Paul-André Deschesnes commente l'actualité à la lumière de la Foi Catholique: des propos directs, pas toujours 'politiquement corrects'.../2
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Les billets de

Paul-André Deschesnes (2)

à NOTER: cette chronique vous est présentée en ordre chronologique de parution. C'est pourquoi la pagination va en décroissant : la page 2 étant plus récente que la page 1, et la page 3 étant plus récente que la page 2...


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  SEUL DANS LA FOULE

Je rencontre souvent des gens qui me font la remarque suivante : notre foi est attaquée de toutes parts; le monde ne réserve plus de place au surnaturel et à la transcendance; l'athéisme est en forte progression. Même dans notre église locale, on se fait souvent tasser dans le coin!

Comme ils ont raison! En effet, on se retrouve régulièrement très seul dans sa foi, pendant qu'autour de nous de puissants aimants de tentation essayent de la renverser. Aujourd'hui notre monde païen qui se vante de s'être débarrassé de Dieu, considère ce qui est mal comme étant le bien et ce qui est bien comme étant le mal. On veut nous imposer un faux système de direction qui fait la joie de l'immense majorité de nos concitoyens.

Alors, faut-il suivre ses passions et ses impulsions, comme le fait la foule en délire ou suivre la voie plus difficile en empruntant la porte étroite? (Mt, 7, 14)

Au niveau de la société païenne québécoise, les catholiques fidèles à l'enseignement officiel de l'Église passent pour de ridicules
extra-terrestres.

Malheureusement, la majorité semble rechercher une religion facile, "cool" et surtout très conciliante avec les idées du monde en exigeant de vivre sa vie comme elle le désire. Plusieurs prêtres et théologiens au Québec sont tombés dans ce piège avec leurs enseignements à l'eau de rose, esclaves des sondages et des modes populaires. Eux, ils veulent plaire à la foule ayant peur du rejet et du ridicule. C'est très facile de toujours prêcher une seule facette de l'Évangile pour être apprécié et applaudi.

C'est beaucoup plus difficile de prêcher l'obligation d'abandonner une vie de péché et de dire, comme le Christ à la Samaritaine: «Va et ne pèche plus».

Face à la foule, nous ne voulons pas être trop durs. Nous préférons être conciliants. Nous avons peur de lui demander de changer son style de vie. Il faut que la religion lui soit très agréable. On appelle cela être ouvert et gentil!

Est-ce que notre religion approuve la pratique continue du péché sous prétexte que Dieu est un tsunami d'amour ? À entendre certains prêtres et théologiens post-modernes dans les médias, on serait porté à le croire.

Pourtant l'apôtre Paul n'a pas eu peur de dire à la foule :

«Si vous vivez selon la chair vous mourrez ; mais si vous vivez selon l'Esprit vous aurez la Vie Éternelle» (Rm 8, 13).
 

Notre monde en pleine décadence ne veut surtout pas entendre parler de péché, une notion qui a été balayée par nos contemporains et même par certains prêtres rebelles, mais très populaires qui envoient tout le monde automatiquement au Ciel.

De nos jours, nous nous prosternons devant l'opinion de la majorité, car elle défend le chemin large qui mène à la perdition. Voilà comment fonctionne notre société moderne.

Quand on lit attentivement les Écritures, on constate que les prophètes et les évangélistes exhortent continuellement le peuple de Dieu à se dissocier du monde et à se séparer de la foule pour ne pas avoir une attitude conciliante avec le péché.

Malheureusement, devant notre société de plus en plus attirante et séduisante, les principes moraux ont été fortement abaissés. Manipulée par les organes athées d'information, par le monde du divertissement et par une nouvelle théologie relativiste, la conscience à la dérive s'est mise à plier petit à petit vers une nouvelle façon officielle de penser, c'est-à-dire la tolérance tous azimuts.

