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Paul-André Deschesnes (1)

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  ENFANTS ROIS,  PARENTS "FLYéS"

A la rentrée scolaire 2012, l'école polyvalente d'Asbestos a vécu un psychodrame bien québécois.

Les médias nous informaient, le 7 septembre 2012, qu'une cinquantaine de jeunes étaient en grève illimitée pour protester contre un nouveau règlement de leur école. En effet, le conseil d'établissement avait décidé à l'unanimité avant les vacances scolaires qu'un uniforme était désormais obligatoire pour tous les élèves dès la rentrée. Cette décision a été prise après une consultation des parents qui l'ont l'approuvée à 80 %.

Une bruyante minorité d'élèves appuyés par leurs parents ont alerté les médias avec tambours et trompettes pour que cette «épouvantable» décision soit abrogée. Défendus par de braves avocats, ces enfants rois et ces parents «flyés» ont décidé que cela allait à l'encontre des droits et libertés.

Devant les caméras de la télévision, ils ont proclamé haut et fort que les élèves ont le droit fondamental de s'habiller selon leur goût et selon la mode du temps présent.

Face à autant d'insignifiance, on peut conclure que les garçons avec leurs vêtements excentriques et les filles avec leur jupe et leur chandail indécents considèrent que c'est une manière normale et acceptable de se vêtir pour fréquenter l'école en 2012.

Dans notre Québec postmoderne, les lois et les règlements doivent-ils être rayés de la carte au nom de la sacro-sainte charte des droits et libertés... de s'habiller ou de se déshabiller n'importe comment ?

Voilà une société en pleine décadence qui a décidé d'abolir les devoirs et les responsabilités ! ♦

 

  FOLIE PLANéTAIRE DIABOLIQUE

Le 24 février 2012, les bulletins de nouvelles télévisés de RDI donnaient l'information suivante :

1- Les films d'Harry Potter ont rapporté 12 milliards de dollars.

2- Les livres d'Harry Potter ont été vendus à 800 millions d'exemplaires.

Un record historique! Du jamais vu! Le diabolique sorcier a ensorcelé des centaines de millions de jeunes qui sont tombés dans les griffes des sciences occultes.

Les forces du Mal font leur œuvre de destruction massive. On appelle cela le BIEN! Les consciences sont manipulées et intoxiquées! Les parents irresponsables sont aveuglés et ne savent même pas en quoi consiste fondamentalement cette œuvre maléfique qui a répandu partout les fumées de Satan sur toute la planète.

On crie à tue-tête: «Le diable n'existe pas» ! Pauvre population ignare et de plus en plus athée! Avec de telles lunettes roses, on accepte n'importe quoi.

Depuis le tsunami Harry Potter, l'industrie de l'occultisme, de l'ésotérisme et de la sorcellerie fait des affaires d'or. Tout cela est très sévèrement condamné dans les Écritures Saintes et dans le catéchisme de l'Église catholique. Malheureusement, de nos jours on se fout royalement de la Parole de Dieu et on met toute notre foi en Harry Potter.

La décadence n'est pas prête de s'arrêter et Satan est mort de rire. ♦

 

  BAR OUVERT EN FRANCE

Le gouvernement socialo-marxiste de François Hollande en France a annoncé le 27 septembre 2012 sur la chaîne TV5 que très bientôt l'avortement sera remboursé à 100% par la sécurité sociale tant au public qu'au privé. De plus, tous les hôpitaux du pays devront prévoir une section spéciale pour pratiquer les avortements, sinon il y aura des sanctions.

La fille aînée de l'Église continue de s'enfoncer dans la décadence la plus complète. Avec cette mesure, l'avortement constituera la seule et unique «maladie» qui sera couverte à 100 % par le gouvernement français.

