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SAINTE
MARIE FAUSTINE KOWALSKA
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Apôtre de la
Miséricorde Divine
Biographie publiée par le Saint-Siège
ROME, 18 août 2002 (ZENIT.org)
(...)
Sœur MARIE FAUSTINE, apôtre de la Miséricorde
Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus
célèbres de l'Église. Par son intermédiaire, le
Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand
message de la Miséricorde Divine et montre un modèle
de perfection chrétienne fondée sur la confiance en
Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le
prochain.
Elle est née le 25 août 1905, troisième des dix
enfants de Marianna et Stanisław Kowalski,
agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au
baptême, dans l'église paroissiale de Świnice
Warckie, elle a reçu le prénom d'Hélène. Depuis son
enfance, elle se distingua par l'amour de la prière,
l'assiduité, l'obéissance et par une grande
sensibilité à la misère des hommes. à neuf ans, elle
a fait sa Première Communion qu'elle a profondément
vécue, consciente de la présence de l'Hôte Divin
dans son âme. Elle a fréquenté l'école pendant moins
de trois ans. Adolescente, elle a quitté la maison
familiale pour gagner sa vie et pour aider ses
parents comme servante dans des familles aisées à
Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.
SA VOCATION
Elle a senti la vocation dans son âme dès l'âge de
sept ans, mais ses parents n'étant pas d'accord pour
qu'elle entre dans les ordres, elle a essayé
d'étouffer cette voix intérieure. Cependant,
exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est
partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a
rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de
la Miséricorde. Devenue Sœur Marie Faustine, elle a
passé au couvent treize ans, en remplissant les
fonctions de cuisinière, de jardinière et de Sœur
portière dans plusieurs maisons de la Congrégation,
le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.
Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique
d'une extrême richesse. C'est avec zèle qu'elle
remplissait toutes ses tâches, elle observait
fidèlement les règles, recueillie et silencieuse,
mais en même temps naturelle, pleine d'un amour
bienveillant et désintéressé. Sa vie, très
ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait
la profondeur extraordinaire de l'union à Dieu.
Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à
laquelle elle réfléchissait et qu'elle contemplait
dans la parole de Dieu et dans l'aspect quotidien de
sa vie. La connaissance et la contemplation du
mystère de la Miséricorde Divine développaient chez
elle une attitude de confiance d'enfant face à Dieu
et de miséricorde envers les autres. " ô mon
Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne
l'une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton
Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux
le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit
imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un
sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en
l'autre. " (P.J. 1242) Sœur Marie Faustine était
une fidèle fille de l'Église qu'elle aimait comme
une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus-Christ.
Consciente de son rôle au sein de l'Église, elle a
collaboré avec la Miséricorde Divine dans l'œuvre du
salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant
l'exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie
en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se
distinguait aussi par son amour de l'Eucharistie et
par sa dévotion profonde pour Notre-Dame de la
Miséricorde.
SECRéTAIRE DE LA
MISéRICORDE DIVINE
Les années passées au couvent abondaient en grâces
extraordinaires : révélations, visions, stigmates
cachés, participation à la Passion du Seigneur, don
de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la
prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles
et d'épousailles mystiques. Le vif contact avec
Dieu, Notre-Dame, les anges, les saints, les âmes au
purgatoire, tout cet univers surnaturel, lui
apparaissait comme étant non moins réel et vrai que
celui qu'elle percevait par ses sens. Malgré cette
abondance de grâces extraordinaires accordées, elle
savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence
de la sainteté. Ce ne sont ni les grâces, ni les
apparitions, ni les ravissements, ni aucun don
accordé qui la rendent parfaite, mais l'union
intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont
que des ornements de l'âme, mais ils ne constituent
ni le contenu, ni la perfection. " Ma sainteté et
ma perfection consistent en une étroite union de ma
volonté avec celle de Dieu. " (P.J. 1107)
Sœur Marie Faustine a été élue par le Seigneur Jésus
secrétaire et apôtre de Sa Miséricorde pour
transmettre au monde entier son grand message.
" Dans l'ancien Testament, lui dit-Il, j'ai
envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la
foudre. Aujourd'hui, je t'envoie vers toute
l'humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir
l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en
l'étreignant sur mon cœur miséricordieux. "
(P.J. 1588)
La mission de Sœur Marie Faustine consistait en
trois tâches :
– rendre proche et annoncer au monde entier la
vérité révélée dans les écritures Saintes sur
l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme,
– implorer la Miséricorde Divine pour le monde
entier, en particulier pour les pécheurs, notamment
par la pratique des formes nouvelles, annoncées par
le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde
Divine, qui sont les suivantes : le tableau du
Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance
en Toi !, la Fête de la Miséricorde Divine le
premier dimanche après Pâques, le Chapelet à la
Miséricorde Divine et la prière à l'Heure de la
Miséricorde Divine (15h). Le Seigneur Jésus liait à
ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la
dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à
condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour
actif envers le prochain,
– la troisième tâche que comportait la mission de
Sœur Marie Faustine consistait à inspirer le
mouvement apostolique de la Miséricorde qui est
chargé de propager et d'obtenir par la prière la
Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la
perfection sur le chemin montré par la Bienheureuse
Sœur Faustine. Ce chemin est celui d'une confiance
d'enfant en Dieu, laquelle s'exprime dans
l'accomplissement de Sa volonté et dans une attitude
de miséricorde envers les autres. à l'heure
actuelle, ce mouvement au sein de l'Église concerne
des millions de personnes à travers le monde, à
savoir des congrégations, des instituts laïques, des
prêtres, des confréries, des associations,
différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde
Divine et des particuliers qui se chargent, à titre
individuel, des tâches transmises par le Seigneur
Jésus par l'intermédiaire de Sœur Marie Faustine.
Le message de Sœur Faustine a été noté dans son
Petit Journal qu'elle a rédigé par la volonté du
Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a
fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même
qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec
Dieu. " Secrétaire de mon plus profond mystère,
disait le Seigneur Jésus à Sœur Faustine, ton
devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître
à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui,
en lisant ces écrits, seront consolées et auront le
courage de s'approcher de moi. " (P.J. 1693) Cet
ouvrage nous rend proche d'une manière
extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine.
Il enchante non seulement les gens simples, mais
aussi les scientifiques qui y découvrent une source
supplémentaire de recherche théologique.
Ravagée par la maladie et par de nombreuses
souffrances qu'elle a supportées en tant que
sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement
épanouie spirituellement et unie à Dieu, Sœur Marie
Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938,
âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de
sa vie a crû rapidement avec la propagation de la
dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à
mesure des grâces obtenues par son intercession (…)
Ses reliques reposent au sanctuaire de la
Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki.■
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NDLR: Elle fut canonisée le 30 avril 2000.
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