NDLR: L'auteure du
présent document a consacré de nombreuses années
comme éducatrice auprès des jeunes.
Aujourd'hui, elle nous offre quelques-unes des
réflexions qu'elle aimait partager avec ses
étudiants durant ses cours.
Lors d'un de mes cours, la
conversation dévia du sujet des mathématiques à
celui d'un meurtre crapuleux (pour motif de vol) qui
avait eu lieu durant le week-end. Une étudiante
connaissait la victime. Chacune témoigne de son
insécurité et de sa crainte. ‟Moi j'ai tellement
peur de mourir, je ne veux même pas en parler !”
Quoi de plus vrai... Qui discute de la mort si ce
n'est que pour parler de celle des autres ?
‟Pour notre civilisation matérialiste, la mort est
un sujet "tabou" qu'il est de mauvais goût
d'aborder; nous sommes conditionnés à l'oublier, à
ne penser qu'aux besoins matériels, à endormir notre
réflexion par les distractions... C'est ainsi que
nous effectuons ce voyage de la vie sans savoir
pourquoi, et dans l'incertitude de la destination
finale”. (Dieu existe, p.8)
La réalité est que beaucoup d'individus préparent
avec soin leur retraite alors que peu préparent leur
mort. Mais la retraite, si on s'y rend, ne peut
durer que quelques décennies, alors que la mort, et
on est sûr d'y passer, durera éternellement. Notre
inconscience face à notre propre mort ne
risque-t-elle pas d'être lourde de conséquences ?
D'aucuns tranchent en affirmant : ‟Après la mort,
tout est fini !” Mais est-ce là la conclusion d'une
recherche sérieuse ou plutôt une affirmation
gratuite pour éviter le sujet ?
La crainte de la mort provient surtout de la crainte
de l'inconnu.
‟Peu de paroisses, aujourd'hui, enseignent aux
fidèles les vérités de base sur ce qui se passe
après la mort. Cela pousse les fidèles à négliger
leurs défunts, ou pire, à se laisser séduire par de
fausses doctrines comme celle du "néant après la
mort" ou celle de la réincarnation.”
(Medjugorje,
les années 90, p.55)
Beaucoup de signes et de messages nous ont été
donnés pour nous informer sur l'au-delà. Mais nous
classons tout au même titre que la science-fiction
de nos écrans de télévision. Il y a pourtant du vrai
et du faux. Et il est vital (éternellement vital)
d'en faire la différence!
Dans son livre "La vie après la
mort", Raymond Moody, docteur en philosophie et
médecin, dévoile les résultats d'une recherche
statistique basée sur les déclarations d'une
centaine de rescapés de la mort. Les
caractéristiques communes qu'il a notées sont :
– L'individu se sent projeté hors de son corps et le
voit d'en haut.
– Il entend tout ce qui se dit et voit tout ce qui
se passe plus nettement qu'à l'ordinaire. La
perception des pensées d'autrui précède parfois
celle des paroles entendues.
– Il se sent posséder un corps impalpable,
insensible à la douleur mais présent. Les gens
peuvent le traverser mais ne peuvent pas l'entendre.
– Il est parfois entouré de parents et d'amis
défunts. Souvent il est attiré par l'Amour d'une
Lumière très brillante.
– Les rescapés de suicides manqués déclarent être
allés dans un endroit affreux et avoir ressenti
l'impression de devoir payer chèrement leur geste.
Ces faits confirment que la mort n'est pas suivie du
néant. L'âme humaine survit. Il y a continuité de
vie, mais sans les limites du corps physique. Et au
sujet de l'âme, Jésus disait à maman Carmela qu'elle
est : "immortelle, spirituelle, capable de vouloir,
d'aimer, de comprendre et de parler…"
Et cette âme se retrouve devant la question :
‟Qu'as-tu fait de ta vie ?” ‟Toute ta vie, tu la
reverras comme dans un miroir, et tu verras aussi ce
que tu pouvais faire et ce que tu n'as pas fait.”
(Jésus à Maman Carmela, 20 avril 1968)
Chaque action, bonne ou mauvaise, nous sera tenue
pour compte. Tirons donc une leçon des grands athées
qui se sont ravisés au moment de la mort, mais
possiblement trop tard...
– Karl Marx écrivait : ‟Je veux me venger de Celui
qui règne là-haut”; ‟Je me sens l'égal du Créateur”
; ‟Le Communisme commence par l'Athéisme”.
Et au moment de sa mort il dit :
‟Ainsi donc, j'ai
manqué mon Ciel, je le sais avec certitude. Mon âme,
qui appartenait à Dieu, est destinée à l'Enfer. Ah!
L’Éternité, ce sera notre souffrance éternelle.”
– Voltaire a écrit : ‟Dieu a fait l'homme à Son
Image, mais l'homme le Lui a bien rendu.”
À sa mort il a réclamé un prêtre toute la nuit. Au
cours d'un exorcisme, un démon déclare en ricanant :
‟Voltaire ne voulait pas aller dans le trou, mais
nous l'y avons poussé.”
– Jarolawski, président du Mouvement Athée
International, demande à Staline au moment de mourir
: ‟Brûlez tous mes livres! Voyez le Saint! Il
m'attend! Brûlez tous mes livres!”
Il avait compris que, tant
que ses livres entraîneraient sur Terre des gens
dans l'erreur, il aurait à expier dans l'autre
monde.
L'âme se voit avec la pleine conscience de Dieu.
C'est elle qui choisit d'aller vers Dieu ou de Le
rejeter. La Vierge Marie explique à Medjugorje, au
sujet de ce choix : ‟Ces gens vont en Enfer de leur
propre volonté. C'est leur choix, leur décision.
N'ayez pas peur ! Dieu a donné à chacun la liberté.
Sur Terre, chacun peut se décider pour ou contre
Dieu. Certaines personnes sur la Terre font toujours
tout contre Dieu, contre Sa volonté, consciemment.
