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L'Immaculée Conception
de Marie (suite)
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Rencontre de Joachim et d’Anne
sous la Porte dorée
C’était sur avis du Ciel que Joachim avait été
introduit dans le sanctuaire. Ce fut encore par une
inspiration divine qu’on le conduisit dans un
passage consacré et
souterrain qui aboutissait à la porte dorée. Ce
passage servait quelquefois à des personnes qui
venaient demander la bénédiction au sujet d’une
union stérile. Il servait aussi pour des
purifications, des absolutions, des expiations et
autres rites ou pratiques de ce genre.
Anne était aussi arrivée au temple avec sa
servante, qui portait, dans des corbeilles à jour,
les colombes à offrir. Elle remit son offrande à un
prêtre auquel elle fit part de l’apparition de
l’ange, et de l’ordre qu’il lui avait donné d’aller
trouver son mari sous la porte Dorée. Alors d’autres
prêtres et plusieurs femmes vénérables, dont une
prophétesse (la prophétesse Anne peut-être), la
conduisirent à une autre entrée du même passage
consacré, puis s’éloignèrent et la laissèrent seule.
Les murs du passage brillaient d’un reflet vert et
or ; une lumière rougeâtre y pénétrait d’en haut et
laissait voir de belles colonnes, pareilles à des
arbres et à des ceps de vigne entourés de
guirlandes.
Une de ces colonnes s’élevait comme une tige de
palmier, avec des branches pendantes ornées de
fleurs. Ce fut là que Joachim fit la
rencontre d’Anne, toute rayonnante de joie.
Ils s’embrassèrent dans un mouvement de sainte
allégresse, et se firent part de leur commun
bonheur. Une nuée lumineuse les
environna, et ils tombèrent en extase. Cette lumière
rayonnait sur eux du sein d’une troupe nombreuse
d’anges, planant sur leurs têtes et portant une
haute tour, toute resplendissante, semblable à la
tour de David ou à la tour d’ivoire. Puis cette tour
disparut, et une immense auréole vint couronner Anne
et Joachim.
Il fut alors montré que la
conception de Marie avait été aussi pure, par la
grâce, que l’eut été, sans
la faute originelle, toute
conception humaine.
Dans le même temps, j’eus aussi une autre vision
dont il m’est impossible de faire comprendre la
grandeur. Le ciel s’ouvrit au-dessus des deux époux,
et je vis la joie au sein de la Trinité et dans les
rangs des anges, et nul d’entre eux ne restait
étranger à cette bénédiction mystérieuse.
J’appris que la sainte Vierge
fut engendrée dans une pureté parfaite et sous
l’unique impulsion de la sainte obéissance ; dans la
ferveur qui les animait, sans un ordre envoyé d’en
haut, ils eussent gardé une inviolable continence.
La naissance de Marie
Anne leur annonça sa délivrance prochaine, et
toutes (ses trois amies), se levant, chantèrent
ensemble ce cantique : "Louez Dieu, louez le
Seigneur ; il a eu pitié de son peuple ; il a
accompli cette promesse que dans le Paradis il fit à
Adam : la semence de la femme écrasera la tête du
serpent, etc." Anne rappela, dans son chant,
toutes les figures de Marie, et elle
s’écria toujours en extase :
"Le germe confié par Dieu à Abraham mûrit enfin en
moi, en moi fleurit la verge d’Aaron, etc."
Au milieu de la clarté surnaturelle
qui remplit alors la chambre, l’échelle de Jacob
apparut. Les trois femmes semblaient toutes jouir de
cette vision ; leur attitude était celle de
l’admiration et du ravissement.
Anne s’agenouilla devant le reliquaire (il
s’y trouvait la petite coupe brillante, en forme de
poire, dans laquelle Abraham avait bu le jour oà il
reçut la bénédiction de l’ange. Cette coupe fut
donnée à Joachim lorsque dans le sanctuaire il fut
béni). Elle avait de chaque côté l’une des
femmes, et la troisième derrière elle. Comme elle
disait un nouveau cantique, tout à coup une lumière
surnaturelle remplit la chambre et se concentra tout
autour d’Anne. Les femmes se jetèrent la face contre
terre. La lumière l’enveloppa sous
la forme du buisson ardent de Moïse ; bientôt elle y
disparut tout entière. Puis cette lumière sembla
rentrer en elle, et j’aperçus alors dans les bras de
sa mère ma petite Marie, dont la tête était entourée
d’une auréole. Anne couvrit l’enfant de son
manteau, la pressa contre son cœur, la plaça sur un
escabeau devant le reliquaire, et se remit en prière
devant elle. J’entendis alors l’enfant pleurer, et
je vis Anne tirer de dessous son grand voile des
langes dont elle l’enveloppa jusque sous les bras,
laissant nues la tête et la poitrine.
