Invoquez saint Pascal Baylon pour faire une bonne mort.
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Les 3 coups

de saint Pascal Baylon

(Image de saint Pascal Baylon)

Saint Pascal Baylon est né en 1540, dans la petite ville de Belle-Tour, en Espagne. Dès son enfance, et jusqu’à 24 ans, il mena la vie solitaire de berger. Il désirait tellement s’instruire qu’il apportait un livre avec lui dans les champs et demandait à ceux qu’il rencontrait de lui enseigner l’alphabet. C’est ainsi qu’en peu de temps, il apprit à lire.

Par la méditation, la prière et la lecture des ouvrages spirituels, il avança si rapidement dans la perfection, que, lorsqu’il décida d’entrer au monastère des Franciscains réformés de Valence, en 1564, il était déjà parvenu à un grand degré de sainteté. Par humilité, il insista pour demeurer simple frère convers.

Pendant vingt-huit ans il vécut une vie parfaite dans l’Ordre austère qu’il avait choisi. Jusqu’à la fin de sa vie, il passa une grande partie de ses nuits en prière devant l’autel. Dieu le favorisa souvent d’extases et de ravissements.

Saint Pascal avait aussi une singulière dévotion envers la très Sainte Vierge.

Il mourut le 17 mai 1592.

Proclamé par Léon XIII Patron des Œuvres eucharistiques, à cause de sa remarquable piété à l’égard du sacrement de nos autels, il est aussi invoqué avec succès pour être averti de l’approche de la mort et être en mesure de bien se préparer à paraître devant Dieu.

De son vivant, il jouissait, à un degré étonnant, du don de prophétie. Il connaissait, entre autres, le moment de la mort de ceux avec qui il était en relations ou qui venaient se recommander à ses prières.

Accompagnant, un jour, un prédicateur dans la maison d’un riche personnage, affilié au Tiers-Ordre de Saint-François, il pressa celui-ci de mettre ordre au plus vite à sa conscience et à ses affaires domestiques, car, lui disait-il, ‟vous n’avez plus que peu de temps à vivre.” Les choses arrivèrent comme le saint l’avait prédit. Le riche s’approcha avec piété des sacrements, régla ses affaires de famille et mourut bientôt après, frappé d’apoplexie.

Appelé sans cesse auprès des malades, notre Franciscain leur prédisait toujours INFAILLIBLEMENT l’issue heureuse ou fatale de leur maladie et les exhortait à se réconcilier avec Dieu.

Pendant le procès de la canonisation du Saint, un homme de Valence, qui venait de mourir subitement, fut ressuscité par l’intercession du thaumaturge, afin qu’il eût la grâce de recevoir les derniers sacrements.

Ce privilège extraordinaire d’avertir et de secourir les moribonds, saint Pascal semble l’avoir conservé dans le ciel. ‟Aussi, écrit le P. Stoufflet, Rédemptoriste, son culte est-il populaire à Rome et surtout à Naples, où l’on croit que quiconque récite chaque jour trois Gloria Patri, en son honneur, est averti trois jours à l’avance de l’approche de sa mort, et cela par trois petits coups distinctement frappés.

En 1884, un religieux franciscain était sérieusement malade sans toutefois se trouver en danger prochain. Cependant, il annonça qu’il mourrait dans trois jours et demanda les derniers sacrements. "Comment le savez-vous ?" lui dit-on. "J’ai entendu les trois coups de saint Pascal", répondit-il. Les événements se passèrent suivant la prédiction. Ces traits ne sont pas rares. ”

Les personnes à la dévotion étroite, à la vertu superficielle et qui ont peur de mourir, n’oseront jamais prier le Saint parce qu’elles craindraient d’être averties plus vite et de mourir plus tôt. Mais c’est une pusillanimité ridicule, car l’avertissement du Saint ne peut hâter la venue de la mort ; il l’annonce parce qu’elle est décidée par Dieu, mais il n’en fait pas devancer le moment.

Au contraire, les personnes vraiment pieuses et qui désirent couronner leur vie par une sainte mort, ne craindront pas d’invoquer saint Pascal, patron des Œuvres eucharistiques et par conséquent patron des âmes dans leur dévotion à l’Eucharistie ; il leur obtiendra de profiter abondamment de ce sacrement adorable, et, si Dieu le veut bien, il leur accordera le temps de la recevoir une dernière fois en viatique et de bien se préparer à mourir. ■

(Source : P. M. Mansuy Vaubourg, O.F.M.)

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