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IMPORTANT
Nous
vous invitons fortement à lire bien attentivement
cette transcription de la vidéoconférence que le
cardinal Raymond Burke
donnait récemment dans le cadre du "Rome Life
Forum" au cours de laquelle il nous fait part,
non seulement de son opinion sur la situation qui
prévaut actuellement à la grandeur de la planète,
mais aussi d’une étude bien documentée et très
sentie sur le coronavirus à la
LUMIÈRE DE FATIMA.
Même si
vous devez consacrer plusieurs minutes à la lecture
de ce document, cela en vaut la peine. Vous
comprendrez plusieurs choses qu’on essaie de nous
cacher.
Portons
dans notre prière toutes les personnes qui essaient
de faire la lumière sur les erreurs qui circulent
dans notre monde.
Partagez ce précieux document avec
vos parents, vos amis, vos connaissances, vos
prêtres.
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Publié le dimanche 31 mai 2020
Traduction: Jeanne Smits
Je vous propose ici la traduction non officielle de
la conférence du cardinal Burke, riche de conseils
et de compassion pour les catholiques qui ont pu se
sentir abandonnés pendant la période du confinement,
privés des sacrements et même, dans certains cas, de
sépulture chrétienne pour leurs chers disparus.
Le cardinal Raymond Burke dit
les choses avec force, mais toujours sous un regard
d'éternité, invitant à une union toujours plus
grande avec le Cœur Sacré de Jésus par le Cœur
Immaculé de Marie. Il s'élève notamment contre la
vaccination obligatoire, en particulier si les
vaccins développés utilisent des lignées de cellules
souches prélevées sur des fœtus avortés; contre les
restrictions illégales à la liberté religieuse et de
culte; contre le silence d'évêques et de prêtres
qui, par leur refus de s'exprimer, se rendent
complices de l'apostasie.
Le cardinal Burke exprime
également sa conviction que la consécration de la
Russie au Cœur Immaculé de Marie n'a pas été
accomplie. Nous vivons des temps très troublés et
inquiétants.
Un virus a été, d'une
quelconque manière, lâché, jusqu'à atteindre toutes
les parties du monde. Il a causé et cause encore, à
un degré plus ou moins important, la maladie qui lui
est associée, la COVID-19.
Beaucoup sont morts et meurent
encore, soit directement de la maladie, soit de
complications dont la maladie fait partie. En
réponse à la propagation de la contagion, de
nombreux gouvernements ont imposé de sévères
restrictions à la circulation de leurs citoyens,
confinant les citoyens à leur domicile et
interrompant le fonctionnement de tous les services,
hormis les services essentiels. L'effet sur
l'économie des familles, des communautés locales et
des nations a été dévastateur.
Jeanne Smits
POURQUOI IL NE FAUT
PAS CRAINDRE
LE CORONAVIRUS
plus que la grippe saisonnière ?
Cardinal
Raymond Burke :
L'origine du virus demeure
incertaine. Les informations relatives à sa nature
et à son évolution sont contradictoires.
À l'heure actuelle, un débat
animé a lieu pour savoir si son évolution nous
permettra de reprendre nos activités quotidiennes ou
si, en raison d'une menace de résurgence de la
contagion, nous devrons continuer à vivre confinés
dans nos foyers. Des informations nous parviennent
de la part de ceux qui sont retenus comme experts,
et elles sont clairement contradictoires. Il existe
également une crainte légitime de voir des personnes
sans scrupules utiliser la crise sanitaire à des
fins politiques et économiques.
Un aspect particulier de la
crise sanitaire internationale qui en résulte, ce
que l'on appelle une pandémie, est que l'ensemble
plus vaste des personnes en bonne santé sont
soumises à de sévères restrictions, même en ce qui
concerne leur pratique de la foi, en partant du
principe que l'infection par le virus reste souvent
cachée avant de se manifester soudainement.
D'une certaine manière, chacun
d'entre nous devient un danger potentiel pour les
autres. Dans une telle situation, l'interaction
humaine naturelle est rendue sévèrement limitée.
Chez certains, la situation a conduit à s'inquiéter
constamment d'une éventuelle infection et à
entretenir l'illusion que, d'une manière ou d'une
autre, nous pouvons créer un environnement
parfaitement sanitaire dans lequel nous ne serons
menacés par aucune bactérie ni aucun virus, ou dans
lequel, grâce à des mesures prophylactiques, y
compris la vaccination universellement imposée, nous
aurons une protection certaine contre le
coronavirus.
