La venue du Grand Monarque vue au travers de l'Apocalypse: prophéties de l'Abbé Souffrant /partie 1.
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La venue du Grand Monarque

vue au travers de l'Apocalypse

(Partie 1)

Nous vous communiquons les prophéties faites par l’Abbé SOUFFRANT à partir de l’Apocalypse écrite par l’Apôtre Saint Jean. Ceci donne une grande force à ces prophéties pour notre temps. Il avait pensé qu’elles se réaliseraient au début du vingtième siècle. Remercions Dieu d’avoir attendu pour les mettre en œuvre car le temps de Dieu n’est pas le nôtre.
 
Prions pour que le plus grand nombre soit prêt à accueillir le Grand Monarque après que le peuple de France ait demandé pardon à Dieu, à genoux, de toutes les fautes qu’il a commises.
 
Les références à l’Apocalypse sont celles de la traduction particulière de Holzhauser qui était utilisée en 1789. Il ne faut donc pas chercher des correspondances avec la traduction actuelle qui a pour origine celle de l’édition de “Jérusalem”.
 

  APOCALYPSE 10 –
L’imminence du châtiment final !
 

V. 10, 1-2 « Et je vis un autre ange, fort et puissant, qui descendait du Ciel, revêtu d'une nuée et ayant un arc-en-ciel sur la tête. Et son visage était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu. »
« Et il avait à la main un petit livre ouvert, et il mit son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre. »
 

Et je vis un autre ange, qui est le Grand Monarque :

Il sera entièrement opposé aux hérétiques, parce qu'il suivra la sainte doctrine, et il aura des mœurs droites et saintes. Extrêmement zélé pour la foi catholique, il réprimera et confondra les hérétiques, les schismatiques et tous les impies par terre et par mer, et contribuera beaucoup au rétablissement de la foi et de la discipline ecclésiastique.

Le prophète saint Jean attribue au Grand Monarque cette qualité spéciale qu'il sera «fort et puissant, Angelum fortem». Fort et puissant à faire la guerre : il brisera tout comme un lion, il fortifiera son empire, il régnera longtemps ; il humiliera, il domptera les hérétiques, les républiques et toutes les nations rebelles, il les soumettra à son Empire et à celui de l'Église latine. Il anéantira l'Empire des Turcs, à l'exception d'un très petit royaume, qui restera, mais sans puissance, jusqu'à la venue du fils de perdition.

Ce Grand Monarque est dit « descendre du ciel », parce qu'il naîtra dans le sein de l'Église catholique, et qu'il sera envoyé de Dieu et spécialement destiné par la divine Providence à consoler et à exalter l'Église alors plongée dans la tristesse et la plus grande désolation.

Il est représenté « revêtu d'une nuée » ; parce qu'il sera extrêmement humble, il marchera dès sa jeunesse dans la simplicité de son cœur ; car la nuée, qui couvre l'éclat des astres, signifie l'humilité toujours aimée et protégée de Dieu. « Il a arraché les grands de leurs trônes, et a élevé les humbles ». C'est pourquoi personne ne pourra résister à ce puissant monarque ni lui nuire ; car il se reposera sous la protection du Dieu du ciel.

Il est dépeint « ayant un arc-en-ciel sur la tête ». Ceci marque la paix de Dieu que le Grand Monarque procurera, par l'aide de Dieu, à tout le monde ; car après qu'il aura extirpé les hérésies et toutes les superstitions, il n'y aura plus qu'un seul troupeau et un seul pasteur. Alors tous les princes seront confédérés et unis par le lien le plus étroit de la foi catholique et de l'amitié.

Et « sa face était comme le soleil », à cause de l'éclat de sa sainteté, de sa gloire impérissable, de son intelligence et de sa sagesse. Il brillera encore par son amour pour Dieu, par sa charité envers le prochain et par son zèle pour la religion. Enfin, comme le soleil brille entre les astres, de même il marchera couvert de gloire au milieu des autres princes...

Et « ses pieds comme des colonnes de feu ». Ces mots pieds, colonnes et feu, indiquent l'étendue et la puissance de l'Empire du Grand Monarque, qui vaincra tout et sera l'appui de la maison de Dieu, c'est-à-dire de son Église.

« Et il avait à la main un petit livre ouvert. » Ce petit livre dénote un Concile général, qui sera très nombreux et très célèbre. L'ange, c'est-à-dire le Grand Monarque est dit avoir dans sa main ce petit livre, parce que ce Concile sera rassemblé par son zèle et par ses soins. Il le défendra et le protégera jusqu'à ce qu'il soit heureusement terminé ; enfin il l'accomplira dans tous ses points, et obligera tout le monde à s'y soumettre. De plus, ce petit livre est dit « ouvert », à cause de la clarté de son sens, de l'écriture et des dogmes qui seront contenus dans ce très grand Concile.

Enfin « il mit son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre » ; c'est-à-dire : il étendra son empire sur toute la terre et sur toutes les mers.
 

