellement
valable. Les parents chrétiens devraient beaucoup
plus faire autorité qu'ils ne devraient être
autoritaires. Toute sévérité nécessaire devrait
venir très tôt dans la vie de l'enfant. Plus tard,
les parents qui devraient connaître les vérités sur
Dieu devraient les enseigner à leurs enfants avec
beaucoup d'amour. être toujours négatif, avec des
"ne fais pas ceci", "ne fais pas cela", n'est
pas du tout chrétien. Les parents devraient
constamment mettre l'accent sur le positif et
appuyer immédiatement ce qu'ils font de bien par des
arguments qu'ils peuvent comprendre. Dites-leur que
ces choses positives leur apporteront du bien.
Les parents devraient s'inspirer de la
miséricorde que Dieu a pour eux-mêmes et témoigner
de la même miséricorde et de la même bonté envers
leurs enfants.
Nous connaissons les devoirs que nous avons
envers la famille sans laquelle la société ne
survivrait pas, mais pourquoi avons-nous aussi le
devoir d'aider les autres à l'extérieur de notre
famille ?
- Le terme de famille n'est que relatif. Nous
sommes d'une certaine manière tous parents, peu
importe ce que les scientifiques pourraient à
l'occasion tenter de nous faire croire. Nous sommes
une famille, et seulement une famille.
Une Pauvre âme m'a dit un jour à ce propos que
celui qui ne fait pas de son mieux pour le bien de
tous n'est pas digne de vivre.
Dans notre recherche pour la justice de Dieu, je
crois que les choses deviennent beaucoup plus
claires lorsque nous regardons à l'intérieur de
l'unité familiale telle que nous la définissons
normalement. Nous avons la responsabilité et la
capacité d'aider nos arrières grands-parents comme
nous l'avons pour nos arrière-petits-enfants. Pour
les premiers, nous devons prier et continuer à faire
de bonnes œuvres, et pour les derniers nous pouvons
et nous devons organiser une vie paisible,
fructueuse, saine et joyeuse dans la foi.
Quelle est votre réponse aux nombreux parents
chrétiens bien intentionnés qui disent que leurs
enfants devraient pouvoir choisir la religion de
leur choix lorsqu'ils seront grands ?
- Ils permettent alors simplement à Satan dans
la société séculière de les détourner de la vérité
absolue sur notre Dieu d'amour.
Quel parent qui aime son enfant voudrait le
laisser choisir entre un aliment qui nourrit et
guérit, et un autre qui pourrait lentement
l'affaiblir, l'empoisonner et le tuer ? Quels
parents voudraient librement laisser partir leurs
enfants sans amour et sans chaleur ? Les parents qui
disent et font cela n'ont jamais prié ou même
réalisé et nourri leur propre bonté, et dans tout
cela, Dieu lui-même est ignoré et par conséquent
gravement blessé lorsque cela se produit.
Vous nous avez dit qu'il y avait des enfants au
Purgatoire. Est-ce que certains sont venus vous
voir ?
- Oui, des enfants aussi me sont apparus. Il y a
là des enfants jusqu'à l'âge de quatre ans. Vous
savez, les enfants ont une conscience beaucoup plus
fine que la plupart des adultes. Dès que l'enfant
voit la différence entre le bien et le mal, il en
porte la responsabilité.
On enseigne souvent que c'est l'âge de raison
qui marque la limite. C'est faux, c'est l'âge de la
conscience.
Et si par exemple un enfant est très malade et
peut-être en danger de mort, et s'il demande un
prêtre pour l'entendre en confession, il est très
important d'accéder à sa demande. Je sais que
souvent on ne le fait pas et c'est une grave erreur
de la part des adultes responsables. Je connais un
enfant de quatre ans et demi qui insistait pour
confesser un péché et il savait très clairement le
mal qu'il avait fait.
Vous semblez également avoir une affection et un
amour particuliers pour les enfants d'aujourd'hui.
Je dis cela parce que je sais que vous enseignez aux
petits enfants de votre village.
- Oui, il y a très longtemps que j'ai beaucoup
d'enfants autour de moi, et je leur enseigne le
catéchisme.
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