La venue du Grand Monarque de France, vue au travers de l'Apocalypse: prophéties de l'Abbé Souffrant /partie 2.
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La venue du Grand Monarque

vue au travers de l'Apocalypse

(Partie 2)

 

  APOCALYPSE 18 –
Un Ange annonce la chute de Babylone

V. 18, 1-2 « Après cela je vis descendre du Ciel un autre Ange ayant un grand pouvoir, et la terre fut illuminée de sa splendeur. Il cria de toute sa force : Elle est tombée la grande Babylone ; elle s’est changée en demeure de démons ! »
 

Cet autre ange ayant une grande puissance, c'est le grand et saint Monarque. Ses lumières, ses vertus et ses victoires feront l'admiration de toute la terre. Comme la prospérité unit et encourage les méchants, de même le moindre trait d'infortune les divise et les abat. Aussi le Grand Monarque n'attendra pas la ruine consommée de la grande Babylone pour s'écrier : « Elle est tombée ! » La majeure partie des monstres dénaturés sera alors réfugiée dans ses murs ; et dès qu'il verra le désespoir oà la plongera son affreuse détresse qui mettra entre elle et ses complices une haine mortelle, le Grand Monarque s'écriera dans ses transports de joie : « Elle est tombée la grande Babylone, elle est tombée ! »

V. 18, 4-5 « Alors j'entendis une autre voix qui disait du Ciel : Sortez de Babylone, mon peuple, de peur que solidaire de ses fautes, vous n’ayez à pâtir de ses plaies ! Car ses péchés se sont amoncelés jusqu’au Ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités. »
 

Cette autre voix est une vive et pressante invitation que le pieux et bon Monarque fera aux catholiques de sortir de Paris, afin qu'ils ne participent pas aux crimes des impies, et qu'ils ne soient pas enveloppés dans leur ruine.

V. 18, 20 « Ciel, témoignez-en votre joie, et vous saints, apôtres et prophètes, car Dieu, en la condamnant, a jugé votre cause. »
 

Pendant que les impies effrayés et couverts de confusion terminent leur honteuse et coupable carrière dans le désespoir et les larmes, le prophète saint Jean invite le Ciel, les apôtres et les prophètes, qui sont l'Église, les évêques et les autres pasteurs, à témoigner leur joie de la fin de leur persécution.

  APOCALYPSE, 19  -
le triomphe de l'Église

V. 19, 1 « Après cela, j'entendis comme la voix d'une nombreuse troupe qui était dans le ciel et qui disait : «Alléluia : Salut, gloire et puissance à notre Dieu, car ses jugements sont vrais et justes : il a jugé la Prostituée fameuse qui corrompait la terre par sa prostitution, et vengé sur elle le sang de ses serviteurs. » Puis ils reprirent « Alléluia ! Oui, sa fumée s’élève pour les siècles des siècles ! »
 

Ici commence le brillant triomphe de l'Église de Jésus-Christ ; car ces acclamations, que saint Jean entendit par révélation, sont les hymnes et les cantiques d'actions de grâces, de louanges et de bénédictions, qui retentiront dans les temples après que l'Agneau aura donné une entière victoire à son Église, et le temps est proche, car cette dernière catastrophe ne sera pas longue.

V. 19, 4 « Et les vingt-quatre vieillards et les quatre vivants se prosternèrent pour adorer Dieu, qui siège sur le Trône, en disant : « Amen, alléluia ! »
 

Les vingt-quatre vieillards, qui sont tous les archevêques, les évêques et les autres pasteurs, et les quatre vivants, qui sont les prêtres, les docteurs, les missionnaires et les prédicateurs, se prosterneront et adoreront Dieu, qui est assis sur son trône, c'est-à-dire dans le tabernacle au très auguste sacrement de l'Eucharistie.

V. 19, 6 « Et j'entendis comme le bruit d'une grande troupe, comme le mugissement des grandes eaux, comme le grondement de violents tonnerres ; on clamait : « Alléluia ! Car il a pris possession de son règne, le Seigneur, le Dieu Maître-de-tout. »
 

Le bruit d'une grande troupe, ce sont les cris de jubilation et les cantiques que les fidèles feront retentir en tous lieux ; le bruit des grandes eaux sont les chants de bénédiction que rendront au Dieu du Ciel les armées victorieuses ; enfin le bruit comme d'un grand tonnerre, ce sont les feux de joie et les canonnades...

