Les trompe-l'oeil du yoga: arme cachée de satan.
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LES TROMPE-L’œIL DU YOGA:
Arme cachée de Satan


Ayons notre franc-parler – c’est nécessaire – sur ce sujet : le yoga – qui envahit l’Occident chrétien – dont on parle et déparle, parce que personne ne le situe exactement à son véritable point d’impact.

Sans offenser la vérité, nous pourrons ranger les "gurus" et les "yogis" parmi les faux prophètes, contre lesquels l’évangile nous met en garde, surtout aux derniers temps ; et le yoga, au nombre des fleurs les plus vénéneuses que la flore de l’Inde ait répandues sur l’Europe.

Il y a, dira-t-on, un "yoga chrétien". Non, il n’y a pas de yoga chrétien. C’est comme si l’on disait : il y a un catéchisme catholique qu’enseignent les bonzes : c’est un véritable non-sens.

Le yoga, dira-t-on encore, est une échelle très souple avec des échelons différents : il suffit de savoir s’arrêter aux premiers échelons qui sont ceux d’une gymnastique immobile, d’une culture physique, laquelle peut très bien s’adapter à nous, occidentaux, et même à nous chrétiens ; il suffit de savoir l’accommoder à notre tempérament et à notre esprit, et de ne pas outrepasser une certaine ligne, certaines limites.

C’est une erreur profonde, car il faut savoir que le but ultime du yoga – quoi qu’en dise certain ouvrage conçu par un moine catholique, pour faire accepter un soi-disant yoga chrétien – est tout autre, chez les hauts initiés de l’Inde, que celui que l’on imagine. Or, si la conclusion est fausse – nous le verrons – les prémisses ne peuvent être justes, ni valables, ni acceptables.

Au moyen d’une ascèse extrêmement étudiée et poussée, secondée par des "stations" physiques, le yoga – par le jeu des muscles et des diverses positions des membres correspondant à certains points déterminés du corps, nommés "chakras" – conduit la sève vitale à travers la colonne vertébrale jusqu’à ce sommet du corps humain, situé en haut de la tête, appelé la "Kundallini". La "sussuma" est le canal conducteur de ces forces sexuelles serpentant le long de la colonne vertébrale, depuis l’organe sexuel jusqu’au-dessus de la tête, jusqu’à la "Kundallini".

"L’uraeus" égyptien (représentation symbolique du serpent naja), le très symbolique bonnet phrygien de la République, fille de la Révolution, en fournissent une certaine image. également, le caducée, emblème de la médecine. Ce dernier est composé d’un serpent, d’un faisceau de baguettes (dessin ci-contre), autour duquel le serpent s’enroule en montant, et d’un miroir, placé au sommet du faisceau, et vers lequel le serpent darde sa tête.

 La véritable signification de cet emblème, essentiellement ésotérique, n’est pas celle que donne le dictionnaire, mais bien celle décrite au sujet de la doctrine et technique secrète du Yoga. Le serpent, c’est le Démon, travaillant les sens, le long de la colonne vertébrale que figure le caducée (ou faisceau de baguettes centrales, qui représente un conduit) pour aboutir à la "Kundallini", figurée ici par le miroir, reflet et symbole de l’illumination qui confère la connaissance, le pouvoir, la fortune et tous les autres avantages matériels, y compris la santé. « Toi qui sondes les cœurs et les reins, ô Dieu juste », l’expression de l’auteur sacré montre bien qu’il s’agit non seulement du domaine spirituel et psychique : "cœurs", mais aussi de domaine physiologique: "reins".

Là, dans cette "Kundallini", s’opère une sorte d’inversion de l’être physique et psychique, complètement révolutionné, atteignant leur compte à des états supranaturels, mais où l’ordre établi par Dieu dans l’être humain se trouve totalement renversé, disons inverti. Là où Dieu n’est pas, c’est Satan qui règne. Disons donc que c’est ici le jardin secret de Satan, où il introduit l’homme, initié par lui, à la connaissance du bien et du mal et achève, dans ce faux Eden, de ruiner son âme… et son corps.

Il n’y a pas de "yoga chrétien" ; c’est une gageure (risque) que de le prétendre, parce que le yoga, en soi, c’est-à-dire dans son but final, est "intrinsèquement pervers"…comme le communisme…

Le haut de l’échelle étant pourri, il faut bien se garder d’en gravir les échelons, même les plus bas, car l’échelle tout entière est vermoulue et peut, à tout instant, nous trahir, sans même que nous nous en apercevions.