En ce qui concerne la
vaccination, il doit être clair qu'il
n'est jamais moralement justifié de développer un
vaccin en utilisant les lignées cellulaires de fœtus
avortés. L'idée d'introduire un tel vaccin
dans son propre corps est, à juste titre,
répugnante. En même temps, il doit aussi être clair
que la vaccination elle-même ne peut
être imposée, de manière totalitaire, aux citoyens.
Lorsque l'État se livre à une
telle pratique, il viole l'intégrité de ses
citoyens. Si l'État peut prévoir des règlements
raisonnables pour la protection de la santé, il
n'est pas le fournisseur ultime de soins de santé.
C'est Dieu qui l'est. Tout ce que l'État propose
doit respecter Dieu et Sa loi.
Il ne fait aucun doute que la
vie est devenue, à bien des égards, étrange.
Certains ont voulu qualifier le confinement à
domicile de quasi providentiel, comme une occasion
de faire une retraite spirituelle prolongée ou de
favoriser la vie de famille.
Certes, nous sommes appelés à
accepter toute souffrance qui entre dans notre vie,
pour en faire, avec l'aide de la grâce de Dieu, une
source de bénédiction pour nous-mêmes et pour les
autres.
Il n'en reste pas moins que la
situation ne correspond pas à la manière dont Dieu
nous a appelés à vivre et qu'elle constitue donc une
souffrance. Nous ne pouvons pas ignorer l'effet
négatif généralisé de cette situation sur la
dépression et d'autres maladies mentales, sur l'abus
d'alcool et de drogues, etc.
Si nous sommes appelés à
offrir notre souffrance à Dieu par amour pour lui et
pour notre prochain, nous ne voulons certainement
pas favoriser cette souffrance, comme si elle était
un bien en soi.
Il est également clair que des
individus et des groupes agissant au service d'un
programme particulier utilisent la souffrance
profonde, relative aussi bien à la santé qu'à la
situation économique des familles, des communautés
locales et des nations, pour promouvoir leur
programme, qu'il s'agisse de la progression d'un
gouvernement mondial unique, de la promotion de
causes environnementales, voire de changements
radicaux dans la pratique de la foi catholique.
Au milieu de la désorientation
et de la confusion engendrées par la crise sanitaire
internationale, nous devons, avant tout, nous
tourner vers la raison droite et vers notre foi pour
faire face à la crise pour le bien de tous.
Depuis le début de la crise,
il y a eu une défaillance de la part de l'Église en
tant que corps unique quant à l'annonce claire de
l'Évangile et à l'insistance sur l'exercice de sa
mission, en accord avec l'Évangile, y compris en
temps de crise internationale.
Certains prêtres et évêques
ont fait preuve de sagesse et de courage pour
trouver les moyens de rester proches du troupeau de
Dieu dont ils ont la charge, en particulier en
apportant les sacrements aux malades et aux
mourants, mais malheureusement, l'impression
générale parmi les fidèles est que leurs prêtres
leur ont été enlevés, ou que ceux-ci les ont
abandonnés. La plupart des fidèles se voient refuser
les sacrements depuis des semaines.
Il est tragique d'entendre des
témoignages de fidèles qui demandent à un prêtre
d'entendre leur confession et qui reçoivent comme
réponse que les prêtres n'ont pas le droit
d'entendre les confessions; ou qui demandent la
sainte Communion et se voient répondre qu'il est
interdit aux prêtres de distribuer la sainte
Communion en dehors de la Sainte Messe.
Il est particulièrement
tragique d'entendre les récits de fidèles qui
meurent sans l'assistance de leur prêtre ou sans
qu'aucun membre de leur famille ou de leurs amis ne
soit présent pour les accompagner, et les histoires
d'enterrement de fidèles catholiques de longue date
sans aucun rite funéraire.
Dans certains cas, ces
circonstances tragiques ont été dictées par l'État,
et dans d'autres cas par l'Église allant au-delà des
exigences de la réglementation de l'État ou en
conformité avec des réglementations de l'État qui
sont en violation de la liberté religieuse. La
situation a, à juste titre, suscité un débat intense
sur les relations entre l'Église et l'État.
En l'absence du respect dû à
l'Église et à la liberté religieuse de ses membres,
l'État assume l'autorité de Dieu lui-même, imposant
son diktat à l'Église en ce qui concerne les
réalités les plus sacrées comme le Saint Sacrifice
de la Messe et le sacrement de la pénitence.
