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L'ENFANT
à TOUT PRIX (1)
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A l’heure où
certaines vedettes mènent une campagne acharnée en
faveur d’une accessibilité accrue aux traitements
contre l’infertilité, où l’on brandit le «droit à
l’enfant» et où le gouvernement du Québec paie
maintenant la «procréation assistée», aux frais des
contribuables, aux couples et même aux femmes
seules, ne faut-il pas prendre le temps de s’arrêter
et de réfléchir sur la question en se demandant : me
dit-on toute la vérité et rien que la vérité sur le
sujet ?
Traitements contre l’infertilité
De tout temps, la médecine a cherché à aider les
époux à avoir des enfants. Il existe des recours
tout à fait licites et moraux. Cependant, le terme
« traitement contre l’infertilité » désigne de plus
en plus les techniques de fertilisation «in vitro»
(FIV) où, en laboratoire, on fabrique des embryons
humains sans l’intervention de l’acte procréateur
normal des parents, pour ensuite implanter, dans le
corps de la femme qui en assurera la gestation, le
ou les embryons choisis. Ce qui, à première vue,
peut sembler une formidable avancée de la science en
faveur de la vie, recèle au contraire, en son fond,
une des plus sordides montées de la culture de la
mort et une attaque véritable envers l’amour
conjugal.
Le credo de l’enfant à tout prix
Pour un couple, une femme célibataire, ou même
pour un homme seul, ne pas pouvoir être parent peut
parfois être à l’origine d’une grande souffrance
morale. On voit les autres vivre heureux avec leurs
enfants, et on réalise que ce bonheur est
inaccessible pour soi. Mais, pour certaines
personnes, ce désir de l’enfant devient
obsessionnel, il s’entache d’égoïsme et de
possessivité : on veut un enfant à 20, 30, 50 ans
(et parfois plus…) comme on voulait une poupée ou un
chien à 8 ans! Si, dans l’enfance, on devait
attendre le bon vouloir de nos parents pour voir nos
vœux se réaliser, maintenant adulte il apparaît
inacceptable de se plier à la volonté de notre
Créateur qui permet cette infertilité ou cette
impossibilité d’être parent. Alors, au lieu
d’implorer de Dieu un miracle de la nature, ou de
recourir à l’adoption, on se tourne vers la « déesse
science »…
Ce qu’offre la science
Ces dernières décennies ont vu apparaître la
possibilité, pour l’être humain, de manipuler
indûment la façon de se reproduire. C’est ainsi
qu’on retrouve aujourd'hui, dans la liste des
alternatives offertes contre l’infertilité, des
techniques telles que l’insémination artificielle,
la fécondation in vitro, et la cryogénie.
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L’insémination artificielle
consiste à aller porter la semence du père, de
façon artificielle (par un médecin ou du
personnel de laboratoire) dans le système
reproducteur de la femme, au moment où le cycle
de reproduction de celle-ci est apte à la
conception.
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La fécondation "in vitro"
consiste à stimuler le système hormonal
de la femme, à prélever un ou des ovules prêts à
être fécondés et à recueillir la semence de
l’homme. On mélange ovules et sperme in vitro
(en laboratoire) puis, après quelques jours
d’incubation, on réintroduit, dans l’organisme
maternel, par voies basses, le ou les embryons
humains ainsi produits.
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La cryogénie consiste
en la congélation d’embryons humains dans un
produit à très basse température (par exemple :
-180°C dans de l’azote liquide). Pour ce faire,
on stimule le système ovarien de la femme de
façon à pouvoir recueillir plusieurs ovules d’un
seul coup et, par fécondation in vitro, produire
plusieurs embryons. On en implante un ou deux,
tout de suite, et on "congèle" les autres en
attendant qu’ils soient implantés, plus tard, ou
qu’ils soient utilisés à d’autres fins.
Des actes contre nature
Lorsque l’on connaît la façon de procéder de ces
techniques artificielles de reproduction humaine, on
se rend aisément compte à quel point elles vont à
l’encontre des lois naturelles, et qu’elles sont
inacceptables au point de vue humain, moral et
religieux. Elles dénient les droits de l’enfant, les
droits des époux, les droits de Dieu. Elles
instaurent la loi du plus fort, un régime qui fait
de l’humain une marchandise, et une morale désaxée
qui déclare que «la fin justifie les moyens».
Elles créent souvent de grandes souffrances morales,
psychologiques et parfois physiques aux personnes
s’y adonnant, surtout la femme, car il n’est pas
normal, pour le corps de celle-ci, d’être soumis aux
manipulations et stimulations hormonales qu’il doit
endurer.
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