| sommaire_general 
			
			 
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			  
			
			   | 
				
					
						| Pour la version
						
						 de 
						ce document,cliquez sur l'icône.  (recommandé pour imprimer ou partager 
						par courriel)
 |  
						| L'euthanasie:dignité humaine
 ou lâcheté inconséquente?
 |  
						| 
							 Né en 1952, marié en 1977, 
							viticulteur-arboriculteur de profession, hyper 
							dynamique de nature, je vivais heureux et croquais 
							la vie à pleines dents. Un jour, vers la fin de l'année 1985, j'avais 33 
							ans, j'ai commencé à être gêné pour utiliser un 
							tournevis. Six mois après, j'étais en fauteuil roulant et, 
							trois ans après, ne pouvant plus tenir ma tête, 
							j'optais pour le lit... que je n'ai plus quitté 
							depuis ce jour. Aujourd'hui, je suis entièrement paralysé, 
							trachéotomisé (incision chirurgicale de la trachée), 
							branché à un appareil respiratoire et ne peux 
							désormais remuer que les yeux. Cette maladie, 
							appelée "Sclérose Latérale Amyotrophique" 
							(S.L.A.) ou "maladie de Charcot" entraîne une 
							dégénérescence inexorable de tous les muscles et 
							conduit rapidement le malade à une dépendance 
							totale. Par bonheur, je possède un ordinateur équipé 
							d'un logiciel spécial qui me permet d'écrire avec 
							les yeux. C'est grâce à cet équipement que je peux 
							vous écrire aujourd'hui. Le premier moment d'abattement passé, je me suis 
							tourné vers le Ciel et j'ai demandé: pourquoi moi ??? Mon sort me paraissait injuste; il y a tant de 
							chômeurs professionnels... Tant d'individus sans foi 
							ni loi... POURQUOI MOI? Je voulais comprendre... et j'ai compris! J'ai compris qu'il m'avait fallu cette maladie 
							pour me rendre compte que, comme beaucoup de monde, 
							je me mettais la conscience tranquille en allant à 
							la messe le dimanche mais qu'en fait, j'étais très 
							loin de suivre la route du Seigneur. Aujourd'hui, je suis entièrement paralysé, je ne 
							peux remuer que les yeux mais je suis heureux: 
								
								heureux de marcher à nouveau sur la route du 
								Seigneur, 
								heureux de vivre enfin en conformité avec 
								mon idéal, 
								heureux d'être modestement utile à mon Dieu.
								 Issu d'une vieille famille terrienne, catholique 
							et pratiquante, ayant toujours eu la Foi, à 
							l'annonce de ma maladie, je me suis jeté en elle 
							avec le désespoir et la frénésie d'un naufragé sur 
							une bouée de sauvetage... Malgré l'extrême douleur des premières années: 
							le désarroi dure tant que dure la descente aux 
							enfers, j'ai maintenu ma confiance en Dieu... La 
							descente dure tant qu'il reste des muscles à 
							immobiliser, à paralyser. A partir de là, quand on a 
							touché le fond, quand la maladie ne trouve plus de 
							quoi alimenter son appétit destructeur, on entre 
							dans ce que nos éminents spécialistes appellent la 
							phase terminale. Il y a 17 ans que je suis en phase terminale, je 
							m'y suis habitué et, au risque de vous surprendre, 
							ma joie de vivre balayant ou occultant tous les 
							inconvénients et contraintes liés à mon état, je 
							suis heureux ! J'ai les idées bien en place et aucune envie de 
							me plaindre ! Oserai-je dire: au contraire !... Car cette maladie est, pour moi, une 
							sanctification forcée... à la limite de 
							l'injustice... Gloire à Dieu ! Réaction au malheur incompréhensible pour la 
							plupart, mais Dieu remplit ma vie et je ne manque de 
							rien. Le bonheur serait-il subjectif et totalement 
							indépendant de toute jouissance humaine? Je laisse à chacun le soin de méditer cette 
							pensée qui est une approche directe de l'influence 
							permanente de Dieu dans nos vies, par une action à 
							la fois permanente et imperceptible sur notre cœur, 
							notre ressenti et nos évidences fondamentales...
							Oui, la souffrance existe, aussi bien physique 
							que morale mais il est écrit dans la Bible (Matthieu 
							11, 28-30:"Venez à Moi, vous tous qui 
							peinez et ployez sous le fardeau, et Moi Je vous 
							soulagerai. Chargez-vous de Mon joug et mettez-vous à Mon 
							école, car Je suis doux et humble de cœur, et vous 
							trouverez soulagement pour vos âmes. Oui, Mon joug est aisé et Mon fardeau léger. "Je suis là pour en témoigner!... J'ai, bien 
							souvent, remonté le moral de gardes-malades 
							désespérées pour des peines légères et passagères 
							mais j'ai moi-même rarement perdu le moral et je 
							n'ai jamais perdu l'espoir parce que je n'ai jamais 
							douté de l'Amour de Dieu. Comment penser à l'euthanasie quand on a Dieu 
							dans le cœur et quand aucune souffrance ne peut 
							altérer notre confiance en Lui... Les «sans Dieu» sont à plaindre car ils ne 
							connaissent pas l'incommensurable bonheur de se 
							sentir aimé de Dieu, ils ne peuvent pas imaginer le 
							secours bien réel dont bénéficient les amis de Dieu 
							dans l'épreuve. Quand l'enfer se déchaîne contre nous, nous 
							savons qu'il ne s'agit que d'une épreuve 
							supplémentaire, destinée à tester notre Foi et notre 
							confiance envers le Tout-Puissant, Créateur de tout 
							ce qui est... Il faut savoir que 
							nous avons été créés par un débordement de l'Amour 
							Infini de Dieu et que toutes nos souffrances sont 
							nécessaires à notre purification, pour la 
							préparation de notre Eternité bienheureuse dans la 
							Gloire de Dieu. Oui, quand l'enfer se déchaîne contre nous, nous 
							accentuons notre prière, nous implorons le Ciel et 
							nous gardons confiance... alors que les «sans Dieu», dans la 
							même situation, désespèrent, appellent la mort et 
							revendiquent le droit à mourir. 
								