S'il nous restait un doute
quant à la perte de ce respect, il a été dissipé par
des incidents au cours desquels les autorités
civiles ont tenté d'empêcher un prêtre offrant la
Sainte Messe d'accomplir l'action sacrée. Depuis le
début, on a omis de dire clairement que,
parmi toutes les nécessités de la
vie, la principale est la communion avec Dieu.
Oui, nous avons besoin de ce
qui est nécessaire pour notre alimentation, notre
santé et notre hygiène, mais aucun de ces besoins
essentiels ne peut se substituer à notre besoin le
plus fondamental : connaître, aimer et servir Dieu.
Comme on me l'a appris il y a
longtemps, parmi les premières leçons du Catéchisme,
Dieu a fait l'homme pour le connaître, l'aimer et le
servir dans cette vie et ainsi obtenir la vie
éternelle avec lui au Ciel. Face à une crise
sanitaire internationale, nous devons d'abord nous
tourner vers Dieu, en lui demandant de nous protéger
de la contagion et de tout autre mal.
En nous tournant vers Dieu,
nous trouvons l'orientation et la force de prendre
toutes les mesures humaines nécessaires pour nous
protéger, conformément aux exigences de la raison et
de la loi morale. Sinon, si nous pensons à tort que
la lutte contre le mal dépend totalement de nous,
nous prenons des mesures qui portent atteinte à
notre dignité humaine et, surtout, à notre juste
relation avec Dieu.
À cet égard, l'État doit être
attentif à la liberté religieuse des citoyens, afin
que l'aide de Dieu soit recherchée à tout moment et
en toutes choses. Penser autrement, c'est faire de
l'État notre dieu et penser que de simples êtres
humains, sans l'aide de Dieu, peuvent nous sauver.
S'il y avait un manque de respect pour notre
relation fondamentale avec Dieu au début de la crise
sanitaire internationale actuelle, il y a un manque
de respect similaire dans ce qui est proposé pour
l'après-crise.
On entend sans cesse le mantra
selon lequel notre vie ne sera plus jamais comme
avant et que nous ne pourrons jamais revenir à la
vie telle que nous l'avons vécue jusque-là. Il a été
suggéré, par exemple, que l'ancien geste consistant
à donner la main à autrui en signe d'amitié et de
confiance doit maintenant être abandonné à jamais.
De même, il existe un certain
mouvement pour insister sur le fait que tout le
monde doit désormais être vacciné contre le
coronavirus COVID-19 et même qu'une sorte de
micropuce (ou tatouage
numérique) doit être placée sous la
peau de chaque personne, de sorte qu'à tout moment,
elle puisse être contrôlée par l'État en
matière de santé et sur d'autres sujets que nous ne
pouvons qu'imaginer.
Il a également été suggéré,
même par des pasteurs de l'Église, que la crise
actuelle devrait nous amener à reconsidérer la
question de savoir si la messe dominicale est
essentielle à la vie chrétienne ou si les rites
funéraires sont essentiels à la pratique de notre
foi.
Oui, il est vrai que
l'expérience de la crise du coronavirus COVID-19 a
marqué notre vie de manière significative, mais elle
ne doit pas prendre en mains la direction de notre
vie. Notre-Seigneur Jésus-Christ reste le Roi du
Ciel et de la Terre.
Nous restons créés à l'image
et à la ressemblance de Dieu, avec les dons de la
foi et de la raison. Nous restons fils et filles de
Dieu, adoptés en Dieu le Fils, ce que nous ne
pouvons faire que par l'œuvre merveilleuse de son
Incarnation rédemptrice. Nous vivons en Dieu, nous
recevons la vie de Dieu dans nos cœurs et nos âmes à
partir du glorieux Cœur transpercé de Jésus, afin de
faire ce qui est juste et bon pour nous-mêmes et
pour notre monde.
Nous devons revenir à une vie
vécue en communion avec Dieu, en utilisant la juste
raison et en mettant en pratique les vérités de
notre foi catholique. L'obligation de la Messe
dominicale, par exemple, participe de la loi
naturelle et divine, le troisième commandement du
Décalogue, que nous sommes tenus d'observer, à moins
que, pour des raisons indépendantes de notre
volonté, nous ne puissions le faire.
Au cours de la crise actuelle,
il a été dit que les évêques dispensent les fidèles
de l'obligation de la Messe dominicale, mais aucun
être humain n'a le pouvoir de dispenser de la loi
divine. S'il a été impossible, pendant la crise, aux
fidèles d'assister à la Sainte Messe, alors
l'obligation ne les liait pas, mais l'obligation
demeurait.
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