Celles-là commencent alors un Enfer dans leur propre
cœur. Et quand vient le moment de la mort, si elles
ne se repentent pas, c'est ce même Enfer qui se
continue.” (Medjugorje, les années 90, p.63)
C'est logique! Comment serons-nous intéressés à
choisir Dieu, au moment de la mort, si nous L'avons
ignoré toute notre vie ? On entend des gens dire:
‟Je me confesserai au moment de mourir…” ou encore,
au sujet d'une mort subite: ‟Il a eu une belle
mort, il n'a pas eu le temps de s'en apercevoir!”
Espérons seulement qu'il ne s'agissait pas de la
même personne! Une mort subite ne laisse pas
beaucoup de temps pour se confesser et préparer son
âme qui, à ce moment, reçoit la dernière attaque en
force de Satan.
S'il y a un jugement après la mort, il y a donc
différentes destinations, soit: le Ciel, le
Purgatoire ou l'Enfer. Aujourd'hui, on croit plus
facilement à la réincarnation ou à toute autre
idéologie "nouvelle" qu'à l'existence du Purgatoire
et de l'Enfer.
De plus en plus de Catholiques, et même des prêtres
et des théologiens, affirment : ‟Il ne faut plus
croire à ces choses !” Ou encore : ‟L'Enfer existe,
mais il est vide”. Pourtant l'Ancien et le Nouveau
Testament, comme le Magistère de l'Église, nous
enseignent que l'Enfer (la géhenne) existe et qu'il
est bel et bien habité.
Il est fait mention de l'Enfer dans l'Ancien
Testament au livre des Nombres, au Deutéronome, dans
l'Ecclésiastique, dans les Psaumes, par les
prophètes Joël et Isaïe et par les Rois David et
Salomon. Son existence est confirmée par le Christ
lui-même dans le Nouveau Testament (Mt. 5,22; Lc
12,5; Mt. 13,42; Mt. 23,33; Mt. 25,41; Mc 9,43; Jn
5,29; Mt. 26,46; Mt. 3,10), de même que par saint
Paul (2 Tess. 1,8), par saint Pierre (2 P. 2,17),
par saint Jude (Jude 13,20) et dans l'Apocalypse (Apoc.
2,11; Apoc. 20,10; Apoc. 20,14; Apoc. 21,8).
‟Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais
ne peuvent tuer l'âme. Craignez bien plutôt celui
qui peut faire périr corps et âme dans la géhenne.”
(Mt. 10, 27-28)
Le Catéchisme de l'Église catholique, qui contient
l'enseignement détaillé de notre doctrine, confirme
l'existence de l'Enfer : ‟Les affirmations de la
sainte Écriture et les enseignements de l'Église au
sujet de l'Enfer sont un appel à la responsabilité
avec laquelle l'homme doit user de sa liberté en vue
de son destin éternel. Elles constituent en même
temps un appel pressant à la conversion : "Entrez
par la porte étroite. Car large et spacieux est le
chemin qui mène à la perdition, et il en est
beaucoup qui le prennent; mais étroite est la porte
et resserré est le chemin qui mène à la Vie, et il
en est peu qui le trouvent (Mt. 7,13-14) ".”
(Catéchisme de l'Église catholique, no 1036)
Et les messages en provenance du Ciel confirment
également l'existence de l'Enfer. Lors d'une
apparition à Fatima en 1917, la Vierge informe les
voyants Jacinthe, François et Lucie, alors âgés de
7, 8 et 10 ans : ‟Priez, priez beaucoup et faites
des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup
d'âmes vont en Enfer parce qu'elles n'ont personne
qui se sacrifie et prie pour elles.”
(Fatima,
Message de tragédie ou d'espérance?, p. 55)
LA VIERGE RÉPOND AUX QUESTIONS DE LUCIE :
Lucie: ‟Et moi, est-ce que j'irai au Ciel aussi ?”
Notre-Dame: ‟Oui tu iras.”
Lucie: ‟Et Jacinthe ?”
Notre-Dame: ‟Aussi.”
Lucie: ‟Et François?”
Notre-Dame: ‟Aussi, mais il doit dire beaucoup de
chapelets.”
Lucie: ‟Maria das Neves est-elle déjà au Ciel ?”
Notre-Dame: ‟Oui elle y est.”
Lucie: ‟Et Amélia?”
Notre-Dame: ‟Elle restera au Purgatoire jusqu'à la
fin du monde.”
(Fatima, Message de tragédie ou d'espérance?, p.
39)
Et on était en 1917, sans télévision, sans Internet,
sans drogue, sans dépravation sexuelle et le
chapelet se disait tous les jours en famille !
Quelle "logique" y a-t-il à nier le Purgatoire et
l'Enfer? Sans leur existence, alors "tout le monde
va au Ciel"! Mais alors, pourquoi notre séjour sur
la Terre? Pourquoi Dieu ne nous aurait-Il pas
placés directement au Ciel puisque dans Sa
perfection, Il ne crée rien d'inutile? Pour
souffrir sur la Terre? Pourquoi donc tant de
différences? Pourquoi des gens dans le luxe alors
que d'autres souffrent le martyre? (Et ne pensez
surtout pas à la réincarnation, une fabrication
purement humaine selon la Vierge!) Où serait la
justice de Dieu si ce n'est de l'autre côté?
Au fond, qui a intérêt à nous faire oublier la
responsabilité de notre destin? Qui a intérêt à ce
que nous fassions le minimum pour sauver notre âme
et encore moins pour sauver celle des autres? Qui a
intérêt à nous faire croire que nous sommes sauvés,
peu importe le genre de vie que nous mènerons? Nul
autre que Satan, le Père du Mensonge!
‟Comme elles sont nombreuses et sournoises les
embûches que vous dressent chaque jour les esprits
mauvais, les démons qui se sont répandus dans le
monde et qui agissent partout pour conduire les âmes
à la damnation éternelle. Leur action est maintenant
devenue puissante, parce qu'elle s'est associée à la
force qu'ont les moyens de communication sociale,
comme la presse et la télévision. Avec un
raffinement sournois, le mal est diffusé sous la
forme de bien, le péché comme un exercice de la
liberté personnelle, la transgression de la Loi de
Dieu, comme une nouvelle conquête de cette pauvre
humanité pervertie.” (Message de la Vierge à Don
Stefano Gobbi, Mouvement Sacerdotal Marial, 502-d, 2
oct. 1993)
Et malheureusement, ceux qui propagent ces faussetés
servent, sans même s'en rendre compte, les intérêts
de Satan et non ceux de Dieu !