Dans les temps comme ceux que nous vivons, la foule a de plus en plus une foi de convenance. On refuse d'éclairer sa conscience. L'important, c'est de faire ce qui nous plaît. Mes croyances ne doivent plus s'opposer à mon style de vie. Notre foi est conservée comme une police d'assurance, juste pour le cas où Dieu existerait peut-être. Oui, nous sommes de plus en plus très seuls dans la foule. «Mais, quand le Fils de l'Homme reviendra, trouvera-t-il la foi sur cette terre?» (Lc, 18, 8)

Au niveau de la société païenne québécoise, les catholiques fidèles à l'enseignement officiel de l'Église passent pour de ridicules extra-terrestres. Au niveau de notre église locale, nous nous faisons souvent traiter d'intégristes et de fondamentalistes par une intelligentsia théologique qui a décidé de suivre la foule et qui se pense plus fine que le Pape.

Gardons l'espérance, c'est le prix à payer ! Je préfère faire partie du petit reste fidèle à la Sainte Écriture, aux commandements de Dieu et à l'enseignement du Magistère, plutôt que de m'amuser dans la foule. ♦

 

  SORCELLERIE à L'HONNEUR

Nous savons très bien que notre jeunesse québécoise voue un culte incommensurable au gentil sorcier Harry Potter.

Dans le journal La Presse du 23 janvier 2013, on invite les enfants et les adolescents à visiter, au Musée canadien des civilisations à Gatineau, (Québec) l'exposition VODOU.

«Plus de 300 objets reliés à la pratique du vaudou haïtien y sont exposés, avec sculptures, masques, objets de culte et poupées. Cette exposition permet de démystifier la pratique du vaudou toujours très populaire à Haïti. Plusieurs extraits vidéo, capsules audio et images frissonnantes enrichissent la visite. Tarifs d'entrée : 12$ par adulte et 8$ pour les 3 à 12 ans». (Journal La Presse)

Au centre d'achat de ma municipalité, une importante librairie expose sur son principal présentoir un nouveau livre qui sera sûrement très populaire : "L'Almanach de la sorcellerie" qui s'adresse, paraît-il, à un public de tous âges.

Les forces du mal se déchaînent. Y'a rien là! On se laisse envoûter dans un climat de jovialisme satanique.

L'ésotérisme et la sorcellerie sont de plus en plus des valeurs à la mode au Québec. ♦

 

  LA NOURRITURE
DE SATAN

En lisant le Journal Les Affaires du 26 janvier 2013, je suis tombé en bas de ma chaise. Tout le monde sait très bien que la situation économique mondiale est alarmante. Les investisseurs à la Bourse s'arrachent les cheveux. Le prix des actions est à son plus bas niveau.

Il y a cependant un secteur où les actionnaires font beaucoup d'argent malgré la crise économique mondiale.

Le Journal les Affaires invite ses lecteurs à investir dans un secteur bien spécial : LE VICE !

Actuellement, le VICE performe très bien à la Bourse. Gérald Sullivan, important gestionnaire du groupe " VICE FUND " affirme haut et fort: «Notre portefeuille est composé de sociétés associées au vice, mais dont les activités sont légales. Actuellement, nous couvrons quatre secteurs: l'alcool, le tabac, les jeux de hasard et la défense (les armes). Les entreprises liées au vice maintiennent leur super performance, même en temps de crise économique.»

D'autres secteurs très vicieux vont sûrement venir enrichir le VICE FUND très bientôt. Un peu partout en occident, nos gouvernements décadents légalisent les drogues et la prostitution. Ces deux secteurs seront, paraît-il, encore beaucoup plus payants pour les investisseurs dans un avenir rapproché.

Le Mal est devenu une cochonnerie très rentable pour les investisseurs boursiers. Les forces du mal règnent en maître dans notre monde livré à SATAN. On se vautre dans l'abîme du Malin et on affirme que tout cela est très bon.

Notre monde moderne qui sent la pourriture à plein nez et qui carbure au sexe, à l'alcool, à la drogue, au jeu et à la violence va bientôt frapper le mur.

Dieu ne permettra pas encore bien longtemps que sa création continue de s'enliser dans cette décrépitude jovialiste et écœurante.

 


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