Lorsque les femmes se relevèrent, elles virent
avec grand étonnement que l’enfant était né, et
versèrent des larmes de joie ; leur âme s’épancha en
un cantique d’action de grâces au Seigneur, tandis
qu’Anne élevait l’enfant en l’air pour lui en faire
l’offrande. à ce moment, une clarté
nouvelle inonda toute la chambre ; des anges
chantèrent Gloria et Alléluia, et déclarèrent que
l’enfant devait recevoir, le huitième jour, le nom
de Marie. »
AFFIRMATION DE JéSUS
à MARIA VALTORTA
Dans le livre « A l’aube d’une
ère nouvelle », Jésus déclare : « Ne vous
voilez pas les yeux. Marie est née, de par le
vouloir de Dieu, sans tache, et cette préservation a
été voulue justement pour préparer ma Venue. Mais
sans un vouloir spécial,
Marie, née d’un homme et d’une
femme unis selon les lois de la nature,
n’aurait pas été différente de toutes les créatures
sorties de la souche contaminée d’Adam. Elle aurait
été une grande « juste », comme beaucoup d’autres
des temps anciens, mais sans plus. La grâce, Vie de
l’âme, aurait été tuée en elle par le péché
originel. »
LA VISION DE LUZ AMPARO,
à L’ESCORIAL
Notre-Dame des Douleurs de l’Escorial dit à Luz
Amparo le 7 octobre 1989 :
« Dieu créateur a voulu opérer de grands
mystères en son Esclave. Dès avant ma naissance, Il
a accompli en ma sainte mère le grand mystère de ma
naissance. Comme elle était restée stérile après la
naissance de ma sœur, Dieu Créateur voulut par
Grâce, opérer le mystère de ma naissance. Mes
parents étaient tristes : à la naissance de ma sœur
Marie (Jean 19,25), ma mère pensait que naissait sa
fille préférée et privilégiée du Seigneur ; c'est ce
que lui avait prophétisé une prophétesse ; mais
quand, après la naissance, elle se retrouva stérile,
elle vit qu'il ne s'agissait pas de la privilégiée
du Seigneur ; son cœur s'emplit d'une grande
tristesse car elle pensait avoir offensé Dieu ; en
effet, une servante de la maison de ma mère avait
gravement offensé Dieu avec un cousin de mon père ;
ma mère la réprimanda si vivement que la servante en
ressentit tant de douleur dans son cœur que lorsque
l'enfant naquit il était mort. Dans le même temps,
ma sœur Marie naquit elle aussi, avant le neuvième
mois, et ma mère pensa avoir offensé Dieu en
grondant cette pauvre femme, et à partir de là, elle
commença à faire pénitence, des sacrifices et à
prier plus profondément. Mon père et ma mère
priaient ensemble et ils promirent à Dieu chasteté
et pénitence.
Mon père souffrit beaucoup dans son cœur de voir
son ventre fermé par la stérilité, et de nombreux
Juifs les répudiaient parce qu'il était stérile, au
point que les prêtres dédaignaient les plus beaux
présents de son troupeau que mon saint père offrait
au Temple. Jusqu'au jour oà, alors que ma mère était
en prière, un Ange vienne lui annoncer ma naissance
en lui disant : « Anne, prends les
serviteurs et rends-toi à Jérusalem, à la Porte
Dorée ; tu deviendras fertile et de toi naîtra une
Fille ». Ma mère ressentit une telle
allégresse dans son cœur qu'elle resta en extase et
transportée par l'amour de Dieu. Elle se coucha et
l'Ange revint en songe et il inscrivit un nom sur le
mur de son alcôve : « Myriam ».
« Ainsi s'appellera la Fille qui naîtra de ton sein.
Elle sera la Mère du Messie. Ce mystère a été révélé
également à Joachim ».