C'est pour parer à ces hérésies que la Vierge Marie
a fait visiter le Ciel, le Purgatoire et l'Enfer à
certains mystiques (Saint Curé d'Ars, Sainte
Catherine de Gène, Sainte Thérèse d'Avila, Sainte
Faustine, Marthe Robin) ainsi qu'à des voyants
(Fatima, Medjugorje).
Description de l'Enfer
En 1981, à Medjugorje, la Vierge prend Jakov et
Vicka par la main; le toit s'ouvre et ils se
retrouvent de l'autre côté. Vicka décrit sa visite à
l'Enfer :
‟C'est un lieu terrible. Au milieu, il y a
un grand feu, mais ce feu n'est pas comme ceux que
l'on connaît sur la Terre. Nous avons vu des gens
tout à fait normaux, comme ceux que l'on rencontre
dans la rue, se jeter eux-mêmes dans le feu. Quand
ils en ressortaient, ils ressemblaient à des bêtes
féroces, criant leur haine et leur révolte et
blasphémant… Il nous était difficile de penser qu'il
s'agissait encore d'êtres humains, tellement ils
étaient changés, défigurés... Nous avons même vu une
jeune fille très belle se jeter dans le feu. Après
elle ressemblait à un monstre. ” (Medjugorje, les
années 90, p. 62)
En 1917 à Fatima, la Vierge ouvre les mains et,
pointant le sol, montre l'Enfer aux trois enfants.
Lucie raconte: ‟Le reflet de ses mains sembla
pénétrer la Terre et nous vîmes comme un océan de
feu. Plongés dans ce feu, nous voyions les démons et
les âmes des damnés. Celles-ci étaient comme des
braises transparentes, noires ou bronzées, ayant des
formes humaines. Elles flottaient dans cet incendie,
soulevées par les flammes qui sortaient
d'elles-mêmes avec des nuages de fumée, retombant de
tous côtés, semblables aux étincelles qui tombent
dans les grands incendies, sans poids ni équilibre,
au milieu de cris et de gémissements de douleur et
de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler
de peur. Les démons se distinguaient par des formes
horribles et répugnantes d'animaux extraordinaires
et inconnus, mais transparentes et semblables à de
noirs charbons embrasés.” (L'Heure des ténèbres, p.
447)
En 1936, Sœur Faustine, canonisée (reconnue sainte)
en avril 2000, décrit sa vision en tous points
comparable à celles des autres voyants. Elle ajoute
cependant : ‟Chaque âme est tourmentée d'une façon
terrible selon ses péchés. Il y a des caveaux, des
gouffres de torture où chaque supplice diffère l'un
de l'autre. Je serais morte à la vue de ces
terribles souffrances, si la Toute-Puissance de Dieu
ne m'avait soutenue.
Que chaque pécheur sache qu'il sera torturé pendant
toute l'éternité par les sens qu'il a employés pour
pécher.
J'écris cela sur ordre de Dieu, pour qu'aucune âme
ne puisse s'excuser en disant qu'il n'y a pas
d'Enfer ou que personne n'y a été et ne sait comment
c'est.
Moi, Sœur Faustine, par ordre de Dieu, j'ai pénétré
dans les abîmes de l'Enfer pour parler aux âmes et
témoigner que l'Enfer existe.
Les démons ressentaient une grande haine envers moi,
mais l'ordre de Dieu les obligeait à m'être
obéissants... Il y avait là beaucoup d'âmes qui
doutaient que l'Enfer existât... Aussi, je prie
encore plus ardemment pour le salut des pécheurs.”
(L'Heure des ténèbres, p. 448)
Le péché véniel est moins grave que le péché mortel
et ne conduit pas à l'Enfer.
‟On commet un péché véniel quand on n'observe pas
dans une matière légère la mesure prescrite par la
loi morale, ou bien quand on désobéit à la loi
morale en matière grave, mais sans la pleine
connaissance ou sans entier consentement.”
(Catéchisme de l'Église catholique, no 1862)
Le péché véniel demeure à éviter car c'est toujours
un mur qui nous sépare de Dieu et une déviation qui
nous rend de plus en plus vulnérables aux péchés
mortels.
‟Le péché crée un entraînement au péché, il engendre
le vice par la répétition des mêmes actes. Il en
résulte des inclinaisons perverses qui obscurcissent
la conscience et corrompent l'appréciation concrète
du bien et du mal.” (Catéchisme de l'Église
catholique, no 1865)
Et quand on nous dit : ‟Agis selon ta conscience”
cela peut être un mauvais conseil, car encore
faut-il que nous soyons exempts du péché pour que
notre conscience puisse faire le discernement! Ce
qui revient à dire que toute vérité proclamée, même
par des théologiens, sera réellement vraie dans la
mesure de la pureté d'âme de ces personnes. Car
c'est l'Esprit de Dieu qui donne la Lumière et Il ne
peut agir dans des âmes ténébreuses!
Les vices résultant de la répétition du péché sont
rattachés aux péchés capitaux.
‟Ils sont capitaux parce qu'ils sont générateurs
d'autres péchés, d'autres vices. Ce sont l'orgueil,
l'avarice, l'envie, la colère, l'impureté, la
gourmandise, la paresse.” (Catéchisme de l'Église
catholique, no 1866)
Finalement, il faut réaliser que nous pouvons
influencer les autres au péché.
‟De plus, nous avons une responsabilité dans les
péchés commis par d'autres, quand nous y coopérons :
– en y participant directement et volontairement ;
– en les commandant, les conseillant, les louant ou
les approuvant ;
– en ne les révélant pas ou ne les empêchant pas
quand on y est tenu ;
– en protégeant ceux qui font du mal.”