Le gros des mortels ignore ces choses. Mais interrogeons Lanza del Vasto : nous serons parfaitement documentés. Ceux qui ont eu connaissance de ses "cours de gymnastique yoga" à Paris, interrompus, savent à quoi s’en tenir. Et si nous lisons son ouvrage : "Retour aux sources", nous aurons vite reconnu, moyennant un minimum de perspicacité, quel était le sujet des contemplations de ce poète.

Ceux que tourmente le "démon de la connaissance", même parmi les chrétiens, même parmi les religieux, ne s’en tiendront pas, fatalement au premier stade du yoga, ni à l’abécédaire de ses premières stations ; ils voudront aller plus avant et, avec ou sans "gourou", ils rencontreront, tôt ou tard, des déviations ou altérations psychiques ou mentales, sinon la folie ou la mort, comme on en connaît maints exemples.

Quelle dangereuse erreur, et quelle faute contre la religion et contre la morale, contre la mystique et la spiritualité chrétiennes, que de chercher des maîtres en oraison et des maîtres à penser chez de faux sages au cerveau perverti par Satan, prince du mensonge, qui attire par des fruits séduisants, dont l’intérieur n’est que décomposition. Mais c’est la mode, de nos jours, que d’aller chercher ailleurs moins que les "sous-produits" alors que nous avons la Nourriture exquise et super substantielle, l’unique Parole, la Source unique qui rejaillit jusqu’à la Vie éternelle.

Il est utile de noter ici, au sujet des bienfaits du yoga, ce qui suit : sans doute le yoga peut-il obtenir une certaine souplesse du corps et des membres et un certain repos libérateur, mais cela aussi se paye. Il est reconnu combien peut devenir pernicieux pour l’organisme humain, l’emmagasinement de gaz carbonique dans les poumons, par la retenue prolongée de la respiration (technique du prana-yama), base essentielle, avec les postures, de la pratique et de la doctrine du yoga. Sans compter les effets désastreux sur le système nerveux, souvent amenés par cette technique.

Ne projetons donc pas sur la vie chrétienne, l’ombre délétère du yoga ; il appartient à l’empire des ténèbres: «Laissons les morts ensevelir leurs morts», comme nous le commande le Divin Maître de la vie et de la mort.

Mais pensons plutôt à l’effet, non seulement spirituel mais aussi corporel, que peut procurer en ceux qui la reçoivent d’un cœur bien disposé, la divine Eucharistie. C’est le sacrement de l’Amour et de la Vie !

«Que le Corps de Notre-Seigneur Jésus-Christ garde votre âme pour la vie éternelle », disait naguère le prêtre au communiant ; et l’âme, chacun le sait, est le principe de la vie.

Combien "d’âmes privilégiées" n’ont corporellement vécu, toute une partie de leur vie, que du divin Corps du Christ ! Signe exceptionnel, sans doute, mais signe incontestable, indiscutable – et témoignage offert à tous – d’une Présence et d’une Nourriture réelles.

L’Eucharistie, bien reçue, c’est le fruit de l’Arbre de Vie qui était au milieu du Jardin du Paradis, pour conférer l’immortalité ; elle procure à l’être humain une santé incomparablement supérieure à tout ce qui peut venir d’ici-bas. Tous les autres moyens valables ne sont que des adjuvants temporaires, bienfaisants sans doute, pour le maintien, l’amélioration ou le rétablissement de la vie. Mais l’Eucharistie, elle, est LA VIE.

  Et pour conclure…

Le yoga est la porte subtilement entrebâillée sur l’hindouisme, et plus d’un y a succombé.

On peut affirmer que le yoga qui se veut, en définitive, une voie d’union à Dieu, est en réalité une forme particulièrement subtile, et donc d’autant plus pernicieuse, du naturalisme, n’ayant aucun rapport avec l’ascèse chrétienne qu’ont pratiquée des générations de saints et de chrétiens. Le yoga imprègne insidieusement l’âme d’une fausse vie mystique qui conduit inévitablement son adepte à une "foi" d’où le Christ Sauveur est banni. ■

"Veillez et priez
car l'heure est proche,
il est midi moins cinq"
de Michel Servant



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