V. 19, 9 « Et il me dit : écrivez : Heureux ceux qui ont été appelés au souper des noces de l'Agneau. Ces paroles de Dieu, ajouta-t-il, sont vraies. »
 

C'est-à-dire ceux qui, loin de se laisser séduire par la bête et la prostituée, ont détesté leurs péchés, et sont restés fidèles à l'Église et aux Bourbons.
 

  APOCALYPSE, 20 –
Le règne de mille années

V. 20, 1-2 « Puis je vis un Ange descendre du Ciel, ayant en main la clef de l’Abîme, ainsi qu’une énorme chaîne. Il maîtrisa le Dragon, l’antique Serpent – c’est-à-dire le Diable, Satan, – et l’enchaîna pour mille années. »
 

Le 6e âge de l'Église sera un âge de paix, de lumière et de bénédictions jusqu'à la persécution de l'Antéchrist, qui sera la dernière. Enchaînement du dragon pendant mille ans. Mille est ici un nombre indéterminé qui figure tout le temps du règne de la foi, de la charité et de la ferveur des chrétiens. Lors de leur relâchement commencera la dernière persécution, en mettant le dragon en liberté. Peu de temps après la mort de l'Antéchrist, la masse des juifs se convertira.

V. 20, 12-13 « Je vis ensuite les morts, grands et petits qui comparurent devant le Trône ; on ouvrit les livres, puis un autre livre, celui de la vie ; alors les morts furent jugés d’après le contenu des livres, chacun selon ses œuvres. »
 

  APOCALYPSE, 21 –
La Jérusalem céleste


V. 21, 1-3 « Puis je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle – car le premier ciel et la première terre ont disparu, et de mer, il n’y en a plus. Et je vis la Cité sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, de chez Dieu ; elle s’est faite belle, comme une jeune mariée parée pour son époux. »
 

C’est le 7ème âge, le règne éternel de l'Église qui décrit la nouvelle Jérusalem. ■
 

*  *  *

  L’ABBé SOUFFRANT

C’est avec joie que nous avons trouvé ces prophéties dans le livre «Vie et Prophéties de l'abbé Souffrant», ancien Curé de Maumusson, associé au martyr de l'abbé Bouvier, dont le corps fut retrouvé intact plus d'un an après son décès. Ces deux âmes saintes ont vécu dans la région d'Ancenis, près de Nantes, durant la période révolutionnaire et son régime de «La Terreur». Chacun à leur manière, ils ont su rester fidèles à leur foi et à l'Église, trouvant, dans la grâce d'une vocation sacerdotale parfaitement assumée, la force et des raisons supplémentaires de croire, d'espérer et d'aimer jusqu'au bout d'eux-mêmes. Leur vie est un exemple magnifique de bravoure et de courage. C'est leur histoire et celle des martyrs de Maumusson qui sont contées dans ce livre. Il est né en 1755 et il s’éteignit doucement le 29 avril 1828 à 73 ans, et après avoir exercé son saint ministère à Maumusson pendant 48 ans. Il y vécut la terreur et les persécutions de 1815 à 1817.
 
L'abbé Souffrant doit sa renommée en grande partie à ses Prophéties. La réalisation, 7 ans après sa prédiction, de l'apparition de la Croix de Migné (Poitiers) eut, de son vivant, un retentissement considérable. De fort loin, on venait l'entendre, avide de sa précieuse parole.
 
Toutes les Prophéties sont conditionnelles. Elles sont destinées à nous rapprocher des sacrements de l'Église, à ne pas oublier notre Créateur, sans qui nous ne sommes rien. De l'intensité de nos prières, de la droiture de nos vies, dépend la réalisation, le retardement, l'atténuation de ces annonces. L'exemple de Jonas en est une illustration incontestable et la destruction de Ninive fut différée grâce à la conversion de ceux qui avaient écouté la voix du prophète. Avant de juger la pertinence d'une prophétie, n'oublions jamais que le temps de Dieu n'est pas celui des hommes et considérons le temps que le Ciel nous accorde comme u ne grâce supplémentaire de Sa miséricorde et une nécessité pour chacun de se convertir.
 
Dans un autre article nous exposerons d’autres prophéties faites par l’Abbé Souffrant sur les conditions sociales et les grandes souffrances qui nous sont annoncées ! ■
 
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Bibliographie :
Vie et prophéties de l’Abbé Souffrant,
ancien Curé de Maumusson.
éditions Résiac.


 
1e PARTIE de ce document 


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