(Catéchisme
de l'Église catholique, no 1868)
Ainsi, on aura des comptes à rendre pour :
Ne pas avoir inculqué à son enfant, la connaissance
de Dieu :
1- TU N'AURAS PAS D'AUTRES DIEUX DEVANT MOI.
Avoir accepté que son enfant blasphème sans
intervenir :
2- TU NE PRONONCERAS PAS
LE NOM DU SEIGNEUR TON DIEU
À FAUX.
Avoir fait travailler quelqu'un le dimanche sans
nécessité :
3- OBSERVE LE JOUR DU SABBAT POUR LE SANCTIFIER.
Avoir conseillé à quelqu'un de s'éloigner
de ses
parents ou de ses enfants :
4- HONORE TON PÈRE ET TA MÈRE.
Avoir encouragé l'avortement, l'euthanasie,
l'utilisation des drogues :
5- TU NE TUERAS PAS.
Avoir fait la promotion de la pornographie,
de
l'union libre et de l'homosexualité :
6- TU NE COMMETTRAS PAS D'ADULTÈRES.
Avoir approuvé le dommage causé aux biens d'autrui :
7- TU NE VOLERAS PAS.
Avoir écouté quelqu'un parler en mal des autres
et
l'avoir approuvé par ses paroles ou son silence :
8- TU NE PORTERAS PAS DE FAUX TÉMOIGNAGE
CONTRE TON
PROCHAIN.
Avoir provoqué des pensées d'adultère
par ses
paroles ou son habillement:
9- TU NE CONVOITERAS PAS LA FEMME DE TON PROCHAIN.
Avoir voulu provoquer l'envie chez les autres
en
exhibant ses possessions :
10- TU NE DÉSIRERAS RIEN DE CE QUI EST À TON
PROCHAIN.
Et ceci n'est qu'un échantillon... Pour être bien
informés sur le péché, il faut lire les détails de
chaque commandement tels qu'énoncés dans le
Catéchisme de l'Église catholique, une référence
sûre.
Comprenons que les valeurs du Bien et du Mal que
nous propose la société d'aujourd'hui sont teintées
de contradictions. Par exemple, on réclame le
"respect de la femme" et on crie au scandale pour
tous les "abus sexuels" dont elle est victime...
pourtant on l'encourage à se dévêtir (péché
d'impureté), à séduire et à provoquer de façon à
attirer l'attention (péché d'orgueil). Pendant ce
temps, les médias font la promotion de toute la
panoplie des expériences sexuelles, au nom de la
liberté! Il faudrait que les hommes soient des
"saints" (et peu cherchent à le devenir) pour ne pas
succomber à la tentation et ceux qui sont
moindrement perturbés passent aux actes. Qui donc
est responsable?
On suit aveuglément la "mode", dédaignant ceux qui
ne sont pas comme nous, sans réfléchir à ce qui est
Bien ou Mal, ni aux conséquences sur les autres, sur
la société et surtout sur notre âme.
‟(Jésus dit) Si l'homme s'adonnait à la réflexion,
il n'arriverait jamais à commettre le crime.”
(Maria Valtorta, L'Évangile tel qu'il m'a été révélé, Tome
3, p. 52)
Nous écoutions une émission télévisée dans laquelle
des jeunes témoignaient être sortis de la drogue en
se rapprochant de Jésus et en suivant Son Évangile.
Ils étaient enthousiastes et heureux d'observer les
Dix Commandements. C'était merveilleux! Toutefois,
nous sommes demeurés attristés de constater que ces
jeunes ont cru devoir passer à la religion
protestante pour découvrir les Évangiles.
Car il y a les Évangiles et plus encore, dans la
religion Catholique! On a Jésus et la Bible, mais
aussi la Sainte Trinité, les sept Sacrements, une
Mère en la Vierge Marie, des protecteurs et des
modèles avec les Anges et les Saints. On a l'Église,
fondée par Jésus Lui-même, dont le successeur de
Saint Pierre, le Pape, assume solidement et
mondialement la responsabilité. On a une doctrine
pure et parfaite basée sur la Tradition et le
Magistère de l'Église. On a les apparitions du Ciel
et les miracles abondants (lacrymations,
stigmatisations, exorcismes, incorruptibilité des
corps, hosties changées en chair et en sang). Bref,
on a le plus grand encadrement spirituel dont on
puisse rêver pour cheminer vers Dieu!
Malheureusement, de nombreux Catholiques ignorent la
grandeur de leur religion. Combien lisent la Bible?
Combien connaissent l'existence du Catéchisme de
l'Église, les fondements de la Doctrine, le Credo,
la grandeur des Sacrements, la vie édifiante des
saints, les signes et les messages du Ciel? Combien
prient pour connaître la vérité? Par contre, les
erreurs commises par des prêtres et les fausses
idéologies se répandent rapidement et insidieusement! Et les recruteurs des autres religions ont vite
fait de convaincre ceux parmi les nôtres qui
cherchent dans la confusion.
Ainsi témoigne Scott Hahn, ministre presbytérien qui
s'était voué, durant ses études, à la conversion des
Catholiques au Protestantisme: ‟J'orientai mon
enseignement de façon à rejoindre des jeunes
Catholiques qui me paraissaient tellement perdus et
confus. J'étais particulièrement frappé par leur
ignorance, non seulement de la Bible, mais aussi des
enseignements mêmes de leur propre Église. Pour je
ne sais quelle raison, ils ne connaissaient même pas
les fondements du catéchisme. J'avais l'impression
qu'ils étaient traités comme des cobayes dans leur
propre programme de catéchèse. Par conséquent,
c'était banalité de les amener à voir les "erreurs"
de leur Église.” (Comment nous sommes arrivés chez
nous, p. 12)
Ajoutons que Scott et Kimberly son épouse, sont
passés eux-mêmes à la religion Catholique après des
années d'une recherche assidue de la vérité.