Au moment où le gouvernement Hollande votait cette loi inique, au large du Maroc en Mer Méditerranée, un «navire pour l'avortement» accueillait des Marocaines désireuses de se faire avorter. Dans les pays musulmans, l'avortement est strictement interdit. (La Presse, 5 oct. 2012)

Ce diabolique navire, propriété du mouvement néerlandais "Women on Waves", parcourt les mers du monde pour faire avorter les femmes dans les eaux internationales. Ce bateau de la mort devrait arborer le pavillon de Satan plutôt que celui de son pays d'origine. ♦

 

  LE TOUT-PUISSANT LOBBY HOMOSEXUEL

Écoles homosexuelles

Au bulletin de nouvelles de RDI à la télévision de Radio-Canada, le 27 septembre 2012, un reportage nous informait que les autorités scolaires de Toronto seraient sur le point de donner le feu vert pour une école secondaire expérimentale. Cette institution scolaire accepterait uniquement des élèves qui se disent homosexuels.

Plusieurs psychologues pensent que les étudiants gais et les étudiantes lesbiennes auraient ainsi un milieu beaucoup plus propice pour leur épanouissement personnel.

On peut se questionner sur les supposés bienfaits d'un tel projet. Ne sommes-nous pas en face d'un autre ghetto qui va stigmatiser encore plus cette communauté ?

Les homosexuels insistent continuellement sur l'importance de leur intégration à la société. Alors, ce n'est sûrement pas avec ces théories fumeuses échafaudées par de supposés spécialistes pour justifier ces écoles homosexuelles, qu'on incitera les jeunes à atteindre ce but.

Village gai, défilé gai, vêtements gais, festival gai, spectacles gais, cinémas gais, festival du film gai, littérature gaie, magazines gais, jeux olympiques gais et maintenant écoles gaies, mais où s'arrêtera cette tendance complètement ridicule ? ♦

 

  ENFIN ! LA THéORIE DU GENRE

Le lobby homosexuel annonce haut et fort cette théorie postmoderne sur toutes les tribunes avec la complicité de nos médias athées et de nos spécialistes de la chose.

Depuis quelques années la théorie du genre est devenue présente partout dans notre société décadente : publicité, cinéma, partis politiques, écoles primaires et secondaires, cours d'éthique et de culture religieuse, télévision, arts, culture, etc.

Ce nouveau concept fumeux et décadent parle pompeusement de liberté, de libération et d'égalité. Mais attention, hypocritement et insidieusement, on nous fait accroire de façon biaisée et tordue que l'identité profonde de la personne humaine n'a rien à voir avec la nature sexuelle homme-femme. Alors, on ne naît plus homme ou femme! à la naissance nous sommes NEUTRES! Incroyable !

Maintenant, au nom de cette théorie, il faut libérer les générations futures. Alors, le sexe biologique n'aurait aucune influence sur la sexualité. On construit avec le temps notre propre sexualité. évidemment, dans notre société sans Dieu, nous sommes les nouveaux dieux.

Attention! Dans notre monde hyper malade, il faudra adhérer à cette thèse, sinon on sera étiqueté de conservateur de droite, de retardé et d'homophobe.

Les champions de la théorie du genre enseignent que l'humanité doit désormais faire la promotion de la diversité sexuelle tous azimuts : gais, lesbiennes, transgenres, transsexuels, allosexuels, bisexuels, métrosexuels, altersexuels, multisexuels, polysexuels, etc.

La sexualité, c'est un amusement et un divertissement où la jouissance doit atteindre au maximum le paroxysme suprême et où toutes les fantaisies imaginables et inimaginables prennent la première place.

Maintenant que nos populations païennes et athées ont mis Dieu dehors à tous les niveaux de la société dite moderne et très avancée, on peut en toute liberté se complaire dans cette théorie diabolique.

On doit même l'enseigner à nos enfants dans nos écoles supposément neutres. Les milieux universitaires, les artistes, les politiciens, les médias et les "logues" de tout acabit applaudissent à tout rompre cette trouvaille du troisième millénaire.

À bas le moyenâgeux modèle du couple traditionnel homme-femme avec enfants ! Bon peuple, tu dois te mettre à date, ou tu seras cloué au pilori. à la poubelle le plan de Dieu !

Le message du Christ, de l'Église catholique et de l'Écriture Sainte est diamétralement opposé aux idées véhiculées dans la théorie du genre, même si certains prêtres très populaires au Québec la défendent en se foutant royalement du Magistère.

