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ALERTE
DE DERNIERE HEURE !
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Nous apprenons que durant le
Carême, dans plusieurs paroisses, se tiendront des
«célébrations du Pardon durant la Messe» : soit sous
forme d’absolution collective (sans rencontre
individuelle avec le prêtre) ; soit sous forme de
déclaration que chaque fidèle fait à un des prêtres
debout en avant de l’église, en lui disant «J’ai
besoin de miséricorde» ou autre expression du genre…
mais sans s’accuser de ses péchés. Le prêtre, alors,
lui donne ce qu’il qualifie d’«absolution».
DANS LES DEUX CAS,
IL N’Y A PAS D’ABSOLUTION VALIDE.
Sachons qu’une des conditions requises pour la
validité du sacrement (sauf en cas d’impossibilité —
exemple : un mourant inconscient), c’est l’aveu
sincère des péchés. Pour les péchés graves, il faut
les accuser tous, ainsi que le
nombre, les
circonstances aggravantes ou qui en changent
l’espèce. Cette accusation doit être faite à un
prêtre, et s’accompagner de contrition et du
ferme
propos de ne pas retomber.
Quant à l’absolution collective, un Évêque peut
l’autoriser, mais uniquement dans le cadre prévu par
l’Église, c’est-à-dire dans des situations de
gravité exceptionnelle (naufrage, départ précipité
d’un régiment pour le front, etc.) Autrement, même
autorisées par l’Évêque, ces absolutions sont
invalides. Nous reviendrons plus en profondeur sur
ce sujet, dans un prochain article.
Nous vous invitons à ne pas participer à ces
cérémonies qui laissent aux fidèles un sentiment de
fausse sécurité. La confession individuelle au
prêtre demeure la façon ordinaire requise pour
recevoir validement le Pardon. ■
L’équipe de la revue «En Route»
(Texte approuvé par l’abbé J.-Réal Bleau, Docteur en
théologie)
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