Et si Scott déplore le manque d'information dans les
années '70, qu'en est-il aujourd'hui? Il y a
actuellement un courant qui, plus que jamais, fait
taire certaines vérités, celles qui dérangent et
qu'on ne veut pas entendre. Marie elle-même confirme:
‟Qu'est-ce qui ternit la beauté et la splendeur de
l'Église aujourd'hui? C'est la fumée des erreurs
que Satan y a fait pénétrer... La cause de la
diffusion si vaste des erreurs et de cette grande
apostasie, ce sont les Pasteurs infidèles. Ils se
taisent lorsqu'ils devraient parler avec courage
pour condamner l'Erreur et défendre la Vérité... Ce
que le Pape a dit ici est Vérité.”
(Message de la
Vierge à Don Stefano Gobbi, Mouvement Sacerdotal
Marial, 8 sept 1985)
Voyons quelques-unes des demi-vérités qu'on sert
actuellement aux Catholiques :
1. Rejet de la Crainte de Dieu
En lisant le texte: ‟Avez-vous peur de Dieu ?” sur
la couverture d'un feuillet paroissial, quel ne fut
pas mon étonnement de constater l'emphase mise sur
la "peur" que, soi-disant, les gens ont de Dieu.
– ‟Peur de la sainteté et de la grandeur de Dieu qui
amène dans certaines religions, les parents à tuer
leur fils premier-né pour apaiser la divinité”...
– Aucun rapport avec les Catholiques! Au contraire
Dieu a épargné à Abraham l'immolation de son fils
Isaac!
– ‟Peur du châtiment et de l'enfer, si répandue dans
le catholicisme”...
– Mieux vaut avoir peur et éviter l'Enfer que de
l'ignorer et d'y aller!
– ‟Le Père a très souvent été représenté un fouet à
la main, apaisant sa colère en frappant sur son fils
innocent”...
– Une telle représentation peut bien exister, mais
elle n'est pas "si répandue". Personnellement nous
ne l'avons jamais vue...
– ‟Il y a souvent, dans la religion, un risque de
perversion sadique que les prédicateurs prennent
parfois plaisir à exploiter”...
– Il y a une quarantaine d'années, certains prêtres
poussaient la "dose" de la crainte, mais ce n'est
certes plus le cas aujourd'hui!
– ‟Un curé m'avait raconté que, dans un sermon sur
la mort qu'il avait prononcé, il avait si bien bâti
sa mise en scène qu'au moment le plus intense, un
paroissien était mort dans l'église”...
– Un peu poussé comme argument! Encore faut-il
prouver que c'est de peur que ce paroissien est
mort.
– ‟Dieu de la colère, de la puissance, de la
vengeance? Mais non. Dieu de l'amour, de la
faiblesse, de la présence, de la tendresse... Vous
avez peur? Mais de grâce, cessez d'avoir peur de
Dieu. Tendez simplement votre main comme un enfant
et faites confiance. C'est cela la foi.”...
– Ça y est ! On passe à l'autre extrême, on fait le
pendule !
Graduellement on nous amène à la croyance
Protestante selon laquelle "seule la foi compte, peu
importe les actes". Ainsi, Martin Luther, grand
réformateur de la religion protestante, avait dit en
chaire qu'il pourrait commettre l'adultère cent fois
par jour sans que cela affecte sa justification
devant Dieu. N'est-ce pas à cela qu'on nous conduit
en insistant toujours sur "l'amour" du Père sans
même faire mention des "devoirs" de l'enfant ?
Mettons nos horloges à l'heure! Qui de nos jours a
peur de Dieu? On n'a même plus peur de Satan! La
société d'aujourd'hui n'a justement pas assez peur!
Nos Catholiques naviguent sur une rivière en
direction de l'Abîme et on s'évertue à leur taire la
vérité pour "ne pas leur faire peur"! Ignorer la
réalité n'enlève rien de cette réalité !
‟On dit qu'on ne va pas en Enfer: ou bien on nie l'Enfer,
ou l'on fait appel à la Miséricorde de Dieu, qui ne
peut envoyer personne en Enfer. Ce n'est pas parce
qu'il y a de ces hérésies et ces erreurs que l'Enfer
cesse d'exister. Ce n'est pas pour cela que beaucoup
d'impénitents, même des prêtres, évitent l'Enfer.”
(Jésus à Don Ottavio, 17 sept 75)
‟Ne vous laissez pas leurrer par les nouvelles
doctrines, même si elles sont généralement suivies,
parce que, comme le Christ, sa Vérité aussi est la
même : hier, aujourd'hui et toujours.”
(Message de
la Vierge à Don Stefano Gobbi, Mouvement Sacerdotal
Marial, 498-e, 1 juil. 1993)
Un jour, une étudiante me dit:
‟Du temps de nos
parents, les prêtres faisaient peur aux gens avec la
religion. Maintenant c'est mieux qu'avant.”
Mais alors, pourquoi retrouve-t-on dans les églises
surtout des "têtes blanches", celles-là même à qui
on a fait si peur? Pourquoi n'arrive-t-on plus à y
attirer la "jeunesse" à qui on ne fait même pas peur? Mieux vaut se tourner vers Dieu par crainte, que
pas du tout!
On cite souvent ce passage de saint Paul pour
justifier qu'il ne faut plus avoir peur: ‟Car
l'Esprit que vous avez reçu n'est pas un esprit qui
vous rend esclave et vous remplit à nouveau de peur;
mais c'est l'Esprit Saint qui fait de vous des fils
de Dieu…” (Rm 8, 15)
Toutefois, on néglige de mentionner la condition du
verset qui précède : ‟Tous ceux qui sont conduits
par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.”
(Rm 8, 14)
Il faut donc se laisser conduire par l'Esprit Saint
et Ses dons pour être "fils de Dieu". Et un de Ses
dons est justement "la crainte de Dieu".
‟Les sept dons du Saint-Esprit sont la sagesse,
l'intelligence, le conseil, la force, la science, la
piété et la crainte de Dieu.” (Catéchisme de
l'Église catholique, no 1831)
L'Esprit Saint ne nous rend pas esclaves, c'est
Satan qui nous rend esclaves du péché. Car lorsque
l'on vit dans la plénitude de Dieu, dans la crainte
de L'offenser et dans la crainte du péché, on n'a
réellement plus peur: ni peur de la souffrance, ni
peur de la mort, ni peur des autres et encore moins
peur de Dieu dont on sent profondément la tendresse.
