Fertilisation in vitro (FIV), insémination artificielle, procréation assistée: qu'en pensent Dieu, l'Église et le bon sens? /Partie 3.
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L'ENFANT
à TOUT PRIX (3)


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Un serment d’Hippocrate…
 ou d’hypocrite?

Toutes ces techniques de reproduction humaine artificielle ne seraient pas possibles si elles n’avaient, derrière elles, une cohorte de scientifiques et de médecins qui portent, tout autant que les parents, la responsabilité morale de tout le mal accompli par ces procédés. La science, comme la médecine, devrait toujours être au service de la vie, pour la favoriser et la maintenir, non pour la "fabriquer" ni pour tuer ou laisser mourir les fruits de ces expériences (les embryons humains). Malheureusement, un large pan de la science s’est prostitué pour le profit et la gloire humaine, au détriment du bien commun… Quant aux médecins qui font la promotion de la procréation assistée, qui la pratiquent, qui la conseillent à leurs patients, on ne peut que constater avec tristesse à quel point ils déshonorent leur profession et violent leur serment d’Hippocrate3 par lequel ils ont juré:

«… je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice » et « j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté ».

Des alternatives morales
à l’infertilité

Il est normal, pour un couple, de désirer l’enfant, la procréation étant le but premier du mariage. Mais il arrive que la nature ne permette pas que la vie physique jaillisse de l’amour des parents, et ce, malgré tous les recours légitimes à la science médicale. Il faut alors se rappeler que la maternité, la paternité, ne se limitent pas à mettre un bébé au monde et à lui assurer les moyens de survie physique. Le rôle parental n’est complet que s’il assume aussi la croissance psychologique, morale et affective de l’enfant. C’est pourquoi la stérilité physique ne signifie pas pour autant que, de notre amour, ne puisse jaillir la vie.

Combien de parents ont trouvé, dans leur incapacité d’avoir des enfants, la motivation pour ouvrir leurs bras à des enfants rejetés, orphelins, privés d’un foyer aimant et stable, et ainsi exercer une maternité et une paternité morales et spirituelles par l’adoption, l’éducation, les soins donnés à ces jeunes. Quelles belles œuvres pourraient mettre sur pieds des couples infertiles n’ayant pas les charges normales d’une famille et disposant donc de davantage de temps et d’énergie pour s’engager plus à fond comme missionnaires laïques, personnel médical de brousse, travailleurs auprès de jeunes en difficultés, œuvres pour aider les mères en détresse à ne pas avorter, etc.

D’autre part, n’oublions pas que Celui de qui vient toute vie, notre Créateur, est encore le plus habilité à guérir nos souffrances intérieures, et même notre infertilité physique! Pensons à Sara et à sainte Anne, dans la Bible, qui ont reçu de Dieu la possibilité d’engendrer, suite à leurs ardentes prières.

Choisir le camp de la Vie

Qui est comme Dieu? s’écria saint Michel Archange lors de la bataille originelle où les anges durent choisir leur camp, les uns pour Dieu, les autres pour Lucifer. Aujourd’hui, face à la montée incessante d’une science orgueilleuse qui prétend pouvoir se passer de Dieu et de Sa Sagesse, nous devons, à la suite du Prince des Anges fidèles à Dieu, proclamer que Celui-ci est infiniment Bon et Sage dans Ses œuvres; que tout ce qui nous arrive est voulu ou permis par Lui pour notre plus grand bien; et qu’Il ne permet les épreuves de nos vies qu’en nous offrant les grâces suffisantes pour les surmonter. A nous de saisir toutes ces occasions pour faire fleurir l’amour et la confiance en Dieu, et sortir grandis spirituellement de ces épreuves. ■

Marie Chantal

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3 Le serment d’Hippocrate a été prononcé par tous les médecins du Québec, jusqu’en 1999. Il comprenait un rejet de l’avortement, du suicide assisté, de la vie dissolue, etc. Le 15 décembre 1999, ce serment a été remplacé, pour tous les nouveaux médecins, par le "Serment Professionnel", plus vague, non obligatoire, et qui ne fait plus référence à ces points précis; serment instauré pour soi-disant mettre davantage l’accent sur les "valeurs humanistes".


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