  APOCALYPSE 16 –
Les sept fléaux des sept coupes

V. 16, 1 « J'entendis une voix forte qui venait du temple et criait aux sept Anges : « Allez, répandez sur la Terre les sept coupes de la colère de Dieu. »
 

Cette voix est une exhortation vive et pressante que le Souverain Pontife, inspiré de Dieu, fera aux Rois chrétiens de répandre les sept coupes, c'est-à-dire d'exécuter les ordres de Dieu contre les hérétiques et contre tous les impies.

« ...Sur les hommes qui avaient le caractère de la bête et se prosternaient devant son image. »
 

Par la bête en général, on entend tous les hérésiarques et persécuteurs de l'Église, qui tous forment un même corps, dont le chef est Satan. Ceux qui ont le caractère de la bête sont ceux qui l'aiment, et ceux qui adorent son image, sont ceux qui la favorisent et la soutiennent.

V. 16, 13 « Et je vis sortir de la gueule du dragon, de la bête et de la bouche du faux prophète trois esprits impurs… »
 

Ces esprits impurs, ce sont tous les agents ou émissaires infernaux, qui entraînent dans leur horrible faction un nombre prodigieux d'hommes qu'ils séduisent par leurs flatteuses promesses, par l'or et l'argent, par un faux espoir de liberté, par une vaine apparence de succès... Ils réussiront à former un grand rassemblement d'impies, mais destinés au meurtre…

V. 16, 18 « Et une voix forte se fit entendre… »
 

Ces paroles signifient que l'on publiera la grande victoire du Grand Monarque sur les hérétiques et les impies...

V. 16, 19 « Et la grande ville fut divisée en trois parties ... et Babylone la Grande, Dieu s'en souvint pour lui donner la coupe oà bouillonne le vin de sa colère.»
 

Cette grande ville si coupable qu'elle a provoqué la colère de Dieu jusqu'à son comble, est la ville de Paris, appelée ici Babylone, à cause de ses abominations inouïes. « Elle fut divisée en trois parties », c'est-à-dire que dans cette ville malheureuse il y aura trois partis opposés qui se feront une guerre mortelle.
 

  APOCALYPSE 17 –
Le châtiment de Babylone

V.17, 1 « Et l'un des sept Anges aux sept coupes me dit : Venez, et je vous montrerai la condamnation de la grande prostituée, qui est assise sur les grandes eaux. »
 

Cette grande prostituée, c'est la ville de Paris. Elle est dite «prostituée» parce qu'ayant apostasié et persécuté la religion de ses pères, elle s'est plongée dans la fange de tous les crimes. Elle est représentée « assise », c'est-à-dire régnant sur les grandes eaux, qui sont les souverains et les peuples qu'elle a corrompus, séduits et entraînés dans son apostasie et ses impiétés.

V. 17, 3 « Et il me transporta dans le désert ; et je vis une femme. »
 

Cette femme est encore Paris. Elle était assise sur une bête de couleur écarlate, c'est-à-dire commandait à une bête rouge ou sanguinaire, comme elle enivrée, couverte de sang humain, et prononçant les plus horribles blasphèmes. Et cette bête, qui est Bonaparte, avait sept têtes et dix cornes. Les sept têtes sont sept rois, et les dix cornes, dix généraux ou les dix principaux commandants avec qui la bête doit faire alliance et qu'elle commandera ; ils seront, s'il est possible, aussi impies et aussi sanguinaires qu'elle.

V. 17, 3 « Et la femme était vêtue de pourpre... et avait à la main un vase d'or rempli d’abominations et des souillures de sa prostitution. »
 

Ces paroles marquent le sang que la ville a répandu et qu'elle doit encore répandre ; elles marquent aussi son opulence et son autorité...

V. 17, 6 « Et je vis cette femme enivrée du sang des Saints et du sang des martyrs de Jésus. »
 

En effet, elle a persécuté avec la plus atroce cruauté et les ministres et les fidèles de Jésus-Christ.

V. 17, 9 « Les sept têtes sont aussi sept collines sur lesquelles la femme est assise. Ce sont aussi sept rois, dont cinq ont passé, l’un vit, et le dernier n’est pas encore venu… »
 
V. 17, 12 « Et ces dix cornes-là, ce sont aussi dix rois ; ils n’ont pas encore reçu de royauté, ils recevront un pouvoir royal, pour une heure seulement avec la Bête. »
 

Ces dix cornes ou quasi-rois sont les plus puissants partisans, qui gouverneront après sa mort, seulement un moment... Ils haïront la prostituée ou la ville de Paris. Car, par un juste châtiment, Dieu permettra que ceux-là mêmes qui s'étaient ligués avec cette ville sanguinaire pour la perte de l'Église, deviendront ses implacables ennemis. En punition de ses scélératesses, ils la plongeront dans la dernière désolation : ils dévoreront ses chairs et la dépouilleront, c'est-à-dire ils la pilleront, la réduiront à la famine, ensuite ils la brûleront, et ils en feront un horrible monceau de cendre... Comme le péché est l'unique principe de nos maux, si cette grande ville revient sincèrement à Dieu, elle n'éprouvera peut-être pas tous ces malheurs.
 

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