Malheureusement lors de la Confirmation de nos
jeunes, la liste des dons de l'Esprit Saint,
affichée dans notre église, ne comprenait pas la
"crainte de Dieu"! Pensons-nous amener nos jeunes à
Dieu uniquement avec "Dieu est ton ami. Allons faire
une fête !" Nous comprenons la remarque de notre
enfant après sa Confirmation: ‟Mon chum est
chanceux, il a reçu 140$ pour sa Confirmation!” Comment un jeune peut-il apprécier la grandeur d'un
sacrement quand on le paye pour le recevoir?
À l'époque, les gens avaient peur en général
(tonnerre, police, professeurs, parents), une peur
mélangée de respect. Cette crainte était bénéfique
pour la société où on pouvait vivre en sécurité
parce que les règles sociales étaient observées. De
nos jours, la disparition de cette peur plonge le
monde dans l'anarchie. L'absence de crainte n'est
pas synonyme de liberté! Si on ne craint plus Dieu,
alors il faudra craindre les humains, qui eux, n'ont
plus peur de rien!
Finalement, la crainte de Dieu peut se vivre à deux
niveaux: la crainte du châtiment (Enfer) ou la
crainte d'offenser Dieu par amour pour Lui. Mieux
vaut craindre par amour qu'en raison de l'Enfer...
mais mieux vaut craindre l'Enfer que rien du tout!
L'Église fait bien cette distinction lorsqu'elle
parle de la contrition qui doit précéder le
sacrement de Pénitence.
‟Parmi les actes du pénitent, la contrition vient en
premier lieu. Elle est "une douleur de l'âme et une
détestation du péché commis avec la résolution de ne
plus pécher à l'avenir".”
(Catéchisme de l'Église
catholique, no 1451)
‟Quand elle provient de l'amour de Dieu aimé plus
que tout, la contrition est appelée "parfaite"
(contrition de charité). Une telle contrition remet
les fautes vénielles; elle obtient aussi le pardon
des péchés mortels, si elle comporte la ferme
résolution de recourir dès que possible à la
confession sacramentelle.” (Catéchisme de l'Église
catholique, no 1452)
‟La contrition dite "imparfaite" (ou attrition) est,
elle aussi, un don de Dieu, une impulsion de
l'Esprit Saint. Elle naît de la considération de la
laideur du péché ou de la crainte de la damnation
éternelle et des autres peines dont est menacé le
pécheur (contrition par crainte)... Par elle-même,
cependant, la contrition imparfaite n'obtient pas le
pardon des péchés graves, mais elle dispose à
l'obtenir dans le sacrement de la Pénitence.”
(Catéchisme de l'Église catholique, no 1453)
Sachons tout d'abord connaître Dieu intimement,
apprendre à L'aimer et, tout naturellement, nous
"craindrons" de L'offenser comme on craint de
blesser ceux qu'on aime. Et demeurons conscients que
le péché existe et qu'il est une offense directe à
Dieu.
2. Insistance sur la Miséricorde de Dieu
Une autre vérité partiellement énoncée est celle de
la Miséricorde de Dieu.
En 1931, Jésus a confié à Sœur Faustine la mission
de faire connaître au monde entier Sa Miséricorde
infinie à une époque où on faisait effectivement
peur aux gens avec la Justice implacable de Dieu.
Malheureusement on est passé à l'autre extrême.
Maintenant, on insiste tellement sur la Miséricorde
qu'on oublie que Dieu est également Justice.
Rarement on précise que la Miséricorde est à la
mesure du repentir et de la crainte de Dieu. Ainsi
donc, les Catholiques en arrivent à une "surconfiance"
en Dieu. Plusieurs restent avec l'impression:
‟Continue ainsi, ne crains rien, Dieu est
Miséricorde et le paradis t'attend à ta mort !”
Qui ressentira alors le besoin de s'améliorer, de se
convertir, de renaître de l'Esprit comme le réitère
saint Paul ?
‟À savoir qu'il vous faut, renonçant à votre vie
passée, rejeter le vieil homme qui va se corrompant
au gré des convoitises trompeuses pour vous
renouveler au plus profond de votre esprit et
revêtir l'homme nouveau qui a été créé selon Dieu
dans la justice et la sainteté de la vérité.”
(Eph.
4, 22)
Encore une fois, on se rapproche des autres
religions selon lesquelles le sacrifice de Jésus a
racheté toute l'humanité, et qu'à partir du moment
où on accepte Jésus comme Rédempteur, le tour est
joué, on est assuré d'être sauvé. Intéressant!
Jésus fait tout le travail et nous, on en profite!
On oublie alors les paroles de Jésus :
‟Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : Le
serviteur n'est pas plus que son maître. S'ils m'ont
persécuté, ils vous persécuteront vous aussi...”
(Jean 15, 20)
Nous avons nous aussi nos croix à porter et notre
Ciel à mériter! Jusqu'à notre mort nous aurons à
lutter contre Satan. Et quand nous chuterons, compte
tenu de notre faiblesse humaine, Dieu nous
pardonnera dans Son Immense Miséricorde, mais à la
condition d'avoir une vraie contrition et de
recevoir le Sacrement du Pardon.
Comprenons le vrai sens de la Rédemption de Jésus:
elle nous a ouvert la porte du Ciel fermée à
l'humanité, conséquence de la désobéissance de nos
premiers parents. Mais nous pouvons encore, avec
notre liberté, choisir de "ne pas passer" cette
porte.
‟Si vous vivez dans le péché, vous retombez sous
l'esclavage de Satan, soumis à son pouvoir
maléfique, et le don de la Rédemption que Jésus a
accomplie pour vous est ainsi rendu inutile.”