En effet, mon père, triste et malheureux parce qu'il
croyait avoir offensé Dieu et à cause du mépris des
prêtres et du rejet de ses présents, s'était rendu
dans une maison de prière et n'était plus en
compagnie de ma mère depuis plusieurs mois.
Quand l'Ange lui annonça le même
message qu'à ma mère et qu'il lui demanda de se
mettre en route, il prit les plus beaux présents de
son troupeau et il les sépara. Les plus beaux
furent pour le Seigneur. Ceux qui venaient après
pour les pauvres, et il garda pour lui les moins
beaux. Il courut au Temple et on lui dit que Anne se
trouverait à l'attendre à la Porte Dorée.
C'est là que s'opéra le grand
mystère de ma naissance. Dieu Créateur emplit mon
père de grâces et m'épargna le péché originel.
L'Ange lui dit: « Joachim, de ton
œuvre naîtra une Fille et elle s'appellera Marie,
et en Elle s'opéreront de grands mystères et Dieu
lui donnera le pouvoir d'écraser l'ennemi et toutes
les générations la diront bienheureuse ».
Mon père se rendit à Jérusalem
et il retrouva ma mère ; ils franchirent la
Porte étroite, et le prêtre qui l'avait rejeté et
dédaigné auparavant, l'accueillit avec de grands
honneurs, le félicitant et acceptant ses présents;
lorsqu'il embrassa ma mère, le
mystère de ma naissance, de mon incarnation
s'accomplit. »
Luz Amparo dit alors :
Je vois une
lumière, comme un épi brillant qui, lorsque
Joachim embrasse Anne se désintègre et pénètre en
elle
(il s’agit de l’âme de Marie donnée
par Dieu).
Tous deux sont en extase, une extase
d'amour. Leur tristesse a disparu. Oh ! Quelle joie
ils éprouvent tous deux, oh ! Ils sortent tous les
deux du temple en se tenant par la main et, en
sortant, ils crient : « Le
Puissant a opéré en moi un grand mystère, de mes
entrailles naîtra la Mère du Messie, et on lui
donnera le nom de Myriam, qui veut dire Marie, Mère
de l'humanité ». Elle sera la Tour d’Ivoire,
la Maison d'Or, l'Arche d'Alliance, oà seront gardés
tous les mystères, l'instrument que Dieu donne à
l'humanité pour que s'incarne la Rédemption du
monde.
« Baise le sol
ma fille, en réparation des innombrables péchés que
l’on commet à travers le monde.
Réfugiez-vous dans mon Cœur Immaculé car Il
triomphera et écrasera la tête de Satan. Mon Cœur
triomphera sur toute l'humanité. »
Nous sommes heureux de constater et de vous faire
part de la quasi identité des visions reçues par
Anne-Catherine Emmerich et Luz Amparo. « L’évangile
tel qu’il m’a été révélé » en donne une troisième
confirmation.
L’ENSEIGNEMENT DE JéSUS
à MARIA VALTORTA ?
« La Sagesse, après les avoir
éclairés par les songes de la nuit, descendit,
Elle-même, émanation de la puissance de Dieu et de
la gloire du Tout- Puissant », et se fit
Parole pour la stérile. Celui qui voyait désormais
très proche le temps de la rédemption - Moi, le
Christ, petit-fils d'Anne - opéra des miracles sur
les stériles et les malades, les possédés, les
affligées, sur toutes les misères de la terre.
Mais cependant, dans la joie d'avoir une Mère,
voici que je murmure une parole cachée dans l'ombre
du Temple qui renfermait les espérances d'Israël, du
Temple qui était désormais à la limite de son
existence, puisque le nouveau Temple, le vrai qui ne
contient plus les espérances d'un peuple mais la
certitude du Paradis pour la population de toute la
terre, à travers la succession des siècles jusqu'à
la fin du monde, est sur le point d'être sur la
terre. Cette Parole opère le miracle
de rendre fécond le sein stérile. Elle me donne une
Mère qui n'eut pas seulement une parfaite nature,
comme ce devrait être puisqu'elle naissait de deux
saints. Elle n'aurait pas seulement une âme
bonne comme beaucoup d'autres, un développement
continu de cette bonté par les excellentes
dispositions de sa volonté, pas seulement un corps
immaculé, mais, seule entre toutes
les créatures, Elle eut l'esprit immaculé.
