Avec la montée du "Covid19" (Coronavirus)
dans le monde, une peur collective est en train de
s’installer, habilement alimentée par les médias et diverses hautes instances.
A-t-on raison de s’alarmer
ainsi ? Cette question reste sans réponse pour
l’instant.
Toutefois, on se souviendra de
l’hystérie mondiale causée, il y a quelques années,
par la grippe H1N1… qui s’est révélée, au final,
beaucoup moins répandue et mortelle que la grippe
ordinaire !
Cela avait pourtant provoqué,
chez plusieurs membres de l’Église, une réaction
très humaine de peur de la contagion. Il en avait
résulté, en plusieurs diocèses ou parois ses, une
directive interdisant de communier
sur la langue… car, disait-on, cette
pratique n’est pas hygiénique et peut transmettre le
virus d’un communiant à l’autre, voire au ministre
de la communion.
Cette épisode de "chasse aux
microbes" est en voie de se répéter. Déjà, en
certains diocèses du globe, des directives ont été
émises pour interdire la communion sur la langue,
afin, dit-on, de contrer la propagation du Corona.
Sommes-nous tenus, en
conscience, d’obéir à ces directives ? La réponse
est NON. En voici les 2 principales raisons :
1° Il n’est pas de la
juridiction des évêques ou des prêtres de modifier
les positions de l’Église en cette matière.
(Voir le texte officiel de l'Église, plus bas) La
communion sur la langue reste et demeure la façon
privilégiée par l’Église pour recevoir le Corps du
Christ.
2° Dieu, qui
est la VIE, ne donnera jamais la mort !
Son Corps divin et glorieux ne
saurait être vecteur de maladie !
Si
le Corps du Christ eut pu être propagateur
de maladies, alors on aurait constaté un
véritable génocide de tous les Catholiques
qui communient en temps de pandémies.
Et pratiquement
seuls les non-pratiquants auraient survécu…
Or, tel n’est pas le cas. |
Jamais, dans toute l’Histoire
du Christianisme, on n’a vu de cas où le fait de
communier au Corps du Christ sur la langue aurait
été cause de contagion. Et pourtant nous savons que,
sauf ces dernières décennies, la communion s’est
toujours donnée sur la langue, en temps de peste
comme en temps normal.
Si le Corps du Christ eut pu
être propagateur de maladies, alors on aurait
constaté un véritable génocide de tous les
Catholiques qui communient en temps de pandémies. Et
pratiquement seuls les non-pratiquants auraient
survécu… Or, tel n’est pas le cas.
Le raisonnement strictement
horizontal (humain) nous dit qu’une hostie peut
véhiculer un microbe ou un virus.
Mais le raisonnement vertical
(la foi) nous assure que jamais Dieu
ne permettra une contagion via la Communion,
parce que sous l’apparence de l’hostie, c’est
Dieu Lui-même, son Corps, son Sang, son Âme, sa
Divinité qui se donne à nous.
Celui qui a dit ‟Je suis…
la VIE” peut-Il punir ses enfants qui viennent
chercher dans la Communion respectueuse, comme Il
nous l’a commandé, force et grâces ?
Raisonnons comme des croyants,
comme des Catholiques qui ont vraiment la FOI.
Faisons à Dieu le crédit d’être plus
fort qu’un virus ! Et continuons de recevoir
Jésus sur la langue. ■
Rosaire Raymond
Revue En Route
CONGRÉGATION POUR LE CULTE DIVIN
ET LA DISCIPLINE DES SACREMENTS
INSTRUCTION Redemptionis
Sacramentum
sur certaines choses à observer et à éviter
concernant la très sainte Eucharistie
-
90 - «Les fidèles communient à genoux ou debout,
selon ce qu’aura établi la Conférence des Évêques»,
avec la confirmation du Siège Apostolique.
«Toutefois, quand ils communient debout, il est
recommandé qu’avant de recevoir le Sacrement ils
fassent le geste de respect qui lui est dû, que la
Conférence des Évêques aura établi».[176]
-
91 - Au sujet de la distribution de la sainte
Communion, il faut se rappeler que «les ministres
sacrés ne peuvent refuser les sacrements aux
personnes qui les leur demandent opportunément, sont
dûment disposées et ne sont pas empêchées par le
droit de les recevoir».[177] Ainsi, tout baptisé
catholique, qui n’est pas empêché par le droit, doit
être admis à recevoir la sainte Communion. Par
conséquent, il n’est pas licite de refuser la sainte
Communion à un fidèle, pour la simple raison, par
exemple, qu’il désire recevoir l’Eucharistie à
genoux ou debout.
-
92 - Tout fidèle a toujours le droit
de recevoir, selon son choix, la sainte communion
dans la bouche.[178] Si un communiant désire
recevoir le Sacrement dans la main, dans les régions
où la Conférence des Évêques le permet, avec la
confirmation du Siège Apostolique, on peut lui
donner la sainte hostie. Cependant, il faut veiller
attentivement dans ce cas à ce que l’hostie soit
consommée aussitôt par le communiant devant le
ministre, pour que personne ne s’éloigne avec les
espèces eucharistiques dans la main. S’il y a un
risque de profanation, la sainte Communion ne doit
pas être donnée dans la main des fidèles.[179]
-
93 - Il faut maintenir l’usage du plateau pour la
Communion des fidèles, afin d’éviter que la sainte
hostie, ou quelque fragment, ne tombe à terre.[180]
-
94 - Il n’est pas permis aux fidèles de «prendre
eux-mêmes la sainte hostie ou le saint calice,
encore moins de se les transmettre de main en
main».[181] De plus, à ce sujet, il faut faire
cesser l’abus suivant : pendant la Messe de leur
mariage, il arrive que les époux se donnent
réciproquement la sainte Communion.
-
95 - Le fidèle laïc «qui a déjà reçu la très sainte
Eucharistie, peut la recevoir à nouveau le même
jour, mais seulement lors d’une célébration
eucharistique à laquelle il participe, restant
sauves les dispositions du can. 921 § 2».[182]
-
103 - Les normes du Missel Romain admettent le
principe selon lequel, dans les cas où la Communion
est administrée sous les deux espèces «il est
possible de consommer le Sang du Christ soit en
buvant directement au calice, soit par intinction,
soit en employant un chalumeau, ou une
cuiller».[191] Quand la Communion est administrée
aux fidèles laïcs, les Évêques peuvent exclure de la
donner avec le chalumeau ou la cuiller, dans les
lieux où ils ne sont pas en usage, en maintenant
cependant toujours en vigueur la possibilité
d’administrer la Communion par intinction.
Toutefois, dans ce dernier cas, il faut utiliser des
hosties, qui ne doivent être ni trop minces ni trop
petites, et celui qui communie doit recevoir le
Sacrement de la part du prêtre uniquement dans la
bouche.[192]
-
104 - Il n’est pas permis à celui
qui reçoit la communion de tremper lui-même l’hostie
dans le calice, ni de recevoir dans la main
l’hostie, qui a été trempée dans le Sang du Christ.
De même, il faut que l’hostie, destinée à la
communion par intinction, soit confectionnée en
employant une matière valide, et qu’elle soit
consacrée; il est donc absolument interdit
d’utiliser du pain non consacré ou fabriqué avec une
autre matière.
Référence:
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/
rc_con_ccdds_doc_20040423_redemptionis-sacramentum_fr.html#Chapitre%20IV