(Message de la Vierge à Don Stefano Gobbi, Mouvement
Sacerdotal Marial,
486-l, 8 sept 1985)
3. Oubli de la Justice de Dieu
J'étais étudiante à l'Université lorsque je manquai,
pour la première fois, la Messe du Dimanche sans
raison. Je pensais que le Ciel allait "me tomber sur
la tête"... mais non, rien... alors je manquai à
nouveau jusqu'au point de m'éloigner de l'Église
pour une dizaine d'années.
Le fait que Dieu "ne sanctionne pas" ne justifiait
pas mon action. Cette soi-disant liberté d'agir est
simplement le signe que Dieu respecte ma liberté (ce
qui n'est pas le cas de Satan).
Tout au plus, Dieu nous a donné une conscience (que
nous étouffons souvent) et occasionnellement, Il se
manifeste dans notre vie par des événements et des
gens pour tenter de nous réveiller. Mais c'est
toujours notre choix !
Toutefois, il faut accepter les conséquences de nos
choix. Viendra un jour où nous aurons des comptes à
rendre pour nos efforts. Jésus explique : ‟Ce ne
sont pas ceux qui me disent : "Seigneur ! Seigneur
!" qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais
ceux qui font la volonté de mon Père. Eux seuls
entreront dans le Royaume de Dieu. Il viendra un
jour où Moi qui vous parle, après avoir été Pasteur,
je serai Juge. Que mon aspect actuel ne vous flatte
pas. Aujourd'hui ma houlette rassemble toutes les
âmes dispersées et elle est douce pour vous inviter
à venir aux pâturages de la Vérité. Alors la
houlette fera place au sceptre du Roi Juge et ma
puissance sera bien différente. Ce n'est pas avec
douceur, mais avec une justice inexorable que Moi,
alors, je séparerai les brebis nourries de la Vérité
et celles qui mélangèrent la Vérité et l'Erreur ou
se nourrirent seulement de l'Erreur.”
(Maria Valtorta, L'Évangile tel qu'il m'a été révélé, Tome
3, p. 214)
Et le choix du "péché" n'implique pas seulement une
sanction dans l'Au-delà. Il façonne déjà notre vie
sur la Terre. Une âme piégée par les faux plaisirs
demeure insatisfaite et cherche encore plus
d'amusements. Elle est toujours en quête du Bonheur.
Ainsi donc, l'humanité, en rejetant son Créateur
s'enfonce dans le Mal. Alors pourquoi Dieu
aiderait-Il cette génération qui Le renie? On me
répondra : ‟Dieu aime tout le monde!”. Oui, Dieu
est parfait Amour mais Il est, en même temps,
parfaite Justice.
4. Insistance sur l’amour du prochain
On parle beaucoup aux Catholiques d'amour et de
charité envers le prochain: ‟Je vous le déclare,
c'est la vérité : celui qui donne même un simple
verre d'eau fraîche à l'un de ces petits parmi mes
disciples parce qu'il est mon disciple, recevra sa
récompense.” (Mt. 10, 42)
Oui, il faut aimer son prochain! Jésus Lui-même le
précise: ‟Et voici le second commandement, qui est
d'une importance semblable: "Tu dois aimer ton
prochain comme toi-même".”
(Mt. 22,39)
Mais, qui est notre prochain? Nos enfants, notre
famille, nos amis, les personnes "normales"? Facile
la charité alors... Mais quand il faut aimer celui
qui nous offense, celui qui nous insulte et nous
blesse, alors voilà le véritable test de charité !
Combien de personnes gardent rancune pour un
incident durant des années! Sont-elles conscientes
qu'elles demandent à Dieu de "ne pas" leur pardonner
quand elles répètent: ‟Pardonnez-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont
offensés” ?
Certes, dans certains cas, on a tellement été
blessé, qu'il est impossible de pardonner sans
l'aide de Dieu. Seuls, nous sommes incapables
d'aimer "tout le monde". Par conséquent, il faut
insister d'abord et avant tout sur le premier
commandement, sans lequel il est impossible de
pleinement vivre le second.
‟Jésus lui répondit: "Tu dois aimer le Seigneur ton
Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout
ton esprit." C'est là le commandement le plus grand
et le plus important.” (Mt. 22,37)
Finalement comment aime-t-on son prochain? Il faut
distinguer entre la charité temporelle et la charité
spirituelle. La charité pour les corps c'est très
bien, mais la charité pour les âmes, c'est encore
mieux! Demandons-nous si les charités que nous
faisons serviront à ces personnes pour leur
"jugement dernier". À quoi sert une charité qui
nourrit les corps et qui laisse mourir les âmes?
Ainsi le confirme un message du 7 décembre 1986,
reçu par une âme privilégiée accompagnée de prêtres
et d'un théologien :
‟Pourquoi faut-il toujours que vous raisonniez en
termes de CHAIR? Quand allez-vous enfin songer à
votre âme et à celle de votre prochain? L'amour du
prochain n'est pas seulement un amour voué à son
CORPS lorsqu'il est séduisant, à son INTELLIGENCE
parce qu'elle est brillante ou à son ESPRIT parce
qu'il est fin et subtil, mais un amour voué à SON
ÂME. Et lorsqu'on aime une âme et qu'on la sait en
danger, on fait TOUT CE QUI EST POSSIBLE de faire
pour l'aider: voilà la véritable façon d'aimer!”
(Ultime Avertissement au Monde, p. 166)
Les prières et les messes sont également des
charités, et pour un bien éternel...
Quand on manque la messe sous prétexte de faire une
charité corporelle, faisons-nous la meilleure
charité ?
L'importance exagérée accordée au corps et au
bien-être physique, ne laissant plus de temps ni
d'intérêt pour l'âme, est en réalité un autre piège
de Satan !
5. Acceptation du droit de vie ou de mort sur soi et
sur autrui
La société accepte par des lois (souvent justifiées
par la compassion) de donner aux humains le droit de
vie ou de mort sur un autre humain. Cela va
strictement à l'encontre du commandement de Dieu "Tu
ne tueras point".
La société accepte l'euthanasie pour permettre aux
humains de mourir dans la "dignité"...