Dieu nous a créés sexués homme ou femme. Il faut avoir le courage de défendre notre foi et la loi naturelle face à tous ces populaires charlatans qui enseignent les pires faussetés et qui entraînent le monde dans l'abîme du Malin. ♦

 

  LE JOUR DU SEIGNEUR

À la fin de janvier 2013, le Québec fêtera le vingtième anniversaire de la loi 59.

En effet, c'est en 1993 que le gouvernement québécois vota cette loi inique qui ouvrait le dimanche toutes les portes des commerces et des centres d'achats à la grandeur de la province.

À l'époque, la grande majorité de la population et tous les médias avaient salué et applaudi ce supposé grand pas en avant pour permettre au bon peuple de consommer encore plus, de s'amuser et de profaner à tour de bras le jour du Seigneur. Vive les diaboliques retombées économiques !

Du jour au lendemain, le dimanche est devenu la journée de tous les excès : on magazine, on fait son épicerie, on fait le plein à la société des alcools du Québec, on rénove sa maison, on brasse des affaires à sa banque, on travaille dans les champs, on fréquente les bars et les salles de spectacles, on assiste aux exploits des idoles du monde du sport, les danseuses nues et les bordels font des affaires d'or, etc.

Quand on regarde l'état lamentable de notre «belle» province, on peut se poser la question suivante: en acceptant de profaner le dimanche, avons-nous vraiment amélioré l'état de notre société ?

La pratique religieuse est presque disparue, les familles ont éclaté, l'immoralité s'est installée à tous les niveaux, les commandements de Dieu ont été bafoués et ridiculisés ; une décadence historique s'est confortablement installée. On a affirmé que tous ces supposés «bons» changements signifiaient la mise au rancart définitive de la grande noirceur et l'entrée du Québec dans la modernité. On s'est donc AJUSTÉ avec empressement aux nouvelles valeurs du monde.

Après toutes ces années folles, il y aurait peut-être lieu de faire lucidement le bilan et de se demander ce qu'en pense notre sainte Mère l'Église.

Le nouveau catéchisme publié en 1993 (un livre dont on ne parle jamais dans nos paroisses) nous donne les vraies réponses. Les numéros 2189 à 2195 nous disent très clairement que le dimanche doit être un jour de repos consacré d'abord et avant tout au Seigneur. «Les fidèles sont  tenus d'assister à la sainte messe tout en s'abstenant de ces travaux et de ces affaires qui empêchent le culte dû à Dieu» (no. 2193). Le dimanche est un jour de fête en l'honneur de la Résurrection du Christ où la vie familiale doit prendre une très grande place.

Le dimanche, ce n'est surtout pas le temps de s'éclater et de s'émoustiller en courses ridicules dans les temples païens de la consommation et du divertissement. Pendant qu'il est encore temps, ne faudrait-il pas en cette première journée de la semaine s'arrêter, réfléchir, prier, méditer, visiter les malades, s'occuper de son prochain et penser en premier lieu au Seigneur Jésus ?

Notre monde moderne, contrôlé par les forces du Malin, nous donne un autre message: amusez-vous, la vie est trop courte, vous n'avez pas de temps à perdre avec toutes ces bondieuseries, jouissez, dépensez et profitez égoïstement des nourritures terrestres sans vous préoccuper de votre éternité.

Face au dimanche, le chrétien a un choix à faire. Malheureusement, les homélies dominicales au Québec ne parlent plus de ce sujet extrêmement important. On a très peur de passer pour un épouvantable arriéré, un intégriste de droite. Trop souvent, pour demeurer populaire, on tient un discours qui reste la plupart du temps en accord avec les nouvelles valeurs à la mode, même si notre Saint-Père le Pape et la Vierge à Medjugorje  exhortent régulièrement les enfants de Dieu à vivre le dimanche de façon digne en véritables chrétiens.

Il faut prier très fort pour que nos prêtres aient le courage de ramer à contre-courant et de dire franchement au peuple de Dieu les vraies affaires sur l'importance de bien célébrer le jour du Seigneur.♦

 

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