J'ai dit : « Marie aima dès le
premier instant de sa conception ».
Qu'est-ce qui donne à l'esprit lumière et
connaissance ? La Grâce. Qu'est-ce qui les fait
disparaître ? Le péché d'origine et le péché mortel.
L'âme créée pour être celle de la Mère de Dieu !
Quand, d'un plus vivant tressaillement du Triple
Amour, jaillit cette étincelle vitale, les anges en
éprouvèrent une joie extraordinaire, puisque le
Paradis n'avait jamais vu une lumière aussi vive.
Comme un pétale d'une rose célestiale, un pétale
immatériel et précieux qui semble gemme et flamme ;
qui était le souffle de Dieu qui descendait pour
animer une chair bien autrement que pour les autres,
qui descendait si puissante en son incandescence que
la Faute ne put l'atteindre, elle traversa les
espaces et alla s'enfermer en un sein sanctifié.
Marie, la Sans-Tache, ne
fut jamais privée du souvenir de Dieu, de son
voisinage, de son amour, de sa lumière, de sa
sagesse. Elle put donc comprendre et aimer quand
elle n'était encore qu'une chair qui se formait
autour d'une âme immaculée qui continuait d'aimer.
Plus tard je te ferai contempler en esprit les
abîmes de la virginité de Marie. Tu en éprouveras un
vertige céleste, comme quand je t'ai fait considérer
notre éternité. Déjà considère comment le fait de
porter en son sein une créature exempte de la Tache
qui prive de Dieu, puisse donner
à la mère qui l'a seulement
conçue naturellement, humainement,
une intelligence supérieure et en fait un prophète.
Le prophète de sa fille, qu'elle déclare : « Fille
de Dieu ».
GARDEZ-VOUS
DES FAUX PROPHèTES
MT 24, 10-12
Dieu et la Sainte Vierge Marie désirent sauver
tous les Hommes, et délivrent à cet effet de
nombreux messages dans le monde entier. Mais
tous ces messages, pour être
certains qu'ils viennent bien du Ciel
doivent être conformes et en
concordance avec la Sainte Bible, le Magistère de
l'église, et avec les messages donnés par les
grands mystiques reconnus comme vrais.
Ils explicitent certains points,
mais ne peuvent pas créer de contradiction avec les
enseignements de l'église car ils accomplissent la
sainte Volonté de Dieu qui désire nous éclairer sur
les dangers de notre monde rempli du Mal voulu par
Satan, le maître du monde.
Que la Volonté de Dieu pénètre en notre esprit.
L’Ange de Dieu a purifié Joachim de la faute
originelle, d’une manière exceptionnelle et unique
dans l’histoire. N’est-ce pas une preuve réelle que
Dieu voulait que Joachim soit charnellement le père
de Marie ? C'est ce que nous avons essayé de faire
en montrant la totale cohésion depuis de nombreux
siècles des enseignements de l'église, des Docteurs
de l'église, et des grands mystiques qui affirment
tous que Myriam a bien été conçue humainement par
son père Joachim et sa mère Anne dans des conditions
particulières de purification et d'un privilège
exceptionnel accordé et voulu par la Sainte Trinité
pour la future Mère de Dieu. Dieu n'engendre jamais
aucune contradiction, avec les Saintes écritures et
la tradition du Magistère. Si des contradictions ou
erreurs apparaissent, elles sont toujours l'œuvre du
démon !
Rappelons-nous les paroles de l’apôtre saint
Jean dans l'Apocalypse 12, 17 que nous vivons
actuellement avec une très forte intensité :
"Celui-ci, Satan, alors de fureur contre la Femme,
la Vierge Marie, s'en alla faire la guerre au reste
de sa descendance, les observateurs des ordres de
Dieu et les dépositaires du témoignage de Jésus ".
ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous
qui avons recours à vous.
Jean-Pierre
JOUANNEAULT
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Bibliographie de référence :
-
Visions de la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich.
Tome 1.
éditions Pierre Téqui.
-
Escorial, messages de 1980 à 1984.
-
À
l’aube d’une ère nouvelle. Prophéties de
Jésus à Maria Valtorta.
-
L’évangile tel qu’il m’a été révélé. Maria
Valtorta tome 1.
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