Mais quelle honte y a-t-il à mourir dans la
souffrance ? Jésus aurait-il dû demander
l'euthanasie pour mourir avec plus de dignité? Il a
pourtant accepté une mort cruelle et dégradante, le
supplice de la Croix, réservé aux pires bandits. La
Croix, Son lit de mort! Rien de comparable à nos
morts dans les hôpitaux!
Parlons donc de la "dignité" de l'âme et de la
grandeur de la souffrance! Ce qui ne sera pas
souffert sur la Terre, le sera dans l'Au-delà, et ce
sera mille fois pire!
Et n'oublions pas qu'en aidant quelqu'un à avancer
sa mort, on se fait complice d'un suicide.
L'homme orgueilleux veut jouer au créateur et
contrôler la vie des autres. Toutefois, malgré
toutes leurs prouesses, les scientifiques ne sont
pas en mesure d'insuffler la Vie à la matière
inerte. Ils ne peuvent même pas maîtriser la nature: ouragans, tremblements de terre, éruption
volcaniques, inondations...
Dieu Seul a autorité sur la Vie. Il est le Créateur
et donc le Maître de la Vie. L'homme ne peut en
aucun cas, même s'il a quelqu'un sous sa
responsabilité, se donner un droit de Vie ou de Mort
sur autrui!
Marie dénonce le manque d'information actuel:
‟Évangélisez cette pauvre humanité, qui est
redevenue païenne près de deux mille ans après la
première annonce de l'Évangile. Évangélisez-la en
proclamant l'urgente nécessité de sa conversion et
de son retour au Seigneur.
Que soient détruites les idoles qu'elle a construite
de ses propres mains: le plaisir, l'argent, la
haine et la violence.” (Message de la Vierge à Don
Stefano Gobbi, Mouvement Sacerdotal Marial, 468-k,
27 mars 1992)
Car notre société "moderne" sans Dieu (ou avec un
Dieu qui passe l'éponge sur tout), dans un monde
sans "Loi ni Foi", Satan règne en maître.
La science est le nouveau dieu. On envisage, pour
bientôt, la guérison de toutes les maladies et le
prolongement de la vie. On essaie de résoudre des
cas isolés: virus, meurtre, viol... Mais les
problèmes surgissent de toutes parts et ils auront
tôt fait de nous dépasser.
On déplore les jeunes perdus dans la drogue, le
vice, le suicide. Mais QUI a-t-on mis au centre de
leur vie? Si on n'y a pas mis Dieu, la place n'est
certes pas vide... Satan en prend subtilement le
contrôle. Et quand on constate les meurtres que les
gens qualifient de "bestiaux", demandons-nous si
vraiment les animaux agissent ainsi. N'oublions pas
que Jésus ne cessait de chasser les démons des corps
il y a 2000 ans. Et nous pensons qu'aujourd'hui il
n'y a plus de possédés?
Et alors que les connaissances scientifiques
progressent à vue d'œil, le sens moral de notre
société régresse continuellement. Tous constatent
que le monde change et pas pour le mieux. Mais
beaucoup préfèrent l'ignorer et s'amuser (spectacle
sur spectacle) plutôt que de regarder la situation
en face.
Le manque de sérieux et de réflexion nourrit notre
inconscience. Que de gens suivent la mode des idées
"toutes faites" que tous énoncent avec la plus
grande conviction. Mais qui cherche réellement la
Vérité? Qui veut réellement connaître la Vérité???
Car aujourd'hui, la Vierge nous confirme les
conséquences d'une humanité sans Dieu et sans morale
:
‟Comme il est grand le danger pour l'humanité qui
risque de se détruire par ses propres mains! Je vois
vos routes baignées de sang, et la violence et la
haine s'abattre, comme un terrible ouragan, sur la
vie des familles et des nations.”
(Message de la
Vierge à Don Stefano Gobbi, Mouvement Sacerdotal
Marial, 535-d, 31 déc. 1994)
‟La coupe de la divine Justice est comble et
débordante. Je vois le châtiment par lequel la
miséricorde de Dieu veut purifier et sauver cette
pauvre humanité pécheresse. Comme les souffrances
qui vous attendent sont nombreuses et grandes, mes
pauvres fils, si insidieusement attaqués et trompés
par Satan, l'esprit du mensonge, qui vous séduits et
vous conduits à la mort !” (Idem, 31 déc. 1993)
UNE QUESTION DE CHOIX
Nous sommes à une croisée de deux courants au sein
de la société et même de l'Église: la voie
traditionnelle de l'obéissance aux commandements et
la voie moderne de la liberté de faire ce qui nous
plait. Il faudra bientôt choisir notre direction car
le fossé entre les deux devient de plus en plus
grand.
‟Nul ne peut servir deux maîtres ; en effet il haïra
l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et
méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et
l'Argent.” (Mt. 6, 24) ■
_____________________
Sources :
Aux Prêtres, les fils de prédilection de la Vierge,
Messages 1991-1997 à Don Stéphano Gobbi,
(Imprimatur), Mouvement Sacerdotal Marial, 1998.
Comment nous sommes arrivés chez nous..., Scott &
Kimberly Hahn, Les Publications Marie et notre temps
Inc., 1997, lSBN 2-920990-0701.
Dieu EXISTE Preuves et Photos et Paroles et
Avertissements, Fernand Aleman, Paragraphic, 1996.
Fatima - Message de tragédie ou d'espérance?,
Antonio A. Borelli, (Imprimatur), Société canadienne
pour la défense de la Tradition, Famille et
Propriété (T F P), 1997, lSBN 0-9699337 -0-3.
L'Évangile tel qu'il m'a été révélé, Maria Valtorta,
centro Editoriale Valtortiano, 1985.
L'Heure des Ténèbres, Don Raymond, Ed. Hovine, 1995.
Medjugorje, les années 90, Sœur Emmanuel, Ed. des
Béatitudes, 1997, lSBN 2-84024-098-X.
Un Mois avec nos amies les Âmes du Purgatoire, Abbé Berlioux (recomposé par Pierre Sorin), La Maison
Primevère, 1880.