Coronavirus (Covid 19)et communion sur la langue: doit-on cesser la communion sur la langue en temps d'épidémies?
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Coronavirus

Dieu est la réponse
à tous nos maux

Chers amis,

Le monde vit une période de grande purification par la souffrance.

Invasions d’insectes, dérèglements de la nature, guerres, persécutions…

Quant au coronavirus, celui-ci touche tout le monde, surtout au niveau des mesures hyper-contrôlantes imposées aux populations, créant un climat de panique, de solitude aigüe, et de délations...

On nous dit – si c’est la vérité… – que ce virus est moins contagieux et beaucoup moins mortel que la grippe ordinaire; il est alors légitime de s’interroger sur les motivations réelles de toutes ces mesures extraordinaires… Beaucoup de questions, peu de réponses.

En fait, la seule réponse vraie, fiable, efficace, c’est DIEU.

Oui, Dieu est la réponse à tous nos maux. Lui seul connaît le fond des cœurs et les intentions. Lui seul tient entre ses mains le cours des événements et notre sort personnel à chacun d’entre nous. Il ne permet rien qui ne soit ordonné au salut des hommes, ainsi que l’affirmait saint Paul : «(…) toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu» (Rom 8,28) et encore «Deux passereaux ne se vendent-ils pas un as ? Et il n'en tombe pas un sur la terre, sans la permission de votre Père. Les cheveux mêmes de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point : vous êtes de plus de prix que beaucoup de passereaux.» ( Matt 10, 29-31)

Satan cherche à affaiblir les hommes en leur présentant les tribulations sans l’aspect de la confiance en Dieu. Nous cherchons des moyens humains pour nous sortir de la situation actuelle. Mais cela ne suffit pas. Nous avons besoin, plus que jamais, de recourir à Dieu.

Les Cœurs de Jésus et de Marie, voilà notre seul refuge.

Voilà le « 911 » efficace que tous doivent composer !

Au lieu de fermer peureusement nos églises, nous aurions dû suivre l’exemple de la Pologne qui les a ouvertes davantage, en multipliant les Messes, permettant ainsi aux fidèles de venir prier et recevoir les sacrements, tout en étant moins nombreux lors de chaque assemblée. Au Canada, nous aurions gagné deux semaines de grâces avant que le gouvernement ferme tout, deux semaines qui auraient attiré les bénédictions et la protection de Dieu sur notre pays, sur chacun d’entre nous, et sur le monde entier…

Maintenant que nous sommes privés des secours de nos paroisses, il nous appartient de ne pas nous laisser aller au relâchement et même d’intensifier notre vie spirituelle.

• Nous ne pouvons plus nous confesser ? Faisons des actes de contritions, surtout de contrition parfaite (c’est-à-dire le regret d’avoir offensé Dieu par amour pour Lui et non pas seulement par crainte de l’enfer ou des châtiments), particulièrement si nous avons eu le malheur de pécher gravement. La contrition parfaite nous remet en état de grâce même sans l’absolution du prêtre, si l’on y joint le désir de se confesser au prêtre dès qu’on le pourra. (Cependant il est absolument requis, pour recevoir la Communion Eucharistique, de passer par la confession individuelle au prêtre, car on n’est jamais absolument certain d’avoir eu la contrition parfaite, tandis que l’absolution donnée par le prêtre, même si l’on n’a que la contrition imparfaite (peur de l’enfer, par exemple) assure le pardon des péchés et le retour de l’état de grâce.) On trouvera sur le lien suivant d’autres explications ainsi que l’ « Acte de contrition » :

www.revueenroute.jeminforme.org/changer_monde_2.php#contrition

• Nous ne pouvons plus recevoir la Communion Eucharistique ? Faisons souvent des actes de « communion spirituelle » : demandons à Jésus de venir dans notre âme avec les mêmes grâces qu’Il nous aurait données si nous avions pu le recevoir dans l’Eucharistie. Pour faire la communion spirituelle, il faut être en état de grâce. Mais si nous ne le sommes pas, faisons auparavant un acte sincère de contrition parfaite (incluant, bien sûr, la ferme résolution de ne plus pécher) puis demandons à Jésus qu’Il vienne en nous par la communion spirituelle s’il voit que nous sommes à nouveau en état de grâce.

• Nous sommes au chevet d’un mourant à qui on refuse l’accès au prêtre pour recevoir l’absolution et l’Extrême-onction (Sacrement des malades) ? Aucun laïc ou religieux non prêtre ne peut administrer ces sacrements.

Mais dans ce cas, qui que nous soyons : infirmière, médecin, proche aidant… c’est à nous de préparer, au meilleur de nos capacités, la personne qui va paraître devant Dieu, en lui parlant de la Miséricorde divine, en l’incitant à regretter ses péchés et à en demander pardon, en l’amenant à accepter la mort avec résignation, en l’aidant à prier et en priant pour elle. Et pourquoi ne pas lui parler du Scapulaire brun du Mont-Carmel ? La plupart des personnes âgées en ont été reçues dans leur jeunesse et pourraient le porter à nouveau sans qu’il soit besoin d’une cérémonie. Souvenons-nous que la Sainte Vierge a promis à saint Simon Stock que « quiconque mourra revêtu de ce saint scapulaire n’ira pas en enfer ».

[Si l’on n’est pas capable de se procurer un scapulaire brun, voici un lien sur notre site, où est expliqué la façon très simple de fabriquer soi-même un scapulaire, même sans savoir coudre :

www.revueenroute.jeminforme.org/petit_carre_3.php ]

• On refuse les funérailles religieuses à nos défunts ? Pensons à trouver un prêtre qui pourrait, même privément, célébrer une Messe pour le repos de l’âme de la personne décédée. Prions, jeûnons, faisons des aumônes pour ce défunt : autant de façons de l’aider s’il doit passer par le Purgatoire (ce qui est le cas de la plupart des gens qui meurent en état de grâce).

Le Saint-Père a demandé à tous les Catholiques de jeûner et de faire une neuvaine à la Vierge Marie pour que cesse la pandémie. Nous pourrions aussi invoquer Saint-Michel Archange (Chef des Armées célestes), l’archange saint Raphaël (patron des médecins), saint Roch (de son vivant, il guérissait les pestiférés et fut lui-même guéri de cette maladie), et même les jeunes saints François et Jacinthe de Fatima (morts de la grippe espagnole). L’aide est à notre portée.

Pourquoi ne pas profiter de cette fin de Carême et de ce temps de réclusion forcée pour en faire un temps de retraite spirituelle : prière, lectures, approfondissement des vérités de la foi catholique… Voici deux liens de chaînes Youtube où vous trouverez des vidéos d’enseignements religieux conformes au Magistère :

 

Catéchisme pour les adultes, Liturgie pour les nuls... (et divers autres sujets touchant la foi catholique), par l’abbé Philippe Laguérie :

https://www.youtube.com/user/PhilippeLaguerie/playlists

 

Enseignements du Père Joseph-Marie Verlinde (sur le yoga, la méditation, les médecines douces, les fins dernières, etc.)

https://www.youtube.com/user/FamilleDeSaintJoseph/videos

 

Enfin, n’oublions pas d’offrir nos souffrances, en union avec celles du Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier, pour le soulagement des âmes du Purgatoire, et pour la conversion des pécheurs.

Plongeons-nous dans la confiance en Dieu et retroussons nos manches… spirituellement parlant. Rien n’est perdu. ■

Rosaire Raymond
Revue En Route



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