									| 
										
											| 
											L'euthanasie est 
											criminelle à double titre: pour le 
											temps et pour l'Eternité. Par son 
											refus radical de la Volonté Divine 
											elle est un billet pour l'enfer.
											 |  |  Ils appellent ça «mourir dans la dignité»! Ne 
							s'agit-il pas plutôt de désespoir et de lâcheté?
							Ce qui est grave, parce qu'irréversible, c'est 
							qu'ils refusent la Volonté Divine qui est Lumière et 
							se précipitent dans la mort qui est ténèbres.Dieu respectera leur choix, leur libre arbitre, 
							et les laissera aller dans les ténèbres éternelles 
							puisque telle est leur volonté, libre et délibérée.
							Alors que celui qui accepte et offre sa 
							souffrance se met en phase avec la Volonté Divine 
							parce qu'il fait preuve d'humilité, d'obéissance, de 
							soumission, de confiance et d'amour envers notre 
							Créateur et Rédempteur.La souffrance acceptée et offerte purifie notre 
							âme, constitue une protection contre l'enfer et fait 
							office de sauf-conduit pour le purgatoire dont elle 
							peut réduire sensiblement la durée. L'euthanasie est donc criminelle à double titre: pour le temps et pour l'Eternité. Par son refus 
							radical de la Volonté Divine elle est un billet pour 
							l'enfer. Il en est de même pour l'avortement. La 
							culpabilité de l'avorteuse est même bien pire car, 
							pour un confort égoïste, elle ôte la vie à son 
							propre enfant qui possède déjà une âme immortelle et 
							vivra donc éternellement dans le Ciel en qualité de 
							martyr de sa propre mère. Mais il est IMPORTANT 
							de savoir que Dieu pardonne au pire des criminels 
							qui implore son pardon avec un repentir sincère.Chacun peut donc décider de revenir à Dieu à 
							tout moment mais, en nos temps troublés, il serait 
							quand même prudent de ne pas attendre. En conclusion, qu'importe notre vie actuelle, 
							offrons-la joyeusement à la Divine Justice, soyons 
							des amis fidèles de notre Dieu d'Amour et de 
							Miséricorde, des esclaves de l'Amour, car nous 
							savons que nous passerons l'Eternité dans Sa Gloire 
							et que la Vision Béatifique chavirera 
							perpétuellement notre cœur dans le ravissement et 
							dans l'extase. ♦ 
			par Pierre Panis †   
							
							_______________________ 
							Ndlr: Au cours de sa longue maladie 
							et malgré son handicap, Pierre Panis a publié 
							plusieurs écrits et poèmes, et a assuré un réconfort 
							à des centaines, pour ne pas dire à des milliers de 
							personnes qui l'appelaient ou venaient lui rendre 
							visite. |  
						|  
 
- 
MENU DE LA RUBRIQUE "SOCIÉTÉ ET RELIGION" -
 
							
 
		
						
						www.revueenroute.jeminforme.org
		
		 Site produit par la revue "En Route".Autorisation de diffuser ce document, avec mention de la source.
   |  |